DÉSINFORMATION ET PROSÉLYTISME DE LA SUPPOSÉE SEXUALITÉ DES ENFANTS



L’article du quotidien le « Midi Libre » du 8 juin 2025, a particulièrement retenu notre attention, à cause de l’utilisation de notions tronquées dont il est important d’en comprendre les origines et les objectifs.


FOCUS SUR TROIS POINTS DE L’ARTICLE :

1 – Dès le début de l’article, l’auteur part d’un postulat erroné :
« Le tabou des violences sexuelles entre mineurs : à partir de quand, le comportement sexuel d’un enfant est-il problématique ? »

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➡Cela affirme que l’enfant peut avoir un comportement sexuel et que cela peut être considéré comme non problématique, et ce, sans apporter la précision de l’âge où de l’acte commis.
Des questions se posent : d’où vient cette vision de l’enfant ? Sur quelle base scientifique se base l’affirmation que l’enfant a un comportement sexuel et par conséquent une sexualité ?
Aucune, car cela provient du faux rapport d’Alfred Kinsey, qui a été la base des texte de l’OMS et qui induit une supposée « sexualité infantile » :

  • Les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe
  • Les droits sexuels« .
  • Et aujourd’hui le programme EVARS
.

Sous couvert de prévention, toutes ces idéologies profitent au lobby pédophile et les contenus de ces séances provoquent des effractions psychiques de façon irréversibles aux enfants.

Si vous être parents et que vous ne souhaitez pas que vos enfants suivent ces séances, vous pouvez trouver de l’aide auprès de l’association « Parents en colère« , cliquez ici .

2- Dans le premier paragraphe :
« Les affaires commises par les mineurs représentent près de 50 % des affaires de viols et d’agression sexuelles sur mineurs »

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➡Cette statistique ne repose sur aucune réalité. Aucun chiffre ne l’a démontré. L’article parle d’une enquête de l’éducation nationale de février 2024 qui dénombre 600 000 écoliers victimes d’embrassades et d’attouchements forcés de la part d’autres élèves. Quand on pense au laxisme quand il s’agit de faits plus graves, où les établissements scolaires freinent des quatre fers pour protéger les élèves victimes de harcèlement, ce chiffre paraît exagéré. De surcroît, cela minimise le quota des auteurs majeurs et apporte une vision optimiste.
Nous savons par contre que les plaintes concernant les violences sexuelles faites aux mineurs ne représentent qu’un petit pourcentage car les victimes, malheureusement, n’arrivent pas toujours a trouvé le courage de porter plainte.



3- Dans un autre paragraphe :
« La majorité des enfants suivent un développement psychosexuel sans perturbation…  »

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➡Le terme de « développement psychosexuel » n’existe pas. Le développement de l’enfant comporte plusieurs stades et processus qui permettent les acquisitions psychomotrices, affectives et cognitives et en aucun cas la sexualité est un développement à part entière.
Les professionnels de l’enfance qui ne sont pas influencés par les textes de l’OMS, comme Ariane Bilheran et Régis Brunod rappellent dans leur livre« Le sexe n’est pas un jeu d’enfant« , que la sexualité ne peut être dissociée du développement psychique, cognitif et affectif de l’être humain, pas plus que de sa maturation physique.
Ils précisent que :
«Toute personne qui soutient l’idée que des cours d’ »éducation à la sexualité » sont nécessaires dès le plus jeune âge dans les écoles ou qu’il faut donner des « droits sexuels » aux enfants, ou encore, que les enfants ont une « sexualité », soutient, à son insu ou non, les théories du pédophile Kinsey, puisque c’est lui et son équipe qui, à l’origine, ont promu l’idée d’une supposée sexualité chez l’enfant, qu’il conviendrait de diriger correctement via les cours d’ »éducation sexuelle » à l’école.»



L’ARTICLE CITE UNE ASSOCIATION :

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L’association CRIAVS est citée comme référence dans l’article du MIDI LIBRE.
Quelle est cette association ?
Sur leur site internet, nous pouvons lire qu’ils s’occupent des enfants victimes de pédocriminalité ainsi que les auteurs de violences sexuelles faites aux enfant en ayant créer un numéro d’appel pour eux.
Est-ce compatible ?
Regardons de plus près :
La chaîne Youtube du CRIAVS île de France s’appelle « Violences-Sexuelles info« .

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Après visionnage d’une de leur capsule animée par la psychologue clinicienne Chloé Teyssier Danguy nous avons été décontenancé de leur choix de banaliser l’affaire Dutroux et l’existence des réseaux pédocriminels dans le but de briser les idées reçues sur le profils des pédocriminels.
Oui, la majorité des pédocriminels sont des proches de la victime, mais pourquoi, mettre les profils en concurrence ?


Une autre vidéo qui explique que « Oui, nous pouvons soigner les auteurs d’infractions sexuelles » en excluant la réalité judiciaire, la quasi systématique récidive des pédocriminels malgré la prise en charge psychologique et médicamenteuse. Le suivi de ces patients n’est d’ailleurs pas très sérieux.




L’association le CRIAVS avait aussi collaboré avec le journal « Le Monde » pour un article où ils ont déversé leur propagande de banalisation et de dédramatisation de la pédocriminalité. Le premier paragraphe pose question, car nous pouvons comprendre que l’auteur de l’article, Maïa Mazaurette, ne souhaite pas se positionner sur l’affaires Matzneff :

« Commençons cette année par une détox informative : cette chronique parlera de pédophilie, d’inceste, de pédocriminalité… parce que le sujet est important et que nous sommes toutes et tous concernés. Mais elle n’évoquera ni monstres littéraires ni monstres tout court, elle n’appellera ni au pardon ni au lynchage, et on n’y mentionnera aucune star du milieu artistique parisien. »

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Voici quelques exemples :

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Pour résumer, la mission de l’association CRIAVS est de protéger les mineurs et de s’occuper des pédocriminels. Cette double préoccupation engendre une posture ambivalente, visible dans l’article :

  • Les pédophiles ne sont pas forcément des agresseurs d’enfants.

  • La grande majorité des personnes attirées par les enfants ne passeront jamais à l’acte, ce sont des pédophiles abstinents, sans préciser si l’abstinence comporte le visionnage de contenus pédopornographiques, qui fera l’objet d’un paragraphe à part entier.

  • La majorité des agresseurs d’enfants ne sont pas pédophiles mais sont des pédocriminels. Ils pratiquent une sexualité adulte parfaitement banale. Les agressions se produisent quand ces personnes subissent une « contagion affective » : ils cessent de voir l’enfant comme un enfant, ils oublient qu’un mineur n’a ni la maturité physique ni la maturité émotionnelle permettant de s’opposer à un adulte. Parfois, le passage à l’acte n’est même pas lié à une attirance sexuelle.

  • Il faut arrêter de parler de « prédateurs sexuels » car cela empêche de régler le problème : les auteurs de violences sexuelles ne peuvent pas se reconnaître dans un tableau aussi caricatural.

  • Il faut arrêter d’enfermer les victimes dans une identité définitive de victime car La majorité des victimes, y compris d’inceste, s’en sortent. Le taux de résilience des victimes (qui vont bien) est de 65 % (étude de l’université de Toronto, 2019). ( ➡Chiffres impossible à vérifier car beaucoup de victimes n’ont pas de suivi médical et quid du lien avec les addictions et les dépressions après les abus sexuels)

  • Non, les pédophiles d’un jour ne seront pas toujours pédophiles. Les pédophiles ne sautent pas sur tous les enfants, de même que les lesbiennes et les hommes hétéro ne sautent pas sur toutes les femmes.(➡Mettre sur le même pied d’égalité un « pédophile » avec les hétérosexuels et homosexuels)

  • Le passage à l’acte résulte d’une rencontre entre deux personnes bien spécifiques, par exemple les mineurs les plus fragiles, qui ne savent pas dire non, sont en première ligne… surtout quand ils grandissent persuadés que le danger vient de pervers offrant des bonbons. (➡La responsabilité du passage à l’acte de l’abus sexuel est mise sur la tête de l’enfant)

  • La répression n’est pas la seule réponse pour les auteurs de violences sexuelles sur les enfants.





 

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