LE PROCÈS DES VIOLS DE MAZAN : DES PÉDOCRIMINELS PARMI LES ACCUSÉS


L’affaire Gisèle Pélicot a débuté en septembre 2020 lorsque son mari, Dominique Pélicot, a été arrêté dans un supermarché par la police.
En effet, il marchait dans le magasin en filmant et en prenant des photos sous les jupes de plusieurs femmes. Il avait été signalé par ces femmes. Dès les premières heures de l’enquête, les policiers avaient consulté son téléphone portable et avaient trouvé des vidéos des abus sexuels sur Gisèle. Elle était droguée par son mari qui organisait des viols commis par des hommes qu’il recrutait sur des plateformes comme Coco.fr (fermé depuis juillet 2024).

Ils étaient mariés depuis 1973, et les faits ont duré 10 ans, de 2011 à 2020.
Le procès commence le 17 septembre 2024. Les premiers jours d’audiences ont révélé que des accusés étaient également poursuivis pour des chefs d’accusation de détention d’images pédopornographiques. L’un d’eux avait été condamné à 5 ans de prison pour le viol de sa fille.


Voici les éléments dont nous disposons :

  • Nicolas FRANÇOIS
  • 42 ans, journaliste correspondant local de presse. 4284 images pédopornographiques ont été retrouvées dans son ordinateur. Comparaît sous contrôle judicaire.
  • Christian LESCOLE
  • 55 ans, sapeur pompier, adjoint du chef de centre de secours de Valréas depuis 2019. Pompier depuis l’ âge de 18 ans. Il est le père de deux filles. Alors qu’il était déjà en détention, les enquêteurs interceptent une conversation, dans laquelle il demande, affolé, à son épouse de récupérer son ordinateur à la caserne car sinon, « on est parti pour des années ». La police avait donc perquisitionné la caserne pour saisir son ordinateur. Dans le disque dur du pompier, dont le pseudo était « Chris le pompier » sur les sites de rencontres qu’il fréquentait assidûment, les policiers ont exhumé 728 images pédopornographiques, et même retrouvé une négociation sur Skype avec une habitante de Metz pour qu’elle l’autorise à violer sa fille sédatée de 15 ans. Il est en détention provisoire au moment du procès.


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  • Karim SEBAOUI
  • Expert en performance informatique. Détention d’images pédo pornographiques. Il est en détention provisoire au moment du procès.
  • Cédric GRASSOT
  • 50 ans est un informaticien. Détention d’image pédos pornographiques. Il est en détention provisoire au moment du procès.
  • Thierry POSTAT
  • 61 ans, Entrepreneur dans le secteur du chauffage et de la climatisation à Salon De Provence. Il est en détention provisoire au moment du procès.
  • Mohamed RAFAA
  • 70 ans, habitant de la Rochelle. Déjà condamné à 5 ans de prison, en 1994 pour le viol d’un mineur de sa famille. Travaillait dans le milieu de la nuit. On apprend lors du procès qu’il était appelé  » Momo île de Ré » car les viols commis sur Gisèle PÉLICOT se sont déroulés sur l’île en mai 2019, dans la résidence secondaire de leur fille Caroline.
  • Redouane EL FARIHI
  • 55 ans, infirmier libéral. Il est l’aîné d’une fratrie de quatre enfants et décrit comme le pilier de sa famille. Accro à la masturbation, il multipliait les relations extraconjugales, les relations tarifées avec des prostituées et les expériences libertines alors qu’il était marié. Après un divorce, il se remarie. Avec cette deuxième épouse, ils commencent un projet d’adoption, qui s’est arrêté suite à cette incarcération. Les policiers avaient retrouvé des traces de recherches d’images pédos pornographiques dans ses historiques.



INFORMATIONS IMPORTANTES

L’expertise psychiatrique de Dominique PÉLICOT a été réalisée par le tristement célèbre psychiatre Dr Paul BENSOUSSAN. Nous citons un article sur le procès de Dominique Pélicot : Pour le psychiatre Paul Bensoussan, expert judiciaire, le mot-clé c’est « clivage ». « Dans une même personnalité, peuvent coexister des réalités différentes et incompatibles, qui coexistent néanmoins, d’où la cécité psychique de l’entourage », a-t-il expliqué à la presse après l’audience. « J’ai parlé de la banalité du mal, pour ne pas faire de l’accusé un monstre », a-t-il ajouté. Le Dr Paul Bensoussan est connu pour être la tête de gondole de « l’aliénation parentale » souvent appelé par son abréviation : le S.A.P.



Sur le sujet nous citons Ariane Bilheran: « Le syndrome d’aliénation parentale est contesté par de nombreux professionnels pour sa non scientificité et son utilisation perverse dans les enquêtes sociales de la protection de l’enfance « .

Ce concept à été théorisé par le pédopsychiatre américain, Richard Gardner, dans les années 80. Selon lui : « Le Syndrome d’Aliénation Parentale est un trouble qui survient essentiellement dans le cadre d’un litige à propos du droit de garde dans lequel un enfant, programmé par le parent prétendument aimé, entreprend une campagne de dénigrements à l’encontre du parent prétendument détesté.
Richard Gardner considérait aussi que la société avait « une attitude excessivement punitive et moralisatrice envers les pédophiles ».
Le S.A.P est employé dans les plaintes pour inceste par les avocats des mis en cause et par les experts auprès des tribunaux comme l’est Paul Bensoussan. Ce qui conduit à des décisions judiciaires qui d’une part, ne protègent pas l’enfant et de plus discréditent sa parole.

La Team Fsociety est attentive à la suite de ce procès. Nous ferons des updates si d’autres éléments sont portés à notre connaissance.