SYLVAIN DURIEUX – Le pédo-kiné



Qui est le kiné de Loire Atlantique condamné à 6 mois avec sursis pour avoir téléchargé plus de 200 vidéos pédopornographiques ?

Après quelques recherches, il a été aisé de débusquer Sylvain Durieux, 48 ans né à Paris dans le 18 ème et de dresser son profil. Le 3 septembre 2020, après une enquête de plusieurs semaines, un kinésithérapeute d’un cabinet situé dans la commune du Petit-Mars en Loire-Atlantique, a été condamné au tribunal correctionnel de Nantes à six mois de prison avec sursis pour détention de 200 vidéos pédopornographiques. Avec obligation de suivre des soins psychologiques ou psychiatriques pendant deux ans et interdiction d’exercer, pendant dix ans, toute activité bénévole ou rémunérée impliquant un « contact habituel avec les mineurs ». Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui impliquera qu’il pointe une fois par an à la gendarmerie la plus proche. Le jugement a été frappé d’exécution provisoire : il s’applique dès à présent, même s’il en fait appel. Son avocate déclare que sa femme, une professeure en management, était sous le choc et ne lui connaissait qu’une ou deux infidélités. Les policiers qui ont eu à regarder les vidéos trouvées ont déclaré : « Ce sont quasiment encore des bébés… On se demande comment il est possible d’avoir ce genre d’attirance ». Nous sommes révoltés par ce verdict de sursis d’une part et d’autre part parce que rien n’empêche Sylvain Durieux de travailler dans une structure avec des enfants, où ils n’ont pas accès au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Car seule une autorité judiciaire, un Officier de police judiciaire (OPJ) dans le cadre d’une enquête, préfet et agent habilité de certaines administrations en matière de recrutement à certains emplois ou un agent habilité d’un greffe pénitentiaire pour le suivi des obligations d’une personne fichée, y ont accès. Autre fait inadmissible : le 30 juillet 2020, Il avait même été interdit d’exercer, mais un recours a été formé contre cette décision. Voici la défense du pédocriminel « Ma profession, c’est tout ce que j’ai… Ma raison de vivre, c’est le soin aux autres ». A vomir ! Et comme les associés du cabinet ont appris le jugement de leur collègue par la presse cela veut dire qu’en juillet au moment des investigations, ni le juge d’instruction ni les enquêteurs n’ont étendu l’enquête au niveau du cabinet de kinésithérapeute. Quand on se penche sur le parcours professionnel de Sylvain Durieux, nous constatons qu’il a fait une reconversion à 40 ans. En effet, après des études et une carrière professionnelle en ingénierie informatique il est devenu masseur-kinésithérapeute. Toutefois, sur le Facebook d’une collègue kiné où elle s’exprime sur le drame, elle précise que Sylvain Durieux est un assistant collaborateur. Pourtant dans les pages jaunes et le site Doctolib, il est bien indiqué comme masseur Kinésithérapeute. Avant son arrivé dans ce cabinet de Petit-Mars, il exerçait à son domicile, au lieu-dit les Mazures aux Touches.

Ce pédo a fait combien de victimes ? Pourquoi l’enquête n’a pas été menée avec plus de rigueur ? Et pire, pourquoi la pédojustice ne le condamne qu’à 6 mois de sursis ? Tout simplement parce que cette société fonctionne avec des règles perverses, diligentées par des toutous tout aussi pervers qui ne considèrent pas l’enfant comme un être vulnérable qu’il faut protéger mais bien comme un objet sexuel …

Sources 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9

 

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