Malka Leifer, ancienne directrice d’école est accusée de 11 viols, 47 attentats à la pudeur, trois pénétrations sexuelles sur un enfant et 13 actes indécents sur un enfant, qui auraient été commis entre 2004 et 2008 contre huit enfants, alors qu’elle était enseignante en études religieuses et directrice de l’école Adass Israël de Melbourne, en Australie. En accord avec les représentants de l’école et aidée par Mair et Hadassa Ernst membres du conseil de l’école, Malka Leifer a fui en Israël dès la première accusation. Les Ernst ont contacté une agence de voyages pour réserver un billet en urgence, billets financés donc par l’école. L’Australie avait déposé une demande d’extradition en 2012, mais Leifer a d’abord été placée en détention en Israël en 2014. Sur place, elle est assignée à résidence d’abord à Migdal HaEmek (à environ une heure au nord d’Emmanuel, où elle avait vécu) puis chez sa sœur à Bnei Brak, une ville de la banlieue nord-est de Tel Aviv, mais elle n’a pas respecté les règles imposées par la justice. Pour la confondre, l’ONG Jewish Community Watch a engagé un détective privé et a réussi à prendre une photo d’elle à Emmanuel, prouvant ainsi le non-respect de l’assignation à résidence. Emmanuel, une colonie juive ultra-orthodoxe, au Nord de la Cisjordanie, est réputée pour être un nid à pédos, et la loi n’y prévaut pas … Le paradis pour Malka Leifer qui, selon des témoignages, y continue ses pratiques immondes sans être inquiétée le moins du monde. L’Australie a demandé son extradition mais des évaluations psychiatriques vont à l’encontre de cette requête. En effet, en 2016 le psychiatre du district de Jérusalem, Jacob Charnes a changé plusieurs fois d’avis sur son état psy et a refusé de signer le document autorisant son extradition, elle simulait une maladie mentale… Litzman, rabbin, vice-ministre de la Santé, chef du parti HaYadout HaTorah, est soupçonné d’avoir exercé des pressions sur les personnels de son bureau – et notamment sur Charnes — pour qu’ils changent les conclusions de leurs évaluations psychiatriques en jugeant que Leifer ne supporterait pas une extradition. Charnes a été démis du procès. Cette femme décidément bénéficie de beaucoup de soutiens … et pas des moindres. Litzman fait partie de la communauté Gur Hassadic, qui s’oppose au sionisme et en est le représentant au Knesset, le parlement israélien. La police enquêtait sur lui et sur son chef de cabinet Haim Justman pour déterminer s’ils avaient exercé des pressions sur un autre psychiatre du district, Moshe Briger, pour qu’il place un délinquant sexuel qui se trouvait en détention dans un programme accéléré de libération anticipée. Il serait finalement intervenu dans 10 autres affaires de pédophilie en faisant pression sur les psychiatres. Ajoutons que de nombreux rabbins hassidiques sont aux côtés de Malka Leifer dont Menachem Mendel Shafran, Yitzchak Dovid Grossman, Yitzhak Meir Bar Lev et Yosef Direnfeld.
Ils protègent l’une des leurs. Les règles hassidiques prêtent aux dirigeants de cette secte un énorme pouvoir de décision, quelle que soit cette décision, même contraire à la loi. L’un de ces gourous a même argué “les abus sexuels sur des enfants prétendument perpétrés par Malka Leifer comme nécessaires pour montrer aux victimes l’amour dont elles avaient besoin pour rester haredi”. Quoiqu’il en soit, que ce soit cette secte ultra-othodoxe, le gouvernement israélien ou quelconques intérêts, elle a clairement bénéficié de protection, d’autant que de nouvelles accusations ont été portées à son encontre en juin 2018 à Emmanuel, la cité pédo en Cisjordanie. Cela aurait dû suffire à appuyer la demande d’extradition. Petite précision : Leifer avait déjà été mise en cause dans des cas de harcèlement sexuel qui seraient survenus dans une école israélienne une vingtaine d’années auparavant. Sa communauté d’Emmanuel a eu alors l’influence de lui permettre non seulement de fuir en Australie mais surtout d’être placée au poste de directrice d’école, cette fois avec encore plus d’enfants à sa merci. C’est juste incompréhensible !!! Enfin, du point de vue d’une personne équilibrée, pas de celui de ces grands malades. Après 6 de procédures judiciaires, en décembre 2020, la cour suprême Israélienne autorise finalement l’extradition de ce déchet de pédocriminelle Malka Leifer vers l’Australie où elle était la principale de l’école ultra-orthodoxe pour filles Adass Israël. Cette décision a été félicitée par le président de la Fédération sioniste d’Australie, Jeremy Leibler. L’extradition de Malka Leifer devrait donc avoir lieu dans les deux mois.
UPDATE Février : En décembre dernier, le ministre de la Justice Avi Nissenkorn avait rejeté l’appel initial de Leifer et approuvé l’extradition de Malka Leifer vers l’Australie. Fin Janvier, elle a donc quitté Israël pour être jugée dans le pays où elle a fait tant de victimes. Le procès est prévu le 9 avril prochain, nous reviendrons dessus.
Plusieurs pédos sont liés à cette secte/communauté ultra-orthodoxe. Avrohom Mondrovitz, pédophile qui a été protégé suite à des accusations d’abus sexuels sur plus d’une centaine d’enfants, l’un des pires prédateurs sexuels de l’histoire de Brooklyn qui a fui en Israël, protégé par sa secte pendant plus de vingt ans avant son extradition. Avrohom Reichman, le directeur de la United Talmudical Academy accusé d’abus sexuels. Une victime a révélé que les responsables de l’école l’ont incitée à renoncer à des poursuites pénales contre Reichman. Yehuda Kolko a été accusé en 2006 d’avoir abusé sexuellement de deux élèves, “le directeur de l’école, Lipa Margulies, avait mené une campagne d’intimidation, de dissimulation et de fausses déclarations visant à empêcher les victimes de porter plainte”. Uriah asis, accusé de 105 viols et de harcèlement sexuel. Le juge disant de lui qu’il était “la pointe de l’iceberg”. En 2016, la secte Agudath Israel s’est associée à certains membres de l’Eglise catholique pour s’opposer au Child Victim’s Act, la loi sur les victimes permettant de supprimer le délai de prescription. Les affaires pédo n’étant pas dénoncées auprès de la justice mais réglées entre eux, cette loi permettrait au très grand nombre de victimes de porter plainte même après de nombreuses années. “En termes simples, une législation qui supprimerait complètement le délai de prescription, ne serait-ce que pour une période d’un an, pourrait soumettre les écoles et autres institutions vitales à des revendications anciennes et à des litiges capricieux, et mettre leur existence même en danger. Agudath Israel et Torah Umesorah s’opposent le plus vigoureusement à une telle législation“. C’est sûr, les intérêts de ces écoles sectaires prévalent sur ceux des enfants. Et devinez qui faisait partie de cette ”association” ? Le cardinal Timothy Dolan, reconnu coupable de pédocriminalité et grand ami du cardinal Pell. Bon, encore et encore tout ce petit monde bien crade qui œuvre à l’unisson.
Sources 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
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