RICHARD ANKRI – Encore une identité dissimulée par la presse Française



Richard Ankri – Le genre de cas qui se répète tristement, où l’omerta des institutions règne.


Fiche du pédophile :

  • Nom : Richard Ankri – (aka Dr Ankri)
  • Date : début 2021
  • Faits : Attouchement, agression sexuelle, viol, détention de photos et vidéos pédopornographiques.
  • Victimes : Chiffre inconnu. Minimum une dizaine de petits garçons 2000 à 2017
  • Lieu : France / Angleterre
  • Emplois : Professeur de mathématiques, professeur de guitare, chanteur, directeur de colonie, animateur, ex-membre d’un club de tennis de table et de course à pieds.
  • Famille : père de 4 enfants, de Sainte Geneviève-des-bois. Sa femme (ou ex?) travaillait dans un collège elle aussi…
  • Complices : Contacts inconnus en Chine, un contact en France “jean pierre P.”
  • Entourage : Note d’un co-musicien Jean Baptiste Staebler




PÉDIGRÉE DU PÉDOPHILE

  • En 2005 : alors directeur de colonie de vacances en Angleterre, il attenta à la pudeur de six enfants. Il les observait se doucher ou bien encore essayait de retirer leurs slips pendant qu’ils dormaient.
  • En 2006 : Il fût condamné à 15 mois de prison pour attentat à la pudeur et agression sexuelle sur mineur par un tribunal anglais.
  • En 2007 : il sort de prison et rentre en France. Et c’est le 9 mars 2007 que Richard A. présente sa copie de sa condamnation aux membres de la commission et qu’une chose d’une extrême gravité fût décidée : l’autoriser à enseigner de nouveau ! Dans une enquête de France 2 pour l’émission « complément d’enquête » nous apprenons pourquoi les trente-cinq membres de cette commission, à l’unanimité, n’ont pas révoqué un pédocriminel qui sortait de prison « La commission s’est basée sur la parole de l’enseignant, qui évoque des “gestes mal interprétés”. Et a laissé de côté le jugement britannique… parce qu’il est britannique (et rédigé en anglais). “On s’est dit : c’est la folie pudibonde des Anglais, obsédés par la pédophilie”, explique l’interlocutrice de Jean-Karl Lambert. “Et quand vous avez appris que ce monsieur était interpellé pour agressions sexuelles sur mineurs ?” questionne le journaliste. “J’ai dit merde. Merde, le dossier était mal monté.” On a du mal à imaginer que cette commission n’ait pas traduit cette pièce judiciaire et s’est basée sur les mensonges d’un pédo ! L’administration conclut à l’unanimité de ses 35 membres à l’absence de sanction disciplinaire contre Ankri n’ayant pas de preuves assez importantes pour l’écarter. Voilà la responsabilité de l’éducation nationale ! Il sera ainsi réintégré et muté au collège de Villemoisson-sur-Orge, à seulement 4 km de son précédent collège, ben voyons.
  • En 2016 : des jeunes découvrent un téléphone dans un buisson sur le parking du centre commercial Market Avenues de Corbeil-Essonnes. Dedans, des milliers d’images et vidéos pédopornographiques et captures d’écran. On y voit Ankri dans des échanges de nature sexuelle avec un mineur. La police identifiera Ankri via des caméras de surveillance installées sur le parking, une voiture suspecte rôdant sur le parking à la recherche de quelque chose. La victime découverte dans le téléphone d’Ankri était un jeune Rom de 9 ans qu’il aurait rencontré sur le parking. Ankri avait ensuite filmé l’agression du petit Rom dans sa voiture après lui avoir donné 4 euros. D’autres photos retrouvées dans le téléphone montreront la même victime alors dans un appartement. Il échangeait avec d’autres pédophiles sur des forums des photos et vidéos mais aussi des bonnes adresses comme des plages naturistes, des piscines et saunas en France et à l’étranger afin de rencontrer de jeunes garçons. On apprendra également qu’il voyagea plusieurs fois en Asie et avait également un contact en Chine.
  • Suite à cette enquête, les enquêteurs remontront jusqu’à un ancien élève d’Ankri à qui il donnait des cours de guitare. L’agression sexuelle fut réglée à l’amiable à l’époque avec les parents de la victime. L’épouse de Richard étant elle-même enseignante, les implorant de ne pas ruiner leur future vie de famille. Une Duhamel avant l’heure.
  • En 2021 : Ankri comparait devant le tribunal d’Evry avec Jean-Pierre P, 67 ans, rencontré sur le net, encore un pédophile. Ils sont poursuivis suite à l’affaire de 2016 pour détention d’images pédopornographiques et corruption de mineurs. À l’audience Ankri reconnut son attirance pour les jeunes garçons depuis plus de 40 ans et s’excusera en clamant son intention de se soigner, pas seulement deux ou trois ans mais le reste de sa vie. Son avocate Louise Tort signalera que son client se soigne déjà, est dans un groupe de parole et pense à la castration chimique, rien que ça. Ankri prendra 6 ans ferme tandis que son complice Jean-Pierre P prendra 10 mois avec sursis. Les associations qui se sont constituées partie civile recevront 16.000 euros. 




COMBIEN DE VICTIMES POTENTIELLES ?

Selon les dires d’anciens élèves d’Ankri, celui-ci aurait abusé de bien plus d’enfants comme le montrent ces témoignages : “On devait se laisser toucher la vessie pour aller aux toilettes pendant les cours de Math” relate Damien qui l’avait à Sainte-Geneviève en 5e en 1990. Je ne vais pas faire un concours d’anatomie mais le pubis et la vessie c’est kif-kif. D’autres confirmeront et diront également : “Il passait sa main sur les vêtements au niveau de la vessie pour regarder si c’était gonflé et si on avait vraiment envie. On était plus en primaire, on n’était plus des enfants, il y en a que ça gênait et ça a été rapporté à d’autres profs. Nous avions signalé son comportement dérangeant à des pions et au CPE”, affirme même Greg qui l’avait côtoyé dans une autre classe et année que Damien, début des années 2000. On nous a répondu à l’époque que ces gestes n’étaient pas répréhensibles, juste dérangeants. Vladimir expliquera qu’”il prenait sa douche avec nous nus après le sport, ce qu’aucun autre prof n’a jamais fait”. Suite à l’explosion dans les médias de l’affaire, la ministre de l’époque Valaud-Belkacem reconnait les faits et promettait que la lumière sera faite sur ce dysfonctionnement. Nous l’attendons toujours. Cette affaire n’est qu’une de plus sur la liste de l’omerta encore trop souvent présente au sein des institutions en charge d’enfants, le laxisme de ces dernières à l’égard des risques de violences sexuelles sur des mineurs n’est plus à prouver. Une communication saine reste essentielle afin de garder le contact avec son enfant. Si on attend que d’autres les protègent alors rien ne se fera.



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