UPDATE/12.11.20 Une honte! La Cour d’appel de Versailles a décidé de maintenir la qualification du viol de Julie en « atteintes sexuelles » !! Les pompiers sont donc hors de cause mais Julie, quant à elle, continuera à porter sa souffrance dans le mépris le plus total.
Voici l’histoire de Julie, 13 ans au moment des faits. Elle a de nombreuses crises d’angoisses et les pompiers viennent la secourir à plusieurs reprises entre 2008 et 2010. Jeune ado sensible et psychologiquement affaiblie, elle s’éprend d’un jeune pompier de 20 ans, Pierre, de la caserne de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). Julie lui plait, il décide de récupérer son numéro de téléphone sur la fiche d’intervention. Ils se voient chez elle en l’absence de sa mère. C’est là qu’il la viole pour la première fois. Un autre jour, il vient la chercher chez elle, prétextant à la mère de Julie l’emmener se balader dans un parc. Mais il n’en est rien. Il la conduit chez lui où deux collègues pompiers l’attendent. Autre viol… Ils font circuler son numéro de portable et son compte Facebook à toute la caserne. La suite : viols en réunion par toute la caserne… Une vingtaine de pompiers vont ainsi la violer en groupe durant 2 années, dans des caves, des parkings et même sur le capot d’une voiture…. Vivant l’horreur absolue, elle se voit prescrire des doses importantes de neuroleptiques, une dizaine d’antidépresseurs différents et des anxiolytiques. INUTILES ! Elle se sent tellement mal, salie qu’elle est prise de crises de tétanie, elle se scarifie et tente même de se suicider. Notez ceci : Sa détresse psychologique était telle qu’elle reçu 130 interventions, mentionne son avocat « sur la voie publique, à son domicile, à l’infirmerie de son collège, voire à l’hôpital pédopsychiatrique« . Petit à petit, elle tombe un peu plus bas. D’autant plus qu’à chaque fois qu’elle est hospitalisée, ce sont ces pompiers violeurs qui la transfèrent ! Julie finit par en parler à sa mère qui décide de porter plainte. Après 9 ans d’instruction, seulement 3 pompiers seront mis en examen, les autres étant considérés comme simples témoins.
Et comme si Julie n’avait pas suffisamment souffert, en juillet 2019, le juge d’instruction de Versailles renvoie l’affaire devant un tribunal correctionnel pour « atteinte sexuelle ». La raison? La juge qui siège, grâce à nos impôts, sur un fauteuil de la justice Française considère qu’il y a « un défaut de consentement insuffisamment caractérisé » et classe vite l’affaire. Mais comment il peut prétendre qu’une gamine de 13 ans peut être en capacité de signifier son consentement face à une bande de chacals affolés? Et ils sont intervenus plus de 130 fois, ils ne peuvent pas ne pas savoir qu’elle était fragile et vulnérable ! Certains auront même le culot de dire qu’ils ne connaissaient pas son âge … Mais, ils sont intervenus auprès d’elle au COLLEGE !! C’était donc évident qu’elle était mineure ! En apprenant la nouvelle, à bout de forces, Julie décide d’en finir en avalant plusieurs boîtes de médicaments. Elle tombe dans le coma et doit être intubée. Elle finira par sortir du coma mais elle reste très fragilisée, souffrant d’un trouble de stress post-traumatique.
Julie et sa maman, Corinne Leriche, ont été très soutenues par des associations. L’une d’elles, Enfance et partage, est représentée par Maître Fabienne FENART et partie civile depuis 2011. Jeudi 24 septembre 2020, les associationsNous Toutes, FEMEN, Osez le féminisme et des militantes anonymes se sont jointes à Julie et sa maman pour revendiquer la requalification des faits « d’atteinte sexuelle » qui est un simple délit, en « viols aggravés » qui est de l’ordre des assises. Mais non, arrêtez !!! Ce ne sont pas des viols sur une adulte, ce sont des viols sur une MINEURE ! Ces féministes viennent la ramener en grandes guerrières de la cause, faisant taire ce qui est de la pédocriminalité !!! Les pompiers mis en cause ne sont pas juste des violeurs, ce sont surtout des PÉDOS. Pourquoi tant d’énergie déployée pour étouffer qu’il s’agit bien de pédocriminalité ? C’est précisément là que vous comprenez le rôle de ces activistes que sont les féministes et leurs groupes. Installer la confusion, étouffer les faits en détournant l’attention et en pointant quelque chose (le viol) pour retirer du langage médiatique de l’affaire le mot « pédophilie ». De plus, la loi du 3 août 2018, portée par Marlène Schiappa, censée lutter contre les violences sexuelles et donc protéger les mineurs, ne fixe pas d’âge pour le non-consentement. On se rend vite compte que dans cette affaire cette loi n’a fait que permettre aux pédos d’évoquer le consentement de la victime afin de décriminaliser ces viols qu’elle a subi. Mesdames les féministes, n’y aurait-il pas dans ce constat un combat à mener ? Offusquez-vous, affichez-vous, soyez crédibles !
#Fsociety