
Le Maroc et la France : un pacte de non-agression:
Appelé « Marrakech- sur- Seine » ou « le 22ème arrondissement de Paris » par ses touristes ou résidents français fortunés, Marrakech a été le lieu de nombreuses affaires ou rumeurs fondées ou infondées qui mélangeaient politique, mondanité et sang bleu, le tout dans des lieux mythiques et luxueux.
L’étroitesse des liens politiques entre la France et le Maroc ne facilite pas le travail des personnes chargées de lutter contre le tourisme sexuel.
PARTIE 1:
POUR COMPRENDRE, PLANTONS LE DÉCOR :

Ce sont Yves Saint Laurent et Pierre Bergé qui furent les premiers à faire de Marrakech une destination en vogue dans le milieu artistico-intellectuel, dès les années 60.
Dans les années 70, ils firent l’acquisition d’une petite maison appelée « Dar el-Hanch » où étaient invités pour des fêtes déjantées, Mick Jagger et Marianne Faithfull.
Dans les années 80, ils ont acheté la villa « Dar es Saada », un Riad célèbre pour ses jardins Majorelle. Le nom de la villa veut dire » Maison du serpent « . YSL avait dessiné un serpent sur un mur qui est équivoquement ressemblant au logo pédo.

N’oublions pas qu’Yves Saint Laurent est l’auteur de La BD « La vilaine Lulu » .
Le dessin naïf masque un univers glauque qui relate les aventures sordides d’une petite fille qui n’hésite pas à ligoter et à brûler sa rivale en amour, à organiser des enlèvements d’enfants pour un réseau, à se réjouir de sacrifices humains en l’honneur de Vénus. Au fil des pages, on comprend qu’il est question de satanisme.

Dans leur entourage proche, il y avait Betty Catroux, la muse d’YVES SAINT LAURENT qu’il surnommait « Lulu » du même nom que sa BD satanique « la vilaine Lulu ».




Il intègre la maison Yves Saint Laurent en 1978 comme secrétaire général et gravit les échelons jusqu’à devenir directeur général adjoint en 1997. Et c’est en cette qualité que Christophe Girard a financé les loyers de Gabriel Matzneff alors avec Vanessa Springora âgée de 14 ans.
Il est également ami avec PATRICE CHEREAU un des signataires de la pétition de Versailles de 1977, initié par GABRIEL MATZNEFF, pour sauver trois pédocriminels nommés Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckhardt. Arrêtés en octobre 1973 pour viols sur mineurs (filles et garçons de 13 et 14 ans) dans un camping naturiste de Meudon, ils avaient été condamnés à 5 ans de prison avec sursis. A cette occasion, Patrice Chéreau lance un appel dans le journal « le Monde » du 23 mai 1977, pour la révision du code pénal à propos des relations mineurs-adultes. Cet appel réclame une réécriture des dispositions du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et mineurs de quinze ans afin de les rendre moins strictes.
Autre chose intéressante, Christophe Girard est à l’initiative de la pose d’une plaque commémorative de Guy Hocquenghem inaugurée en janvier 2020, au 45 de la rue de Plaisance dans le XIVe arrondissement de Paris. Guy Hocquenghem, signataire également de la pétition de Versailles, journaliste à Libération, membre fondateur du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) était ouvertement militant pédophile. Il avait déclaré sur Antenne 2 en 1978 qu’ «il y a des enfants qui adorent les vieillards, y compris sexuellement».
Christophe GIRARD a aussi un autre lien avec le Maghreb, car en 2020, ANISS HMAÏD, alors âgé de 46 ans, avait porté plainte contre Christophe GIRARD pour agression sexuelle qui auraient eu lieu en Tunisie lorsqu’il avait 16 ans. Dès l’âge de 15 ans, lorsqu’ils se sont rencontrés en Tunisie, M. Hmaïd a été entraîné par M. Girard dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé des blessures psychologiques durables, a affirmé M. Hmaïd au New York Times, rendant publique son histoire pour la première fois.
Il affirme que M. Girard a abusé sexuellement de lui quand il avait 16 ans et l’a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes.
En échange, affirme M. Hmaïd, M. Girard l’employait parfois comme domestique dans sa résidence d’été dans le sud de la France et lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent dont il était l’un des principaux dirigeants avant d’entrer en politique.
« Il a profité de ma jeunesse, de mon jeune âge et tout ça pour ses plaisirs sexuels » s’insurge M. Hmaïd depuis sa maison en banlieue parisienne. « Ça a détruit ma vie en fait. Aujourd’hui je me considère une terre brûlée. »
Christophe avait démenti avoir eu une relation consentie ou non. Les faits étant prescrits, la plainte n’avait pas été instruite.

Dans les années 70, Alain Delon et Mireille Darc achètent à une Comtesse de la famille de La Rochefoucauld une immense bâtisse, « le Palais de Zahia », rue Sidi Mimoun, située à deux pas de la Mamounia et d’un des palais du Roi Mohammed VI.
Quelques années plus tard Alain Delon vendra cette villa à Bernard-Henri Lévy qui a fait de ce Riad un salon de la vie politique franco-française où se croisent ténors de droite et grandes consciences de gauche. Ils avaient aussi une villa à Tanger, au nord du Maroc, la villa « Putman »

Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn possédaient un Riad appelé « Dar Cherifa » de 1 300 m2, 8 pièces, doté de 2 cours intérieures et bien sûr, d’une piscine, acheté en 2000. Il était situé dans le quartier Sidi Mimoun, à quelques pas de celui de Bernard- Henry Levy.
D’ailleurs, ils se fréquentaient beaucoup et au fil des années, une tradition s’était instaurée : chaque année DSK et Anne Sinclair réveillonnaient chez BHL et Arielle Dombasle.


Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn avaient également comme voisin un diplomate et ancien secrétaire d’État chargé des relations culturelles internationales sous François Mitterrand : Thierry de Beaucé.
Jean-Louis Borloo avait une villa également qu’il a vendue après sa nomination au ministère de la Ville sous la présidence de Jacques Chirac, mais il a gardé des fonctions politiques en lien avec le Maroc.
Il avait montré activement son soutien à M’jid El Guerrab, candidat à la députation de la 9e circonscription des Français de l’étranger, qui avait été condamné à trois ans de prison dont un ferme et à deux ans d’inéligibilité pour l’agression à coups de casque de l’ancien responsable socialiste Boris Faure en 2017.Jean-Louis Borloo alors ministre de l’Écologie a organisé les Plan Solaire Marocain pour la construction de site d’énergie solaire et même après la fin de son mandat de ministre.

Thierry de Beaucé était un haut fonctionnaire qui a eu plusieurs responsabilités politiques, comme l’ambassadeur de France à Rabat en 1978, puis secrétaire d’Etat chargé des relations culturelles internationales. Lui et son compagnon, un brésilien, Homero Machry possédaient le riad Madani. Thierry de Beaucé était chargé des relations économiques entre la France et les pays du Moyen Orient.
Thierry De Beaucé est décédé à Marrakech en novembre 2002.
Dans les années 70, Thierry De Beaucé fréquentait le Paris by night parmi le milieu artistique et bourgeois:

QUI ONT ÉTÉ AMANTS


RICHARD BRANSON :
Richard Branson et sa famille sont implantés au Maroc depuis longtemps. Richard Branson a acheté la Kasbah Tamadot à Asni en 1998. Sa sœur Vanessa s’installe à Marrakech en 2002. Elle dirige le Riad El Fenn et fonde, en 2005, le Biennale des Arts de Marrakech.

Leur mère, Eve, a créé sa fondation philanthropique installée à la Kasbah , impliquée dans l’éducation de la protection de l’enfance. Eve Branson a été officier de police judiciaire et agent de probation où elle gérait des délinquants et criminels à leur sortie de prison. Elle est également, comme son fils, au conseil d’administration à l’ICMEC .
Est-ce pour rendre visite à son ami Richard Branson qu’Epstein était allé à deux reprises au Maroc ?
Vous aurez plus d’information plus bas.

Qui est Richard Bronson ?
- Invité régulier de Jeffrey Epstein sur l’île St James.
- Est présent dans le black book d’Epstein.
- En 2007 et 2010, la secte d’esclaves sexuelles NXIVM, avait organisé des fêtes sur son île, l’île Necker dans les îles Vièrges Britanniques. Ses évènements avaient été payés par la milliardaire et adepte de NXIVM, Sara Bronfman. Richard Branson est d’ailleurs un ami de son père, Edgard Bronfman Sr.
- Son île est très proche de celle de Jeffrey Epstein.
- Il a été un contributeur de la société de Ghislaine Maxwell, Terra Mar avec d’autres contributeurs comme la fondation Clinton et James Alefantis.



- Il est un ancien élève de la Stowe School, tout comme Ghislaine Maxwell. Le directeur de cette école a été, durant des années, le fils d’Anthony Wallersteiner, l’associé de Robert Maxwell.L’ex du Prince Andrew, Fergie, était présente à la soirée des 90 ans de l’école.
- Il est le fondateur de l’ONG, L’ICMEC (International Center for Missing and Exploited Children) en 1999. Elle a pour but de lutter contre le trafic sexuel d’enfants et les disparitions d’enfants. Parmi les membres fondateurs, on retrouve Hillary Clinton et Jeff Koons.
- Il a participé à des galas du NSPCCC (Société de la Nation des Enfants) une association de protection des enfants, en compagnie du Prince Andrew.
HILLARY CLINTON ET JEFF KOONS À UNE SOIRÉE DE ART OF EMBASSIES ANDREW ET RICHARD BRONSON LORS D’UN GALA DU NSPCCC Et pour ces hôtes cherchant les paillettes et les lieux à la mode, il y a les établissements haut de gamme comme :
– Le palais Rhoul:
Réputé pour son gérant Sasha Rhoul accusé du meurtre de Gilles Andruet. Etablissement également fréquenté par Johnny Halliday. Nicolas Anelka y a fêté son mariage.
– La Mamounia :
La plus célèbre, dont on dit que c’est un « bout de France ». Le lieu de rendez-vous obligé des people et des faiseurs d’affaires entre la France et le Maroc où on peut y croiser des responsables politiques, protagonistes du CAC 40, gens de lettres et papillons de nuit.LA MAMOUNIA DANS LES ANNÉES 60 Les autorités Marocaines ont même accepté une presse destinée à cette diaspora Française : Le « 212 » et « Marrakech magazine » de Jean-Jacques Fourny.
PARTIE 2 :
LES AFFAIRES :La pédophilie n’est pas littéralement reconnue dans les textes de loi Marocaine comme un délit. Elle est laissée à l’appréciation du juge. De ce fait, les associations comme « Touche pas à mon enfant » souhaitent fixer un âge mais elles butent sur la notion de liberté sexuelle que ni l’État ni les islamo- conservateurs ne veulent voir définie dans les textes 2002.
2002 – JEFFREY EPSTEIN
En 2002 Jeffrey Epstein s’est rendu au Maroc à bord de son jet privé, le Lolita Express, accompagné de ses deux rabatteuses attitrées et d’une mannequin mineure.
Dans le voyage retour il repartira avec un passager supplémentaire, Bill Clinton. Avant cette date, son autre avion, un Boeing 727, s’est aussi arrêté à Tanger puis à Rabat avant de repartir aux États-Unis et ensuite aux Açores.
Lors de la deuxième escale à Rabat, une personnalité monte à bord de l’avion. C’est Bill Clinton accompagné de 8 membres des services secrets et de Doug band un ancien conseiller de Clinton.
Dans un livre publié en 2021, le journaliste américain Michael Wolff prétend, au détour d’une phrase succincte, que Jeffrey Epstein comptait s’offrir une large résidence luxueuse au Maroc. L’information qui pouvait appuyer la motivations d’Epstein a acquérir un bien au Maroc est que ce Royaume n’a jamais ratifié d’accord d’extradition avec les États-Unis.
Il n’avait pas été au bout de son projet car à ce moment-là, selon les médias américains, il était absorbé par d’autres sujets qui lui semblaient plus graves, comme ses relations détériorées avec ses anciens amis et ses ennuis judiciaires, selon des médias américains. En 2002, 3 mois avant sa mort en cellule, son autre avion avait fait un aller-retour Paris/Rabat.
2005 – PHILIPPE SERVATY – 59 ANS – JOURNALISTE BELGE – AGADIR
Philippe SERVATY était un journaliste qui travaillait pour le journal « LE SOIR » à la rubrique économie/finance et habitait à Bruxelles. Lors de l’enquête, ses collègues ne tarissaient pas d’éloge sur lui, le décrivant comme le meilleur spécialiste dans sa catégorie.
Il faisait de nombreux voyages à Agadir depuis 1996. Il travaillait également au Parlement Bruxellois.LES FAITS :
Les faits se sont déroulés entre 1997 et 2004. A l’époque, le journaliste se rendait très régulièrement à Agadir, au Maroc. Il abordait des adolescentes au Café La Fontaine, en centre ville ou dans les quartiers très pauvres pour leur proposer le mariage. Il leur proposait de les loger à l’hôtel. Certaines ont eu des relations sexuelles presque consenties mais certaines ont été violées.
Il était facile ensuite de les obliger à se laisser faire prendre en photo, nues et dans des positions choquantes, voire dégradantes, pour son plaisir personnel. Mais Philippe SERVATY produisait ces photos dans le but de les diffuser sur le web, sans l’accord des filles, floutant son visage mais pas celui des adolescentes. Il faisait aussi le commerce de DVD, qu’il vendait à 10 dirhams à Agadir dans les rues et commerces où certaines victimes apparaissaient.CAFÉ LA FONTAINE – CENTRE D’AGADIR En 2004, l’affaire éclate grâce à une victime reconnue sur les DVD. En tout il y a eu 80 victimes mais seulement une douzaine de jeunes filles, et une mineure de 13 ans avaient porté plainte. Malheureusement, au lieu d’instruire les plaintes, la justice Marocaine avait poursuivi les filles. Elles ont été arrêtées puis jugées. Les condamnations sont montées jusqu’à un an de prison. Celles qui ont échappé à la justice avaient subies des menaces dans leurs quartiers et le jugement de leurs familles.
Après avoir été interrogé durant 6 heures par la police d’Agadir, les autorités avaient autorisé Philippe SERVATY à quitter le Maroc et est rentré en Belgique.
LES SUITES JUDICIAIRES :
Suite à cette affaire, Philippe SERVATY a été licencié du quotidien LE SOIR pour lequel il travaillait, ainsi que du Parlement. En 2006, la police Belge avait enquêté afin de savoir si Philippe SERVATY n’avait pas commis d’autres faits similaires en Belgique, ou dans d’autres pays que le Maroc. Le Parquet belge a produit une commission rogatoire auprès des autorités Marocaines afin d’obtenir les déclarations des femmes marocaines victimes. La sénatrice socialiste Fatiha Saïdi, une Belge d’origine marocaine s’était rendue à Agadir en 2005 pour rencontrer les victimes avant le procès.. Après son interrogatoire, Servaty prit la fuite. Sa femme, interrogée à son tour déclarait que son mari, Philippe SERVATY avait quitté le domicile pour une destination inconnue.
En 2013, après près de sept années de procédure, le tribunal correctionnel de Bruxelles reconnu coupable Philippe SERVATY de “ débauche ou prostitution de mineur ”, “ traitement dégradant” et “exposition et distribution d’images pornographiques ” et l’avait condamné à 18 mois de prison avec sursis et à une amende de 1000 euros.
Malgré qu’il était également accusé du viol d’une jeune fille, Samira, le tribunal a estimé que le dossier ne permettait pas d’établir que celle-ci était âgée de moins de 14 ans au moment des faits et s’il y avait eu consentement. De ce fait, le viol avait été requalifié « d’attentat à la pudeur ».Philippe SERVATY aujourd’hui : Il est traducteur freelance :
Et les photos des victimes sont encore visibles sur internet !
2005 – HERVÉ LE GLOANNEC – 55 ans – AGENT IMMOBILER – MARRAKECH
LES FAITS :
Il a été arrêté le 6 mars 2005 dans son Riad de Marrakech en compagnie d’un jeune garçon de 14 ans. La perquisition de son ordinateur avaient permis de découvrir pas moins de 117 000 photos et 140 000 vidéos pornographiques qu’il avait prises mettant en scène une cinquantaine de mineur.
C’est par un jeune homme, Imad Aït Bich, 23 ans au moment des faits, qu’une enquête avait été ouverte. Il avait dénoncé Hervé LE GLOANNEC, un français , agent immobilier installé à Marrakech depuis plusieurs années, qui attirait à son domicile des enfants d’une quinzaine d’années à qui il faisait jouer des scènes érotiques devant une caméra. Il expliqua qu’il avait un rabatteur, Moustapha, qui attirait ces mineurs de quartier en leurs offrant des cadeaux, un peu d’argent ou quelques friandises. Une fois leur confiance gagnée, il les amenait au domicile d’Hervé.
Après deux semaines de surveillance du domicile du Français, les policiers avaient recueilli assez d’éléments et de témoignages pour lancer une perquisition. Ils avaient fait irruption chez Hervé LE GLOANNEC et l’avaient pris en flagrant délit avec un garçon de 14 ans, nu devant une caméra qui tournait.
ÉVIDENCE D’UN RÉSEAU :
Dans les fichiers vidéos et photos pédopornographiques retrouvés dans les ordinateurs, la police avait réussi à identifier une cinquantaine d’enfants de Marrakech, mais pas seulement. En effet, les séquences mettaient aussi en scène des adolescents d’origine asiatique et africaine. Lors de l’enquête, les policiers avaient recueilli des témoignages qui parlaient de soirées organisées par l’agent immobilier dans des villes Marocaines pour de la prostitution forcée dont les clients étaient des personnalités françaises.
Puis plus tard en 2006, une de ses victimes, alors âgé de 16 ans, avait fait l’objet d’un article dans le Parisien du 20 juin 2006. Cet adolescent expliquait que de 12 à 14 ans il avait été prostitué par Hervé LE GLOANNEC. Il racontait que la première fois que cela s’était produit, était via la rencontre avec Mustafa le rabatteur qui l’avait mis en relation avec Hervé LE GLOANNEC. Ce dernier l’avait emmené dans une ferme loin de Marrakech et lui avait fait boire un jus d’orange avec une drogue afin de pouvoir commettre les abus. Le lendemain matin, il lui avait donné 200 dirams. Il y a eu également deux semaines passées à AGADIR ou étaient présents des hommes étrangers pour violer les enfants contre de l’argent que touchait Hervé LE GLOANNEC.
UNE MORT SUSPECTE QUI ARRANGE :
Le dimanche 22 mai 2005, au terme d’une course poursuite dans la médina, Imad, pourchassé par quatre hommes qui le surveillaient, a été retrouvé pendu dans un hangar du pachalik (un établissement public type préfecture). Pendu ou étranglé ? Un mois après le drame, la police n’avait toujours pas transmis les conclusions de l’autopsie à son père, un enseignant de Marrakech.
« Imad ne s’est pas suicidé. Il a été assassiné. Il détenait les preuves d’inculpation de Mustafa et d’autres personnes impliquées dans ce scandale, de gros bonnets » déclare le père d’Imad Aït Bich. « Imad a sans doute payé parce qu’il nous avait mis sur l’affaire de pédophilie » ajoute un policier de Marrakech sous le couvert de l’anonymat.
De plus : Le père d’Imad, avait révélé que dans un carnet que son fils tenait lors d’un séjour en prison , à la date du 20 septembre 2004, Imad écrivait : « J’ai rien fait de beau (…) et je me retrouve avec un tas de problèmes sur le dos mais, inch Allah, je vais tâcher de mettre au point un programme strict pour sauver ma vie. ».
Une fois le témoin clé tué, les suites judiciaires ont été clémentes pour le rabatteur : Lundi 27 juin, Mustapha est libéré en appel. Il avait été jugé plus tard pour une affaire d’escroquerie dont la victime est un résident suisse à Marrakech, Alex Hirt. L’arnaque portait sur la vente d’un Riad et un terrain dans la Palmeraie d’une valeur globale de 30 M dirham.
CLÉMENCE JUDICAIRE :
Hervé LE GLOANNEC avait été condamné en première instance à 4 ans de prison. Lors de l’audience, il avait reconnu des faits qui lui étaient reprochés et avait affirmé qu’il agissait seul, qu’il n’appartenait à aucun réseau organisé et que ses photos ne circulaient pas sur Internet. Drôle de déclaration. Un message pour son réseau ? En tout cas, ce n’est pas ce qu’avait affirmé Imad, qui avait fourni beaucoup d’informations qui vont dans le sens du réseau.
Il avait établi une liste de neuf noms de personnalités locales et Européennes avec lesquelles Hervé LE GOANNEC était en lien dans un réseau pédocriminel dont il était le chef. Lors de son procès en appel, il a été rejugé et le tribunal avait revu à la baisse sa peine : 2 ans de prison. Il fût libéré par une grâce royale en 2006 à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du pays.
Hervé LE GOANNEC AUJOURD’HUI :
Il a monté une entreprise de transport de personnes dans le cadre professionnel ou touristique puisqu’il propose des excursions et visites guidées, avec sa compagne. Cela s’appelle « CULTURAL HERITAGES ROUTES ». Nous n’avons pas trouvé de site de présentation de ses activités commerciales.2005 – ARTICLE DE L’EXPRESS SUR JACK LANG
En septembre 2005, L’Express avait déjà évoqué Jack LANG et une exfiltration suite à une brève arrestation trois ans auparavant de Jack Lang à Marrakech dans le cadre d’une affaire de mœurs. L’hebdomadaire n’en précisait pas moins que « pas la moindre preuve » de cette accusation n’existait.
2006 – AFFAIRE DOUSTE-BLAZY AU MAMOUNIA
Une dispute survient, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre au « Mamounia » entre Philippe Douste-Blazy, alors ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, et sa compagne de l’époque Dominique Cantien, grande prêtresse des émissions de téléréalité de l’époque.
Des hurlements éclatèrent sur le coup de trois heure du matin. Dans la presse nous pouvons lire « ce sont des disputes de couple » mais l’affaire allait devenir embarrassante avec la révélation par Le Canard enchaîné de la facture de la querelle : qui s’élevait à près de 30 000 euros de dégâts réglés rubis sur l’ongle, non par M. Douste-Blazy et sa compagne, mais par le Palais royal.
Interrogé par un journaliste, Douste-Blazy, bien entendu, avait réfuté l’accusation. Il déclara que les montants des dégâts sont faux et qu’un cendrier avait été cassé tout au plus, tout en menaçant le journaliste de le trainer devant les tribunaux, ce qu’il ne fit jamais.
2006 – JACK-HENRY SOUMÈRE – DIRECTEUR DE THÉÂTRE
QUI EST-IL ?
A 30 ans, il fonde une agence de placement d’artistes. Il s’était imposé en assurant la promotion de chanteurs de variétés de renom : Claude François, Dalida, Charles Trenet, Julio Iglesias et Francis Cabrel.
Aujourd’hui il est directeur des Théâtres de Mogador, un lieu culturel incontournable, et de Longjumeau, ainsi que de l’Opéra de Massy. Jack-Henri Soumère a été élevé, le 3 mars 2003, au grade de Chevalier de la Légion d’honneur par Pierre Cardin.LINE RENAUD ET JACK-HENRY SOUMÈRE SA VIE À MARRAKECH :
Jack-Henry SOUMÈRE était un habitué de Marrakech où il possédait une villa, splendide maison d’hôtes, dans le quartier chic du Guéliz. Il avait postulé pour prendre la direction du Théâtre royal de Marrakech.
Il est ami de Jean-Claude Camus.Dans sa vie professionnelle, il a pu compter sur les appuis du ministre de la culture, Jack LANG
JACK LANG ET JACK-HENRY SOUMÈRE LES FAITS :
Jack-Henry SOUMÈRE avait 60 ans au moment des faits et il avait été arrêté au printemps 2006 à Marrakech en compagnie d’un adolescent de 16 ans et d’un jeune majeur, identifié comme son rabatteur.
Il a passé vingt-deux jours en détention préventive et son passeport lui avait été confisqué. Soumère fut condamné à quatre mois de prison avec sursis pour « homosexualité », une orientation sexuelle criminalisée au Maroc, et « détention de cannabis », le tout assorti d’une amende de 5 000 dirhams (l’équivalent de 450 euros). Le tribunal n’avait pas retenu, « faute de preuves », l’accusation d’« incitation de mineur à la prostitution ».
Tout cela en dépit des témoignages recueillis des jeunes mineurs ayant été invités dans sa villa. La parole des victimes ne fut rien face à la pétition de soutien signée par des artistes du show-biz français assortie d’interventions en haut lieu. Le gotha des nuits parisiennes et de la culture s’était en effet mobilisé pour défendre Soumère, le roi du divertissement de qualité, afin de clamer l’innocence du découvreur de talents et exiger une libération immédiate. Ses avocats, nombreux et influents, réunissaient des producteurs de spectacle, des comédiens, des chanteurs, un directeur de radio, un metteur en scène et un futur ministre.
Ensuite Soumère avait récupéré ses papiers à la suite d’une intervention de l’ambassade de France au Maroc.
2007 – LES CARNETS NOIRS DE L’ANCIEN PATRON DES R.G, YVES BERTRAND :Les carnets noirs d’Yves BERTRAND l’ancien patron des renseignements généraux avaient été saisi dans l’affaire Clearstream. Des passages paraissent dans la presse en 2008. On pouvait lire à la date du 12 février 2002 : « Lang à la Mamounia en nov s’est tapé des petits garçons ».
Selon Yves Bertrand, ce qu’il avait écrit ne reposait que sur une « rumeur » dont il s’était fait l’écho auprès du ministre de l’Intérieur d’alors, le socialiste Daniel Vaillant, et le chef du gouvernement, Lionel Jospin, lesquels ont démenti.
« Je me suis contenté d’alerter les autorités de l’existence d’une rumeur parce qu’une rumeur a toujours une signification. Ce n’est pas parce que j’en ai parlé que c’est vrai », confiait Yves Bertrand au quotidien Libération.
2011- DANIEL GALVAN VIÑA – 74 ans
SON PROFIL :
Daniel GALVAN VINA L’homme à plusieurs identités et plusieurs nationalités.
En effet, il avait déclaré avoir été un officier du renseignement Irakien et ensuite agent pour les services secrets Espagnols. Des personnes l’ayant connu en Espagne, à Murcie, expliquent que c’est un homme très érudit qui parlait plusieurs langues. Pas facile de savoir le faux du vrai.
Né en 1950 à Bassora, sous le nom de Salahedin, il a habité en Egypte, en Syrie, en Jordanie et au Royaume-Uni avant d’arriver en Espagne en 1996 comme boursier au département des relations internationales de l’université de Murcie où il restera jusqu’en 2002 comme assistant administratif et assurant la liaison avec les universités d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Pendant cette période, il obtiendra sa citoyenneté et prendra son nom espagnol actuel. Pourtant certaines connaissances en Espagne l’avaient connu sous le nom de Salah Gabhan Beni venant d’une famille riche en Irak, ayant étudié la biologie à l’Université de Bassorah entre 1970 et 1974 et qu’il avait été lieutenant dans l’armée irakienne ainsi que dans la marine, avant de déserté.
Au Maroc, Daniel GALVAN VINA était connu et apprécié à Dior Chebbi, un quartier populaire de la ville marocaine de Kénitra, où il vivait depuis six ans. Il était considéré comme un homme instruit, aisé, quelqu’un qu’on aurait envie d’inviter à une réunion de famille; un homme de confiance pour s’occuper de vos enfants si vous sortiez quelques heures, qui leur apprendrait l’anglais, bref, le voisin idéal…
L’AFFAIRE ÉCLATE :
Fin novembre 2010, Daniel GALVAN VIÑA est en voyage et appelle un de ses voisins pour lui demander de détruire plusieurs DVD et une clé USB. Mais au lieu de cela, le voisin les vendit à un homme appelé Mustapha Rukzat. Lorsque Rukzat découvrit que le contenu était des vidéos et des photographies de Galván abusant sexuellement de 20 enfants différents, il contacta Hamid Krairi, un avocat bien connu et membre de l’Association marocaine des droits de l’homme qui a représenté plusieurs victimes d’abus sur des enfants.
L’avocat Hamid Krairi avait ensuite déposé une plainte auprès du parquet et le 28 novembre 2010 la police procède à l’arrestation de DANIEL GALVAN VINA à son domicile et perquisitionne plusieurs téléphones portables et objets sexuels.
LE PROCÈS :
Après avoir reconnu les attouchements et viols, Daniel GALVAN VIÑA fut placé en détention provisoire et jugé devant le tribunal de Kénitra. Le 2 mai 2011 pour :- Agressions sexuelles avec mineure
- Tentative de viol
- Corruption de mineurs
- Incitation de mineurs à commettre des actes de prostitution
- Attentat à la pudeur
- Exploitation de mineurs pour la production d’enfants
A l’issue des jours de procès, il avait été condamné à trente ans de prison, en première instance comme en appel. Il y restera trois ans et demi jusqu’à sa grâce par le roi Mohamed VI le 30 juillet 2013, au nom des bonnes relations entre les deux royaumes marocain et espagnol.
A sa sortie de prison, il rentrera en Espagne.
Le 3 aout, des milliers de personnes sont descendues dans les rues du Maroc pour protester contre la décision du roi.
Daniel GALVAN VIÑA fût arrêté le 5 août en Espagne et depuis purge sa peine de prison.2011 – LUC FERRY, SUR LE PLATEAU DE CANAL PLUS
En 2011, sur le plateau télé d’une émission de Canal Plus, l’ancien ministre, Luc FERRY avait déclaré « qu’un ancien ministre s’était fait poisser à Marrakech avec un petit garçon ».
Les jours suivant l’émission, Dominique Paillé, en qualité de président de l’office de l’immigration, avait invité Luc Ferry à préciser qui avait été arrêté et d’assumer ses propos. Au Maroc, une enquête avait été ouverte mais le choix de la procédure avait fait capoter les étapes des investigations. En effet, le Roi avait lancé des commissions rogatoires pour interroger des personnalités politiques françaises au lieu de faire des appels à témoins. Bref, la méthode idéale pour enterrer l’affaire.
En France, en revanche, Luc Ferry avait été auditionné par la police. Il n’avait rien lâché de plus. Yves Bertrand pas davantage. Pourquoi avoir sollicité l’ancien premier espion de France ?
2012 – PATRICK-DENIS FINET – 65 ANS – DIRECTEUR D’HÔTEL
Il a dirigé plusieurs palaces dans le monde, a été directeur général du Prince Maurice Hôtel à l’Ile Maurice, du Chiang Mai en Thaïlande, du Mandarin Oriental Riviera Maya au Mexique en 2006 et du Mandarin Oriental de Paris en 2011, pour le compte du groupe hôtelier MANDARIN ORIENTAL.En janvier 2011, Patrick-Denis FINET était au Maroc pour l’ouverture d’un nouveau complexe hôtelier à Marrakech sur le terrain de la Palmeraie de Bab-Atlas. Mais en février 2011, le groupe Madarin Oriental rompt son contrat avec le célèbre entrepreneur de la ville, Jaouad Kadiri, et Patrick – Denis Finet quitte le pays alors que la justice marocaine souhaitait l’interroger. En juin 2012, Mandarin Oriental l’avait nommé directeur général du Mandarin Oriental de Milan qui a ouvert ses portes en 2013, alors qu’il était déjà poursuivi.
Ce fût à partir de son départ que l’affaire éclata :
En partant du Maroc, Patrick-Denis FINET avait demandé à son ancien collaborateur informaticien de se charger de détruire les données de son ordinateur. En parcourant les fichiers, l’informaticien avait découvert des fichiers intitulés « made in Louis IV ». Ces fichiers contenaient près de 15 000 photos et de nombreuses vidéos pornographiques et pédo pornographiques.Jaouad Kadiri, le constructeur, porte plainte contre Patrick Finet pour utilisation d’une maison, du réseau Internet et d’une voiture de l’hôtel « afin de se livrer à des agissements sexuels sur mineurs ». La gendarmerie royale se saisit de l’affaire et le 15 février 2011 le procureur de la République ordonne la confiscation du passeport de Finet mais il était déjà parti.
Les enquêteurs avaient reçu des témoignages d’enfants et découvert que Patrick-Denis FINET avait utilisé une petite maison au fond du domaine pour y « recevoir de jeunes garçons de 14 à 20 ans » que les chauffeurs marocains de Patrick-Denis FINET ramenaient à la villa.
Lors de ces « réceptions », le directeur se serait livré, selon les témoins, à des sessions de baignades « nu », dans la piscine, avec les adolescents. Selon, le témoignage du jardinier du domaine, il faisait ensuite rentrer tous ces enfants dans sa chambre.
Le 28 septembre 2012, avait au lieu le procès de Patrick-Denis FINET, poursuivi pour viols sur mineurs, pour attentat à la pudeur et de prostitution de mineurs. Il n’avait pas assisté à son audience car il aurait quitté précipitamment le Maroc. Il avait fait l’objet d’un avis de recherche délivré par le procureur de Marrakech. Toutefois, ses deux chauffeurs-rabatteurs ont comparus pour complicité de prostitution de mineurs et participation à la production de contenus pédo pornographiques et ils furent condamnés à 8 mois de prison. Source 1Source 2
PATRICK DENIS FINET AUJOURD’HUI :2013 – ARTICLE DU VSD « PÉDOPHILIE À MARRAKECH, L’ENQUÊTE IMPOSSIBLE »
Dans l’article du VSD, de mars 2013, il est évoqué les confidences d’un prêtre en séjour au Maroc en 2003 puis en 2017. Celui-ci aurait eu des confidences d’hôteliers et de Marocains de conditions modestes, qui font état de prostitution de mineurs à la Villa Majorelle la propriété d’Yves Saint Laurent ou Jack Lang était régulièrement invité.
2013 – YVON GUILLAUME ALBERT CALVEZ – 71 ANS – JOURNALISTE
Il était installé au Maroc depuis 2009 et avait fui la France car il risquait des poursuites pour agressions sexuelles sur mineurs. Calvez Yvon Guillaume Albert avait été reconnu coupable en mai 2013 par le tribunal de Casablanca d’agressions sexuelles sur mineurs à 12 ans de prison et à indemniser les victimes d’un montant de 60 000 dirhams.
Les faits ont été commis en 2010 lorsque la grand-mère d’une petite fille âgée de moins de 7 ans va voir la police pour dénoncer un viol. Au cours de l’enquête, il s’avèrera alors que l’homme dirigeait un réseau de pédophilie depuis sa résidence à Casablanca avec l’aide de deux jeunes femmes marocaines qui travaillaient pour lui comme femmes de ménage.
Ces rabatteuses fournissaient régulièrement des fillettes âgées de 10 ans en moyenne. Yvon CALVEZ filmait les viols. Les deux rabatteuses chargées de ramener les fillettes au pédophile français, ont été elles, condamnées à 8 ans de prison ferme chacune.
Une vidéo où Yvon CALVEZ a été filmé en prison.#Fsociety