RESEAU ZANDVOORT [1998]

Note: il est possible qu’il manque des personnes sur ce diagramme.

L’affaire des CDROMS de Zandvoort » est une affaire qui a été exposée en 1998 et qui met en évidence des réseaux pédocriminels, des tournages de films vendus dans l’Union Européenne.

C’est Marcel Vervloesem , un militant anti-pédophile, qui découvre un CDROM pornographique où sont présentes des centaines de milliers de photos d’enfants. Ce CDROM a été trouvé lors de la recherche de l’enfant qui se nomme Manuel Schadwald, lui-même disparu à Berlin. Il en trouvera 20 autres par la suite.

Le CDROM provient de Gerrit Ulrich, un pédocriminel allemand dont le réseau est basé dans la ville de Zandvoort aux Pays-Bas. Ce sont des milliers de photos, de vidéos d’enfants, de bébés, violés, torturés, certains tués.

L’association Morkhoven a fait parvenir le matériel (CD-ROM plus divers autres documents) à INTERPOL ainsi qu’à tous les chefs d’Etat européens. Ainsi en France, L’Elysée en a accusé réception en avril 1999. Elisabeth Guigou dira ne jamais avoir eu possession de ce CDROM. Elle proclamera un an plus tard ne pas être au courant de tout ceci au journal télévisé, clignant de l’œil et jouant l’idiote pour calmer les ardeurs d’un public Français révolté et scandalisé par l’affaire.

En France, deux journalistes ont réussi à médiatiser cette affaire : Serge Garde dans « L’Humanité » (dès le 24 février 2000) puis Laurence Beneux dans « Le Parisien ». Ils ont concerté leur enquête dans un ouvrage, « Le livre de la honte – les réseaux pédophiles ».

Dix-sept pédophiles sont identifiables sur les images, mais jamais recherchés par la justice.Quatre-vingt-un mineurs Français ont été reconnus par leurs familles ou leurs proches sur ces photos mais la police convainc les parents que ce ne sont que des clones de leurs enfants.

Le procureur Yvon Tallec dira : « Les photos sont anciennes« , « la plupart des enfants ne sont pas français » et « les enfants étaient consentants, ou c’était avec le consentement de leurs parents »… Nous supposons donc que, pour la justice Française, des parents qui consentent au viol de leurs enfants c’est non seulement légitime mais tout à fait légal, d’après le Magistrat Tallec.

En 2003, Catherine Ringot la juge d’instruction rend une ordonnance de non-lieu. Encore un. Rappelez-vous l’affaire « Pierre et Marie » du reportage d’Elise Lucet « Viol d’enfants : La fin du silence ». Là aussi, un non lieu fut prononcé malgré le traumatisme visible et palpable des enfants qui décriront des viols, des rituels et des meurtres dans les sous-terrains d’un hôtel de luxe Parisien.

Marcel Vervloesem, pour sa part, a été accusé de viols par plusieurs enfants et condamné en 2008 à 4 ans de prison pour les viols de trois enfants, détention d’images pornographiques et escroquerie. Certains ont vu dans son emprisonnement un moyen de stopper et de faire taire un investigateur trop curieux, car Marcel Vervloesem a, par la même occasion, été interdit de tout contact avec la presse.

Non lieu

L’affaire en profondeur

L’affaire en profondeur partie 2

Les connexions entre Dutroux, Zandvoort, Coral et d’autres réseaux pédo(en anglais)

 

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