Qui est-il ?
Il est né à Angers et n’était pas destiné à une carrière politique et médiatique mais à 20 ans, en 1976, il fait une rencontre décisive à Tokyo : Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. Suite à ça, il intègre la maison Yves Saint Laurent en 1978 comme secrétaire général. Il gravit les échelons jusqu’à devenir directeur général adjoint en 1997. En 1999, il rejoint le groupe LVMH en tant que directeur de la stratégie. En 2016, il quitte ses fonctions au sein du groupe. Il a co-fondé le magazine Têtu avec Pierre Bergé, Didier Lestrade et Thomas Doustaly. Il fut également secrétaire général du Sidaction lors de sa création aux côtés de Line Renaud et de Pierre Bergé. Auteur de « Père comme les autres » Il a milité dans plusieurs associations LGBT : Arcade sida , Ensemble contre le sida, Sidaction, Sol en Si , Act’up, Pro- choix, Sos Homophobie et le Centre gay et lesbien.
CHRISTOPHE GIRARD ET SON ENTOURAGE :
Nous avons un personnage très présent dans la propagande LGBT, qui a su se placer auprès de Pierre Bergé, lié à l’affaire Majorelle au sujet de laquelle son ex amant Fabrice Thomas, a dévoilé des faits abjects. Yves Saint Laurent, pour rappel, est l’auteur de « La vilaine Lulu » une B.D pédo-satanique. Pourtant à cette époque dans les années 80 / 90, il n’était pas très médiatique jusqu’à ce qu’il se lance en politique. En 1998, on le retrouve dans le partie des Verts, aux côtes de … Daniel Conh-Bendit, le pédocriminel qui expliquait sur les plateaux télé et dans ses écrits dans « Le Grand Bazar », publié en 1975 que se faire déshabiller par un enfant « c’est formidable ». En 2012 et 2013, il soutient activement la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, également appelée « Mariage pour tous ». Il organise plusieurs débats au sein de la mairie du 4e arrondissement, avec la présence, entre autres, de Christine Boutin, Caroline Fourest. Et pour fêter la victoire de l’adoption de cette loi le 23 avril 2013, il initie l’organisation d’une fête sur le parvis de la mairie du 4e en présence de Patrice Chéreau, de la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton qui jouera des chants yiddishs pour célébrer cette victoire. Il est ami avec Patrice Chéreau et sera à l’initiative d’une rue au nom du réalisateur dans le quartier du Marais. Rappelons qui est Patrice Chereau : dans le journal « le Monde » du 23 mai 1977, Chéreau lance un appel pour la révision du code pénal à propos des relations mineurs-adultes. Cet appel réclame une réécriture des dispositions du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et mineurs de quinze ans afin de les rendre moins strictes. Patrice Chéreau se retrouve aussi dans la liste des signataires qui étaient aux côtés de l’écrivain Gabriel Matzneff et du romancier, journaliste à Libération et membre fondateur du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) Guy Hocquenghem, le militant pédophile. Leur slogan était: « ‘Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit ! ».
En 2017, il est chargé du projet Culture dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne. Vincent Peillon, celui qui est à l’origine de «la création du programme “ABCD de l’égalité”, qui s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants, vise à déconstruire des stéréotypes de genre.» (Site du ministère de la Santé, décembre 2012) C’est-à-dire détruire l’identité sexuée. L’école est censée instruire, et non éduquer les enfants. A l’occasion de l’ABC des égalités il avait déclaré « Le but de la morale laïque est d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » et « ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le catholicisme ». Et actuellement, depuis le 28 juin 2020, il a été élu conseiller de Paris dans le 18e arrondissement auprès de Anne Hidalgo. Comme vous pouvez le constater, toute la vie militante politique et culturelle de Christophe Girard est parsemée de fréquentations et d’amitiés, soit pro prédophiles, soit pédophiles ou dans la déconstruction sexuelle des enfants. Et il persiste et signe avec la pose d’une plaque commémorative de Guy Hocquenghem qui avait été inaugurée en janvier 2020, au 45, rue de Plaisance dans le XIVe arrondissement de Paris par Anne Hidalgo, qu’ils ont dû retirer après la pression des partages de cette info sur les réseaux sociaux des combattants anti-pédos et de la dégradation de la plaque par l’association « Les Grenades ». Source : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11.
ACCUSATIONS CONTRE CHRISTOPHE GIRARD DANS DEUX AFFAIRES :
Parlons maintenant des affaires récentes qui se sont succédées et qui l’ont obligé à démissionner de ses fonctions de conseiller de Paris du 18e arrondissement. La première s’est passée durant « l’affaire Matzneff » en février 2020 avec les révélations sur la nature de son amitié avec le pédocriminel Gabriel Matzneff . Rappel des faits : le 2 janvier 2020 paraît le livre « Le Consentement » de la directrice des éditions Julliard, Vanessa Springora, qui narre l’emprise vécue par cette femme lorsqu’elle avait 14 ans, entretenant une « relation » – un consentement qui ne peut être éclairé, explique-t-elle – avec Gabriel Matzneff, un écrivain qui avait 35 ans de plus qu’elle. Une enquête est alors ouverte. Nous apprenons alors que Christophe Girard l’a nourri et logé pendant deux ans dans un hôtel avec une adolescente de 14 ans, toutes les notes furent payées par la fondation Yves Saint-Laurent. Nous découvrons également que l’ex ministre de la santé sous Jacques Chirac , Michèle Barzach, a été auditionnée en tant que gynécologue ayant prescrit la pilule aux jeunes filles que l’écrivain lui amenait dans son cabinet. En août 2020, deuxième affaire pour l’élu chargé de la culture, à la mairie de Paris, avec l’accusation d’agression sexuelle de par un Tunisien de 46 ans, Aniss Hmaïd. Je cite un extrait de l’article du New York Times « Dès l’âge de 15 ans, lorsqu’ils se sont rencontrés en Tunisie, M. Hmaïd a été entraîné par M. Girard dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé des blessures psychologiques durables, a affirmé M. Hmaïd au New York Times, rendant publique son histoire pour la première fois.Il affirme que M. Girard a abusé sexuellement de lui quand il avait 16 ans et l’a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes.En échange, affirme M. Hmaïd, M. Girard l’employait parfois comme domestique dans sa résidence d’été dans le sud de la France et lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent dont il était l’un des principaux dirigeants avant d’entrer en politique.“Il a profité de ma jeunesse, de mon jeune âge et tout ça pour ses plaisirs sexuels,” s’insurge M. Hmaïd depuis sa maison en banlieue parisienne. “Ça a détruit ma vie en fait. Aujourd’hui je me considère comme une terre brûlée.” Source : 1, 2, 3, 4, 5, 6.
LES DECLARATIONS DE CHRISTOPHE GIRARD SUR DES ABUS SEXUELS DURANT SON ENFANCE :
A l’occasion d’une intervention sur le plateau de la chaine CNews sur le sujet des révélations d’abus sexuels dans le milieu du patinage de Sarah Abitbol, Pascal Praud lui demande son avis. Il parle alors des attouchements sexuels dont il a été victime enfant par un homme d’église , l’Abbé Godard à Angers et qu’il ne s’était pas confié à ses parents à l’époque. Il le raconte dans son livre « La défaillance des pudeurs ». Que penser de cette confession ? Cela est sans doute vrai. Certains spécialistes des traumas d’ordres sexuels disent que le schéma peut être reproduit mais l’analyse ne peut pas être faite ici. Quoi qu’il en soit, abuseurs précédemment abusés ne change rien au fait que ce soit le présent qui compte. Et aujourd’hui, c’est l’étiquette de pédophile et non de victime qu’il faut retenir. Point final.
UPDATE NOVEMBRE 2020
Suite à l’article paru dans le New York Times, où Aniss Hamaïd affirmait que Christophe Girard l’avait violé lorsqu’il était mineur et qu’il travaillait pour ce dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête le 18 aout 2020 pour «viol par personne ayant autorité» afin d’examiner ces accusations . Durant ces trois mois de procédures, les enquêteurs ont d’abord entendu le plaignant qui n’avait pas souhaité porter plainte et ensuite Christophe Girard, interrogé en audition libre par la brigade de protection des mineurs. Le 25 novembre 2020, le parquet de Paris a délibéré. Il a classé sans suite la plainte du fait de la prescription de l’action publique…. Pédojustice… Source.
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