AUSTRALIE : réduction de peines pour les agresseurs d’enfants

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L’affaire Pawel Klosowski, incarcéré pour un double meurtre, ceux de son fils et 19 ans et de la petite–amie de celui-ci, relance le débat en Australie du Sud, sur les remises de peine. Le père de 46 ans a en effet plaidé directement coupable des faits qui lui sont reprochés. À l’issue d’une réunion de famille, il a blessé mortellement à l’arme à feu son fils aîné et la petite-amie de ce dernier, devant les yeux de ses beaux-enfants, âgés de moins de 14 ans. Jusqu’à aujourd’hui, la loi australienne permettait ainsi aux juges d’appliquer des remises de peine si l’accusé plaidait coupable sous 4 semaines. L’argument permettant cette ineptie est le gain de temps et d’argent pour l’état et la justice.


En juillet 2020, la procureure générale Vickie Chapman ainsi que l’ancien juge de la Cour Suprême Brian Martin ont déposé un avis allant dans le sens d’une réduction du pourcentage maximal de remise et ce selon la gravité des accusations. Ainsi, au lieu d’un allègement à 40 %, le maximum passerait à 25 %. Cependant, et en attendant que la loi soit modifiée, les criminels comme Klosowski peuvent prétendre à cette clémence. C’est également le cas, entre autres, de pédophiles reconnus, qui se dépêchent de reconnaître leurs crimes pour passer moins de temps en prison que prévu. Un exemple édifiant de cette loi appliquant les 40 %, celui de Hamzeh Bahrami. L’homme a abusé d’une fillette de dix ans, et devait répondre en plus de chefs d’accusation supplémentaires d’attentats à la pudeur (les viols ont eu lieu devant ses propres fille et nièce) et de faux emprisonnement (Bahrami a laissé son frère innocent se faire arrêter). En échange de ses aveux, et bien qu’il ait d’abord accusé l’enfant de mentir, deux chefs d’accusation de rapports sexuels sans consentement ont été abandonnés à son encontre. Le pédophile n’a écopé que quatre ans et neuf mois de prison, soit, avec la réduction de peine, seulement deux ans.


Protégés par un système judiciaire laxiste et complaisant, les ordures qui s’en prennent aux enfants ont encore de beaux jours devant eux. Pour exemple, Bahrami qui retrouvera la liberté plus tôt que prévu. En revanche, la réduction de peine pour un pédophile, en prison, c’est pas populaire. Les co-détenus feront donc rapidement office de juste justice comme il est possible de le voir dans cette petite vidéo bonus.


 

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