L’ÉCOLE EN BATEAU : Les autres réseaux connectés dont personne ne parle ! [1971-2013]

Nous essayons de faire de ce site un registre des affaires de réseaux pédos. Tout comme l’eut fait Pedopolis ou encore Donde Vamos (qui, nous devons le dire, ont fait un travail d’exception que nous n’égalerons peut-être jamais). De ce fait, nous reprenons les vieux dossiers reliés aux réseaux et visionnons des documentaires pour être sûrs que l’organigramme est complet avant d’en faire un article pour référence. C’est sur le réseau de L’Ecole en bateau que nous étions et, visionnant le reportage de Karl Zéro, nous entendons une mention qui nous était inconnue. Celle de deux autres « associations » reliées – plus ou moins – à la première. Celle de l’association La Baleine Blanche et L’Arbre Voyageur. Après quelques recherches nous remarquons des choses invraisemblables… Ces deux associations sont toujours actives et leur passé est jonché d’affaires pédophiles… Mais commençons par le départ, avec un résumé de l’Ecole en bateau.


L’ÉCOLE EN BATEAU… POUR ENFANTS ET PÉDOS

Déjà, il faut savoir que le principal incriminé, Leonid Kameneff, avait déjà était inquiété dans l’affaire du lieu de vie du Coral en 1982. Son nom étant sur la liste des personnes vues sur les lieux. Cela n’empêcha bien entendu pas l’homme de mettre sur pied une école sans que ni le gouvernement ni l’institution de l’éducation nationale ne viennent y jeter un œil. D’ailleurs, JAMAIS son école en bateau n’eut fait l’objet du moindre contrôle, même après les premières plaintes de viols/d’attouchements… On ne touche pas le petit réseau personnel de l’état…L’école sans tabliers, livre de Kameneff publié en 1979, n’inquiéta personne, ni même les parents qui envoyèrent sans crainte les enfants faire de longs séjours à bord du voilier le Karrek Ven pendant parfois plusieurs années. Pourtant, le livre mentionnait bien que l’homme percevait le monde d’un œil pervers et abject soutenant que les relations entre un adulte et un enfant était naturelles. Donc… Officiellement, c’était une école très libertaire où les enfants voyageaient à l’autre bout du monde à bord d’un voilier tout en étant dispensés des cours basiques qu’une école offre normalement. Officieusement, un repaire à pédophiles où l’équipage et des invités mystères, qui ne seront jamais mentionnés nul part, venaient abuser les petits. Les enfants y furent violés et tout le monde fermait les yeux. Le tout plébiscité par Thalassa qui se permet une grosse publicité à travers un reportage falsificateur de ce qu’est vraiment l’école dont ils font la promotion. Chronologiquement parlant, voici les étapes de ce scandale. (merci au site « lhommequimurmuraitaloreilledesourds » dont cette liste provient)

  • 1969 – Création de l’association L’École en bateau.
  • 1971 – Une première plainte fut classée sans suite.
  • 1994 – Deux plaintes pour viol sont déposées contre Leonid Kameneff. Fabien, l’un de ses jeunes membres d’équipage, témoigna contre lui.
  • 1996 – Leonid Kameneff bénéficie d’un non-lieu malgré des aveux circonstanciés. De plus, Fabien, un jeune témoin membre de l’équipage, s’était rétracté face au juge après son retour sur le bateau parmi les autres enfants.
  • 1999 – Une nouvelle plainte relance le dossier.
  • 2008 – Leonid Kameneff est arrêté, placé en détention provisoire, libéré 19 mois plus tard et placé sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès en 2013.
  • 2013 – Trois personnes sont condamnées dont deux à de la prison ferme. Kameneff fini avec 12 ans de réclusion. Il n’en fera que 4 au total…


LA BALEINE BLANCHE

Mais un autre centre associatif était aussi mêlé à ce trafic. Celui-là (ainsi que le suivant que nous aborderons plus bas), bénéficia du silence médiatique habituel et ne fut jamais mis sous les projecteurs. Il fut compliqué de trouver qui exactement fut le fondateur car dans un article il est dit qu’il s’agit de Didier Cottet, dans un autre, une fondateur fantôme dont le nom est tu et qui aurait lui aussi eut des ennuis judiciaires pour pédophilie… Nous avons donc vérifié auprès des registres du commerce et là, comme d’habitude lorsque cela concerne les réseaux pédophiles appartenant spécialement au gouvernement et/ou à des hommes de pouvoir, l’historique fut tout simplement « censuré » et aucun site référençant normalement ces registres n’a de pages dédiées à cette association. Sauf, là où l’historique fut purement et simplement supprimé, sur société.com. C’est fort quand même, hein ? Les mecs suppriment tout simplement les fichiers qui dérangent et sur infogreffe, vous ne trouverez pas non plus d’informations. Est-ce seulement légal ? Je reste convaincue que non… Quels noms cachaient ces registres ? On ne le saura peut être jamais. D’ailleurs, bonne chance pour trouver quelques articles sur ce qu’il s’est passé. Un coup on nous parle d’un certain religieux du nom de Lefort, l’affaire ressortira en 2020 (voir notre article ici), et plus généralement, de Didier Cottet. Il est fait mention d’une certaine Anne-Christine Girardeau, d’un certain « Jean-François » qui serait le capitaine du bateau, (visible sur le documentaire mettant en avant l’école). Le principal inculpé passera devant le tribunal. La sentence ? Deux ans avec SURSIS. Vous rappelez-vous lorsque je vous disais que dans un des articles il est fait mention d’un précédent directeur, qui serait le fondateur ? Cet homme avait été inculpé dans les années 80, lui aussi, pour des faits de pédophilie. Il y a une petite chance que ce soit Kameneff mais pourquoi dans ce cas, son nom n’est-il pas mentionné ? Étonnant de voir que peu importe les procès et les plaintes, ce genre d’associations perdure dans le temps sans JAMAIS être inquiétée. Mais vous ne savez pas encore le pire de cette histoire… L’association est toujours, à ce jour, en activité… (voir lien societe.com). Voici le cours résumé en liste.

  • Association similaire à l’Ecole en bateau
  • Didier Cottet, directeur de l’association
  • Une association nantaise
  • Plébiscitée par l’express
  • Les deux voiliers sont nommés Salam et Ecolo (il y en aurait eu d’autres)
  • Dans les années 80, le fondateur avait déjà été condamné, laissant ensuite place au nouveau directeur Didier Cottet qui sera lui aussi condamné ensuite.
  • Organise des voyages avec des enfants entre 11 et 15 ans pour une durée de plus ou moins 1 an
  • COTTET est arrêté et prend 2 ans avec SURSIS… Mise en examen en 2006
  • Les médias ne parleront presque pas
  • Société.com et toutes les petites vendues du gouv ont tout supprimé sur les registres du commerces
  • Un certain Jean François est le capitaine d’un des bateaux
  • ANNE CHRISTINE GIRARDEAU s’occupait aussi de cette asso
  • Un certain Père François Lefort est mentionné comme violeur d’enfants
  • L ASSOCIATION EST TOUJOURS EN ACTIVITÉ


L’ARBRE VOYAGEUR

Maintenant, voici la troisième et dernière association liée à ce dossier. Cependant, partez du principe qu’il est fort probable que d’autres associations y soit aussi reliées mais la censure extrême dont bénéficient ces affaires ainsi que la suppression illégale des données relatives aux registres répertoriant ces organisations n’aident guère… Le directeur était Eric Martin, ancien élève sur l’Ecole en bateau puis ancien employé. Eric Martin avait déjà été condamné par la cour d’assises du Gard en 2006 à 15 ans de prison (ceci est mentionné dans l’article qui suit mais aucun article de l’époque est disponible, tous supprimés…). En voyage en Inde avec des jeunes au moment de la première plainte en 1999, l’homme était resté dans le pays et faisait l’objet d’un mandat international. Il avait été arrêté dans les toilettes de l’avion le ramenant en France en 2010. Il est donc condamné en 2012 pour viol sur mineurs, à Nîmes, et fait appel. À cette époque, il prend 20 ans de prison. Étrange non ? Si en 2006 il prend 15 ans, il aurait dû être libéré en 2021 mais est donc libre 6 ans plus tard… Non non, ça sent pas du tout la pédomagistrature et la pédojustice ça… Il semblerait que l’homme, lors d’une de ses condamnations, avait fuit en Inde et était recherché par Interpol. Au moment de sa fuite en Inde, il retrouve un pote pédo du nom de Wilhelmus Weijdeveld, lui aussi recherché pour des faits similaires. Nous retrouvons des traces de lui sur un blog indien : « Ils furent repérés par des activistes qui ont contacté immédiatement les autorités (ndlr : ils partageait sur Facebook des contenus pédos…) pour faire tomber la page. Eric Martin, 53 ans, Alias Jack Fernandes, condamné pour avoir violé neuf petites filles en 1998, a réussi à entrer en Inde via le Népal et se trouvait à Madhavaram, à Chennai. Il était recherché par la France et Interpol et fut donc arrêté à Chennai le 17 Novembre 2010. » On apprend là qu’il avait un faux nom. Son pote pédophile Hollandais vivait lui depuis plusieurs dizaines d’années en Inde et fut condamné là-bas à 10 ans de prison. Il était lui aussi recherché depuis 2009 pour kidnappings, viols, production/distribution et diffusion de contenu pédopornographique.


photo disponible sur le blog Indien

  • Association focalisée sur les jeunes en difficulté
  • Le directeur est un ancien de l’Ecole en Bateau et connait bien Kameneff
  • ERIC MARTIN directeur, condamné une première fois en 2006 puis en 2012 pour viol sur mineurs
  • Il utilisait, lors de sa fuite, le faux nom de Jack Fernandes
  • Une des victimes s’est suicidée
  • Les enfants y sont envoyés par les services sociaux !
  • Première plainte en 1999, E. Martin a menacé et/ou payé les victimes pour qu elles se taisent. Aucune trace du procès…
  • Martin bossait pour Kameneff sur l’Ecole en bateau avant de mettre en place sa propre association pédophile
  • Il se fait lourdement condamné mais se retrouve libre. Puis fuit, est arrêté et de nouveau libre. Une histoire à dormir debout.
  • Eric Martin fuit en Inde où il se fait choper aux cotés d’un autre pédophile Hollandais du nom de Wilhelmus Weijdeveld, recherché pour pédophilie.
  • L ASSOCIATION EST TOUJOURS EN ACTIVITÉ

CONCLUSION

Comme vous pouvez à présent le constater, l’Ecole en bateau se connecte au total à plusieurs affaires/réseaux. L’Ecole en bateau, la Baleine blanche, l’Arbre voyageur, le Coral et nous pourrions presque ajouter Toro bravo si l’on considère qu’il y avait des accointances entre certaines personnalités. Sauf qu’à partir du Coral, on peut donc aussi – par les liens étroits avec d’autres affaires – remonter sur Dutroux, Zandvoort, donc Trinity par le lien Gérard Menoud/Messinger/nihoul donc aussi le réseau de Valence par le lien Cardona Serrat aussi et sans oublier… Epstein, par le lien de Jack Lang relié au Coral. Par le Coral on continue ? On connecte à l’affaire Majorelle, Mamounia… J’arrête là. Un cercle vicieux dans lequel tous sont interconnectés, toujours les mêmes que l’on retrouve dans telle ou telle affaire. Mais personne ne réagit… Il n’y a QU’UN SEUL RÉSEAU. Oh et… N’oubliez pas, au dessus, deux des trois associations sont toujours en activité et des enfants – via les services sociaux – y sont toujours envoyés…


 

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