Olivier PARENT et le Collège Stanislas



Parcours classique d’un pédo, Olivier PARENT a toujours occupé des postes lui permettant d’être en contact avec des enfants.

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UPDATE D’UNE SOURCE EXTERNE EN DATE DU 1O MAI 2021 :

M. Parent étant ami proche du président de l’Association familiale des papillons blancs de Denain, Alain Croix, ancien de la gendarmerie. Il s’est vu offrir un poste de cadre au sein de l’ESAT « Les Ateliers de l’Ostrevent » à Denain. Poste créé spécialement pour lui. Il y a travaillé de Juillet à Décembre 2020 en CDD, il devait signer son CDI mais les articles sortis dans le figaro, L’ étudiant et Le monde ont fait renoncer Alain Croix à l’embaucher.A titre personnel, je suis choqué de voir qu’aucune information n’avait été prise par le président de l’association, responsable et décisionnaire de l’embauche des cadres, sur le passé d’Olivier PARENT.

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D’abord cadre éducatif pendant 17 ans au lycée Saint Martin de France à Pontoise, il prend la direction de l’internat de l’Institut Saint Lô à Agneaux en Normandie pendant 2 ans. Et là, monsieur ne se satisfait plus d’un internat puisque c’est d’un établissement socio-éducatif, Marcel Callo, dont il deviendra directeur adjoint. Callo appartient aux Apprentis d’Auteuil, déjà connus pour de nombreuses affaires pédo. Est-ce une institution poubelle pour les pédos à protéger, à recaser ? Quatre ans plus tard, en 2013, il est recruté par Daniel CHAPELLIER le directeur du collège Stanislas, au poste de préfet d’internat de « Stan » jusqu’en 2018, avec sous sa responsabilité, 400 garçons âgés de 16 à 20 ans de l’internat Ozanam. Olivier PARENT était aussi le professeur de musique du collège des garçons à Stanislas, c’est à lui qu’incombait la formation des solistes pour les messes, il les faisait répéter dans son bureau. Les faits de cette affaire remontent à 2018 lorsque le collège fait changer ses logiciels de surveillance. Le service informatique fait remonter à la direction qu’Olivier PARENT avait regardé des centaines d’heures d’images et de vidéos de viols d’adolescents sur son ordinateur professionnel, des adolescents vraisemblablement du même âge que ceux côtoyés par Olivier PARENT au collège Stanislas. Il est licencié à la Toussaint 2018 (jugement des prud’hommes). Le 6 Décembre, une enquête est ouverte, classée sans suite par le parquet de Paris, le 9 avril 2019. Le rectorat convoque alors une première commission disciplinaire, annulée pour vice de forme, puis une seconde. Entre-temps, fin mai 2020, Olivier PARENT démissionne de l’éducation nationale. Jugé le 9 Juin 2020 en première instance aux prud’hommes : préjudice causé à Stanislas, il est condamné à verser 12 000 euros de dommages et intérêts. Bien-sûr, Olivier PARENT fait appel. On imagine qu’il est LIBRE.



En 2016, quatre anciens étudiants décrivent des abus. L’un d’eux a été frappé. Un autre a été insulté et brutalisé physiquement. Un autre a reçu un coup de cravache sur la cuisse. Un élève a été frappé à l’épaule et a subi des propos racistes, « sale étranger ». Un étudiant a été frappé à la nuque parce qu’il portait « un bermuda avant la rentrée ». Un autre élève a quant à lui décrit le harcèlement et la violence que lui a fait subir Olivier PARENT : « il m’insulte en continu : petit con, abruti, cassez-vous, puis parfois il fait volte-face et me dit « vous êtes intelligent / vous êtes beau ». Cette double mesure, ces compliments et ces insultes, c’est très violent. Dans la cour, il m’a pris par le cou, m’a plaqué contre le mur, m’a étranglé. J’étais tétanisé. » Au regard de ces témoignages relatant des « relations toxiques » et une « emprise morale » du préfet d’internat, le directeur de Stanislas en 2018, Frédéric GAUTIER, fait un signalement au parquet de Paris le 25 Septembre 2020. Mais quatre ans plus tard … Ce n’est qu’en Novembre et après l’alerte du père d’un des élèves, que le diocèse de Paris – tutelle de Stanislas – émet son signalement en la figure de l’évêque auxiliaire Thibault VERNY. Le 17 Novembre 2020, le parquet de Paris lance une enquête du chef d’agression sexuelle par personne ayant autorité, de violences dans un établissement scolaire et harcèlement moral. L’enquête est confiée à la brigade des mineurs. La police avait déjà enquêté à Stan… en 2017 suite à une plainte déposée en 2016 par un ancien élève, violé par Olivier PARENT lors d’une colonie de vacances en 1983. Verdict ? Prescription… pédojustice, pédosystème et pédomagistrature.




Collège Stanislas : combien d’affaires ?

À partir de 1994, les frères de Saint-Jean sont les aumôniers au collège Stanislas. Jusqu’à ce que… des revues, des cassettes et des instruments sadomasochistes soient retrouvés dans l’appartement qu’ils occupent. En 2000, le cardinal LUSTIGER signe une nouvelle convention avec l’établissement catholique et ne renouvelle pas le bail des Frères de Saint-Jean : l’aumônerie du collège Stanislas leur est retirée. La brigade des mineurs ouvre une enquête, les frères de Saint-Jean sont interdits d’antenne sur Radio Notre-Dame et KTO Télévision.

  • En 1998 : Jean-Yves AMOROS, diacre et directeur de l’association Loisirs-Culture-Stanislas, en poste à Stanislas pendant 32 ans. Il logeait dans son appartement de fonction au sein-même de l’enceinte du collège, jusqu’à son interpellation en 1998. Les faits : lors d’un stage à Courchevel au cours de l’été 1986, AMOROS tente d’abuser de Nicolas, un de ses élèves. Ce n’est qu’en mars 1998 que Nicolas, devenu adulte, réussi à se confier à la brigade des mineurs de Paris. Au cours de l’audience, d’autres faits similaires, antérieurs et postérieurs à ceux qu’a subi Nicolas, sont révélés. AMOROS reconnait avoir fait des fellations à un élève de 14 ans. L’explication de son avocat, Henri LECLERC en 2003 va vous faire frémir : « La loi vous interdit de le condamner, même si vous trouvez cela injuste au vu des faits qu’il a reconnus. C’est un abuseur sexuel, oui, mais pas un violeur. Vous devez l’acquitter. » Quand Nicolas est allé demander des explications à la direction de Stanislas, l’école lui a répondu : « tu as beaucoup souffert, c’est vrai. Tu seras peut-être un jour béatifié. » Dans son réquisitoire, l’avocat général, Alain JUNILLON, dénonce « la loi du silence » qui entoure cette affaire. D’après lui, le « penchant pédophile  » d’AMOROS était connu dans l’établissement. Il demande à la cour de reconnaître Jean-Yves AMOROS coupable, jugeant inacceptable qu’un homme puisse casser « un adolescent pour combler un vide affectif ». Quant à Henri LECLERC il a plaidé l’acquittement de son client, estimant que la preuve n’avait pas été formellement établie, et qu’il n’y avait eu « aucune insistance » de la part de l’accusé. Ah bon… En Septembre 2003, la cour d’assises des Yvelines reconnaît Jean-Yves AMOROS, 58 ans, coupable de tentative de viol sur un élève et le condamne à sept ans de prison. Il est libre actuellement.
  • En 2001, le collège Stanislas a fait l’objet d’une nouvelle enquête judiciaire du Parquet de Paris, suite à des dénonciations d’Henry HUDE à propos de « surfacturations » et de « travail au noir ». Henry HUDE découvre des contrats de nettoyage des chambres de l’internat passés avec une filiale de la Générale des eaux : la facture, de 310 francs par chambre, avait été ramenée par ses soins à 46 francs seulement, avant rupture totale avec Vivendi. Soit 3 millions de francs (457 000 euros) économisés chaque année. L’enquête est restée sans suite. Henry HUDE s’est aussi interrogé à propos d’un versement de 10 millions de francs accordé par Francis BOUYGUES au début des années 80. En 2018, le collège Stanislas organise une conférence sur la chasteté des homosexuels …. plus ils sont homophobes en public, plus ils sont pervers et homosexuels en privé… ça marche au Vatican comme dans les établissements catholiques. Errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Et que dit le collège ? du gros blablabla d’éléments de langage peaufinés sous média-training. On aurait tendance à attendre d’un établissement qui accueille des enfants qu’il se place du côté de ses élèves. On s’attend à ce qu’un collège protège ses élèves. Mais ce serait se tromper. Nous sommes à Stan. Et dans la presse, le collège plaide l’ignorance. L’équipe pédagogique aurait « découvert le motif de cette enquête policière lors du jugement des Prud’hommes, bien après le licenciement de Olivier PARENT » Bien sûr. D’après le collège, Olivier PARENT était « quelqu’un au style de management très autonome. Il avait des horaires décalés, il était célibataire et très impliqué dans son travail, il était considéré comme « caractériel ». Un enseignant parle de « son caractère très autoritaire, visiblement pas adapté à sa fonction. Mais personne n’avait en revanche connaissance d’un quelconque abus sexuel, ni de violences ». Bien sûr… Frédéric GAUTIER, dit qu’Olivier PARENT avait une volonté de « toute-puissance », racontant qu’il pouvait virer les étudiants à sa guise, qu’il avait tous pouvoir sur eux « mais à cette époque-là, je n’en avais évidemment pas connaissance. J’ai découvert cela après son licenciement ». Evidemment. Olivier PARENT, sans gêne, aucune, poursuit l’établissement au conseil des Prud’hommes et fait appel en Juin 2020 après que sa première plainte ait été rejetée. Les parents ne seront même pas informés qu’un déviant pédosexuel rôdait autour de leurs enfants à l’internat ; c’est un mail qui leur est adressé. Les parents apprennent que le préfet d’internat a été licencié pour « faute grave ». Frédéric GAUTIER : « il était impossible, pour des raisons juridiques (secret de la vie privée), de révéler le motif du licenciement. » Ah…
  • 1997-2001, Directeur du collège Stanislas : Henry HUDE. Normalien. Licencié en Septembre 2001 après avoir dénoncé « d’énormes erreurs de gestion », qui auraient coûté « près de 60 millions de francs en dix ans » dans une lettre à la Cour des comptes, au procureur de la République ainsi qu’au rectorat de Paris. Henry HUDE : « A mon arrivée, en 1997, j’ai découvert que le nettoyage des chambres et les repas à la cantine étaient facturés à des prix anormalement élevés par rapport à ceux du marché. Nous avons réussi depuis à faire de 6 à 7 millions d’économie par an en changeant simplement de prestataire. » Depuis, HUDE a fondé et dirige le centre « Éthique et environnement juridique » aux Écoles militaires Saint-Cyr-Coëtquidan, au sein du Centre de recherches des écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan (CREC). Il est cofondateur et membre du conseil de direction de la Société internationale d’éthique militaire en Europe (EURO-ISME). Dominique GIRARD, ancien élève et président de Stanislas SA société propriétaire et gérante de l’établissement (en 2001), vis-à-vis du licenciement de Henry HUDE : « c’est vrai, le système de sous-traitance antérieur était un peu cher, mais toute gestion a ses défauts ».
  • 2002 à 2015, Directeur du collège Stanislas : Daniel CHAPELLIER. Il connait Olivier PARENT depuis les années 90. Ils ont travaillé ensemble à l’internat de Saint-Martin-de-France (Val-d’Oise). Pour CHAPELLIER, seule la réussite de l’enfant importe et non la réputation d’un établissement. Bon bah c’est bien joué, parce que la réputation de Stan maintenant… c’est celle d’un vivier de pédocriminels. CHAPELLIER se donne la mission d’inculquer aux élèves « le sens de l’effort » et du « dépassement de soi », une « exigence fondamentale », un « respect d’autrui nécessaire aux relations humaines », selon lui.. CHAPELLIER a aussi été directeur du collège de Juilly. D’après un arrêté de Décembre 2019, CHAPELLIER serait assesseur titulaire du tribunal pour enfants de Paris. En juin 2020, Daniel CHAPELLIER est posté au lycée Saint-Jean-de-Passy. L’établissement est en crise depuis les licenciements de Jean DUCRET (préfet du cycle terminal) et François-Xavier CLÉMENT (directeur du lycée). François-Xavier CLÉMENT limogé pour « pratiques managériales dysfonctionnelles portant atteinte à la santé et à la sécurité physique et psychique des collaborateurs ». CLÉMENT était reconnu pour son goût de « l’éducation intégrale », la promesse d’une formation du « cerveau, mais aussi [du] cœur et [de] l’âme ». Depuis 2015 il y a un turn over impressionnant à St-Jean-de-Passy.
  • 2018, Directeur du collège Stanislas : Frédéric GAUTIER. Parcours basique : armée, philosophie. En 2004, GAUTIER est le coordinateur en charge du congrès Paris Toussaint. Il sera délégué général pour l’organisation de la venue du pape à Paris et occupera un poste de cadre à St-Joseph à Reims. En 2018, GAUTIER est à la tête du collège Stanislas. Dans une vidéo publiée sur YouTube quelques semaines après le renvoi d’Olivier PARENT, Frédéric GAUTIER fait valoir le verbe « accueillir » comme leitmotiv de l’établissement. D’après lui, « accueillir, pour exprimer combien nous sommes attentifs à la qualité de la vie des élèves et des adultes à Stan ». La qualité de vie des élèves ? Hmmm. Le directeur adjoint « Stan » en 2018 est Jean-François CANTENEUR, celui-là est maintenant directeur de l’enseignement catholique du diocèse de Paris.

Stanislas, c’est le collège dans lequel font leur scolarité, entre autres : Alain SORAL, Edouard BAER, François CLUZET, Francis & Martin BOUYGUES, Carlos GHOSN, Christian DIOR, Jean-Michel BLANQUER, François BAROIN, Albert I, Jacques LACAN…


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