L’appellation « opération délirio » a été donnée par des médias car elle a choqué sur différents aspects. Un réseau d’échanges de films pédopornographiques ainsi que des « red room » sur le dark net ont été découverts en Italie. L’enquête a débuté à l’automne 2019, avec le signalement d’une mère qui a découvert, sur le téléphone de son fils de 15 ans une vidéo d’un enfant subissant des violences sexuelles, à Lucques en Toscane. Le téléphone portait également divers fichiers du dark web qui comprenaient des vidéos de mutilations, de décapitations et de suicides d’humains et d’animaux. L’opération a été coordonnée par Antonio Sangermano, qui dirige le bureau du procureur du tribunal pour mineurs de Florence. Après plus de cinq mois d’enquête les policiers ont mis en lumière tout un réseau de partage de fichiers multimédias constitués de séquences très «hard» d’enfants et de photos de décapitations et de mutilations, souvent accompagnées de la symbolique nazie. Certaines vidéos étaient réalisées par des mineurs agressant sexuellement d’autres mineurs allant jusqu’à 3 ans. Il y a également des accès à des « red room ». Pour ce commerce d’êtres humains, il y a eu l’implication d’applications de messagerie instantanée comme Whatsapp, Telegram et d’autres réseaux sociaux. Les perquisitions ont ensuite été menées par la police postale et coordonnées par le CNCPO (Centre national contre la pornographie enfantine en ligne) – contre des mineurs résidant à Pise, Lucca, Cesena, Ferrara, Reggio Emilia, Ancône, Naples, Milan, Pavie, Lecce, Varèse, Rome, Potenza et Vicence. Les preuves irréfutables proviennent toutes des téléphones portables et des ordinateurs saisis. Cela s’est soldé après plusieurs arrestations de 25 personnes (19 mineurs et six de plus de 18 ans) La particularité de cette affaire, les âges des utilisateurs : des mineurs de 13 à 17 ans et le mode de paiement des clients : la crypto monnaie. La pseudonymité des crypto-monnaies et le manque de contrôle gouvernemental sur celles-ci les rendent adaptées aux criminels.
Ce qui est très suspect, c’est le fait qu’aucun adulte (comprenez ici, les personnes en charge de ce réseau pédo) ne semble avoir été arrêté. Encore une fois, on ne peut que penser qu’il s’agit de personnes dont la police et les gouvernements ne veulent pas partager les noms. Il ne fait AUCUN doute que les dirigeants de ce réseau étaient des adultes. Personne ne nous fera croire que toute cette organisation a été créée par des enfants et des adolescents… En parallèle, on constate que c’est toujours les mêmes supports qui sont utilisés pour ce commerce de l’horreur et se pose la question de la responsabilité pénale des ces réseaux sociaux. Mais jamais ils n’ont été obligés de faire le ménage dans leur application. Au lieu de voter une loi dans ce sens, c’est l’utilisateur internet qui n’enfreint pas la loi qui est dans le viseur. Inversion des valeurs avec la loi Avia qui aurait pu être adoptée et la feuille de route du nouveau garde des sceaux, Dupont-Moretti dans laquelle il explique qu’il souhaite vraiment faire cesser l’anonymat sur internet. Et j’ajouterais que la censure qui sévit sur Youtube ou Facebook sur les sujets qui traitent de pédocriminalité et le dévoilement des plans mondialistes et sataniques, alors que les chaines et comptes pédophiles pullulent et restent ouverts, sont aussi des éléments qui démontrent le pouvoir des réseaux…
Étrangement et au même moment, d’autres réseaux tombent en Italie. Un ménage serait-il en train de prendre forme ? Nous sommes dessus.
#Fsociety