L’ABBÉ NICOLAS GLENCROSS : la scandale au coeur de la Mitterrandie



De 1946 à 1981, François Mitterrand a été bien plus que le représentant du département de la Nièvre. Entre ce territoire rural, ses habitants et lui, s’est instaurée au fil du temps une relation toute particulière, où la fidélité électorale a laissé place aux liens d’amitié, à un attachement profond et un respect réciproque.

Il avait choisi Château-Chinon pour faire sa première déclaration après son élection à la présidence de la République. Car c’est dans la chambre 15 de l’Hôtel du Vieux Morvan, à Château-Chinon, que François Mitterrand apprend sa victoire en 1981. 

Son amitié avec l’Abbé Nicolas GLENCROSS est apprise après son arrestation.


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ST LEGER-DES-VIGNES / ABBÉ NICOLAS GLENCROSS

PROFIL DE L’ABBÉ NICOLAS GLENCROSS :

D’origine anglaise, il a fait le petit séminaire à Nevers et ordonné prêtre en décembre 1938. Apprécié et adulé, ses paroissiens soulignent son allure svelte et son charme naturel. Il détonait au volant de sa Mini. Il a des hobbies : la photo et le dessin. Il aurait un lien de parenté avec la famille royale. Le père Glencross avait adopté cinq garçons en Colombie et au Pérou qu’il avait ramené de ses séjours. Dès leur majorité, ses garçons partaient vivre ailleurs alors Glencross retournait en voyage pour en ramener un autre.
Au moment de son arrestation, le père Nicolas Glencross s’occupait de Saint-Léger-des-Vignes de Decizes et de Champvert.

ARRESTATION :

Le 26 juin 1990 les gendarmes de Decize dans le sud du département procèdent à l’arrestation du Père NICOLAS GLENCROSS, alors âgée de 77 ans, à son presbytère de Saint-Léger-des-Vignes. Perquisition : un stock important de documents a été saisi. Il avait réalisé, en 40 ans, entre 20000 et 30000 photos pédo pornographique et des films en Super 8. Les garçons posaient nus dans des positions subjectives en contrepartie de 50 francs par séance.
Garde à vue de 24 heures à la gendarmerie du chef-lieu du canton et ensuite présentation devant le procureur de la République à Nevers. Il sera également entendu à la préfecture par des enquêteurs de la police judiciaire parisienne.
C’est une procédure inhabituelle.

Lors de son arrestation ses paroissiens le défendent bec et ongles. Personne ne croit en la culpabilité du Père Glencross. Des pétitions sont organisées pour le soutenir. Le 3 juillet 1990, 200 paroissiens se retrouvent pour une manifestation contre les journalistes qui relatent l’arrestation.

L’arrestation de l’Abbé Nicolas GLENCROSS fait suite à une saisie de magazines gays appelés « GAIE FRANCE » dans lesquels étaient publié des photos pédopornographiques. L’enquête appelée « TORO BRAVO » avait permis de remonter la filière et d’identifier leur provenance. Le lien avait été fait entre le directeur de la publication du magazine, Michel CAIGNET et l’abbé. Une perquisition avait été diligentée par la juge d’instruction de Paris, Catherine SCHOLASTIQUE. Malheureusement pas de procès, pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement. Il faudra attendre novembre 1994 pour relancer « TORO BRAVO » avec la découverte de cassettes vidéos pédopornographiques chez un cadre d’une grande entreprise. L’enquête avait débouché sur le démantèlement d’un réseau impliquant soixante-douze personnes. À sa tête Michel Caignet et Jean-Manuel Vuillaume.

NOTA BENE :

Géographiquement, nous aurions pu rajouter la Saône et Loire car quelques années après TORO BRAVO, ce département fût le théâtre du plus grand coup de filet de l’époque : l’opération ADO 71.
En juin 1997 elle avait mobilisée quelque 2500 gendarmes qui avaient procédés, en trois jours, à 814 perquisitions, 686 interpellations et présentés une centaine d’entre elles à un magistrat instructeur qui les avait mises en examen. Les gendarmes avaient opéré sur tout le territoire français, y compris dans les départements et territoires d’outre-mer. Ils avaient également saisi près de 400 cassettes vidéo et un millier de dépliants publicitaires.

QUI EST MICHEL CAIGNET :

  • Déjà fiché, condamné car présent dans plusieurs affaires de pédocriminalité précédentes. Mais c’est plus tard en 1996 qu’il sera incarcéré pour le réseau TORO BRAVO.
  • Avait rejoint le FANE ( Fédération d’action nationale et européenne ) un parti nazi plusieurs fois dissout, en tant que secrétaire.
  • Début 80 : il édite des magazines gays (Gaie France – Le Gay Pavois – Sparte etc…) distribués en kiosque. Apologies de la pédophilie, articles pro nazi et qui parlent de rites paganistes ou lucifériens.
  • Il était l’un des principaux responsables du Comité de célébration du centenaire d’Adolf Hitler.
  • En 1986, a dirigé le Mouvement européen, branche française du EuropÄische Bewegung, un groupuscule créé avec Kuhnen.
  • Président du Centre de Culture Européenne.
  • En 1981, il fut victime d’une agression de la part de militants juifs et défiguré par un jet de vitriol. L’un de ses agresseurs, alors en fuite, a été condamné par contumace à 20 années de prison.
  • Dans le cadre de l’affaire TORO BRAVO, il fût condamné à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis.
  • Fût l’ami et le principal relais en France de Michael Kuhnen, chef de file du néonazisme allemand, le fondateur d’une loge ORDO TEMPLIS ORIENTIS et qui mourra du sida en 1991.

À NOTER:
Lien entre Michel CAIGNET et Pierre CHANAL :
Michel CAIGNET fréquentait Pierre CHANAL (Les disparus de Mourmelon) car ils partageaient les mêmes accointances pour le néo nazisme et l’amant de CHANAL, Gilbert Duquesnoy, était un ami de CAIGNET. Duquesnoy était un voyant/medium sous le nom de « Mage Nathaniel » et avait installé son cabinet dans le 9ème. Il avait un carnet d’adresse de VIP comme le directeur d’une chaine publique qui fut impliqué dans l’affaire Doucé. Duquesnoy fût assassiné par Remy Roy, le tueur en série du milieu homosexuel, dît « Le tueur du Minitel« .

LE MAGAZINE GAIE FRANCE :

La forme juridique du magazine « Gaie France Magazine » a d’abord été édité par une Sarl du nom de « Les Éditions de la Flamme Païenne » (RCS 338795552), propriétaire de la marque commerciale Gaie France, puis par l’Association des Amis de Gaie France Magazine (JO 07.10.87) et enfin par l’Association Alexandre (JO 07.03.90). Ces deux dernières structures associatives ont la particularité d’être administrées par un conseil inamovible de deux membres : Michel Caignet et Edmond Barrat.

  • Fondateur : Michel CAIGNET
  • Rédacteur en chef : Jean-Philippe Fort alias Jean-Pascal Farinacci. Son pseudonyme fait référence au leader des squadristes et ministre d’État de Mussolini.
    • A été Conseiller municipal de Thiais sous l’étiquette RPR.
    • Il a été président du Centre d’Études Blühériennes du nom de Hans Blüher, théoricien de l’homosexualité et de la pédérastie, fondateur des Wandervögel et égérie des Jeunesses hitlériennes.
  • Rédacteur:
    • Veit A. Valkenhove. Spécialiste des ersatz des Jeunesses hitlériennes. Grand Maître de la Garde Blanche, une dans l’esprit blühérien.
    • Jacques André
    • Claudio Balmelli
    • François Geoffroy
    • Thibault L’Herminier
    • Cyril Martel
    • Luigi Morreti
    • Pascal Oricelli
  • Photographe: Bernard Alapetite, de son vrai nom Philippe DESNOUS, à été également rédacteur dans les revues : Défense de l’Occident, Initiative Nationale (Parti des Forces Nouvelles) et Éléments. Avait été condamné en 2000 à 3 ans de prison pour son implication dans le réseau TORO BRAVO. Il avait réalisé deux films avec le célèbre Cyril Legann alias Babar, un militant LGBT, ami de BHL et Arielle Dombasle : « Comme un frère » en 2005 et « Vincent River » en 2006.
  • Trésorier: Edmond Barrat. Ancien responsable des Abonnements d’ « Europe 2000″, la revue écologiste, ethniste et fédéraliste de Fabien Régnier (dont furent membre des responsables de la Ligue Lombarde et des milices fascistes Croates)

Gaie france

Activités culturelles:
Par exemple, le 24 février 1987, Gaie France fête son premier anniversaire au restaurant « La Ville de Quimper« .
Au programme « redécouverte musicale des mythes européens éternels » chantés par le Dr. Merlin qui prêche tour à tour « Faites l’amour et la guerre« , et également la nécessité du retour des immigrés dans leur pays afin qu’ils conservent leur culture.
Puis les lecteurs-adhérents furent conviés les 20 et 21 juin 1987 à célébrer le solstice, lors d’une « grande fête païenne » à Brancion. Folklore assuré par Pierre de la Crau, chef du Front de Libération des Gaules, et sous le pseudonyme de druide Hesunertus, Primat de l’Église Druidique des Gaules, une secte néonazie. Festivités incluses dans les « Assises Internationales des Druides et Celtisants de France » au menhir de Brancion.

Suite aux démarches du Projet Ornicar et à l’intervention de la CNCDH, Gaie France Magazine a été interdit à la vente aux mineurs, par arrêté ministériel du 27 mai 1992, pour « incitation à la pédophilie. Caignet en poursuivit la publication sous un autre titre « Gaie France nouvelle série » qui cessa sa parution en 1993.

ÉVÈNEMENTS CONCOMITANTS :

L’arrestation de Nicolas Glencross a eu lieu le 26 juin 1990 et la disparition du Pasteur Doucé, un autre protagoniste de la filière de distribution des photos pédopornographiques au profit des magazines, s’est produite le 19 juillet 1990. Ces deux évènements sont bien sûr liés et si une réelle enquête avait permis de mettre à jour les liens entre le Pasteur Doucé et l’Abbé Glencross, d’autres personnages du réseau bien plus en vue médiatiquement auraient été inquiétés.

LE PASTEUR DOUCÉ :

Joseph Doucé est né le 13 avril 1945 à Saint-Trond à la lisière de la province du Brabant, dans les Flandres belges, au sein d’une famille de paysans catholiques. Il fait son service militaire sur la base de l’OTAN de Limoges (France) où il aura le temps de perfectionner son français puis apprendra l’allemand, l’anglais et l’italien. Il quitte l’Eglise catholique à 22 ans. Après une année d’études pastorales et humanistes au Collège Stenonius (également connu sous le nom d’Europaseminär, un séminaire catholique romain aujourd’hui disparu) de Maastricht aux Pays-Bas, il commença sa conversion au protestantisme vers 1966. En 1970, il devient pasteur baptiste et officie dans les paroisses de Lens et de Béthune qu’il quitte à l’âge de 29 ans. Il étudie les problèmes pastoraux et psychologiques des minorités sexuelles à l’Université Libre d’Amsterdam dont il sortira avec un diplôme de « formation pastorale des cliniques de Hollande« . Il sera démis de ses fonctions de pasteur Baptiste suite aux célébrations de mariages entre hommes.

Après cette exclusion, il décida de créer à Paris en 1976, le Centre du Christ libérateur (CCL),qui avait pour but la défense des gays, des lesbiennes, des bisexuels, transsexuels, travestis, pédophiles et sadomasochistes. Les cotisations et les quêtes ne suffisent pas à couvrir les frais de sa revue. Il accepte alors un don mensuel de 5.000 francs du roi du cinéma porno des années soixante-dix.
Ce qui lui permettra, le 10 octobre 1976, d’inaugurer le « Centre du Christ Libérateur » dans son théâtre pornographique. Il y célèbre des offices religieux à l’attention des minorités sexuelles conformément aux concepts des baptistes les plus radicaux qui estimaient que l’évangile peut être annoncé partout, aussi bien dans un temple religieux que dans un centre commercial du sexe. Deux ans plus tard, il installe son « pastorat en faveur des minorités discriminées » au 3 bis rue Claireau dans le 17ème arrondissement de Paris et créé le bulletin Ilia (qui signifie : Il libère, il aime).

Joseph Doucé reçoit très rapidement le soutien d’avocats, de médecins, de psychologues, de pasteurs et de prêtres. Son carnet d’adresses comporte également Danièle Mitterrand et son Mouvement « France-Libertés« . Les membres de son conseil d’administration résident en Hollande, Allemagne, Israël, Espagne et France. Il était membre fondateur de l’International Gay Association qui regroupe une centaine d’associations dans le monde, de « l’International Lesbian Information Service« , du « Forum des Groupes Chrétiens Gais d’Europe » et de la « Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association« .

Le Pasteur Doucé est exposé dans de multiples branches du réseau pédocriminel Zandvoort. Il avait été l’amant de Philippe Carpentier, président du réseau C.R.I.E.S de 1982 à 1986. Il a appartenu à la Grande Loge de France dont il sera exclu en 1982 pour « agissements et propagandes en faveur de la pédophilie« . Après l’exclusion de Caignet en tant que gestionnaire des abonnements de « Gaie France« , il reprend cette fonction. Il avait ouvert une librairie appelé « Autres cultures » rue Sauffroy, située dans le 17ème arrondissement parisien, le 7 juin 1990.


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Le jour de sa disparition :
Le 19 juillet 1990, vers 20 heures 30, deux hommes sonnent au domicile du pasteur Joseph Doucé. Il a été exclu de l’église baptiste française depuis quelques années et a été rayé de l’annuaire de la Fédération protestante. Il vit donc en couple avec son ami Guy Bondar. Ce soir-là, le séminariste Arnaud, un jeune religieux, est également présent. Lorsque Joseph Doucé ouvre la porte, les deux hommes lui demandent de les suivre. Persuadé qu’il s’agit de policiers, il s’exécute.
Son corps nu, en décomposition avancée, sera retrouvé dans la forêt de Fontainebleau le 24 octobre 1990.
Nous apprenons que la ligne téléphonique de la librairie du pasteur fut placée sur écoutes du 12 et 30 juillet 1990. Jean-Marc Dufourg, l’inspecteur des Renseignements Généraux qui était chargé de l’enquête TORO BRAVO, a été accusé d’une bavure et pour se défendre avait engagé Jacques Verges pour avocat.
Jean-Marc Dufourg déclara « Ma véritable cible n’était pas le pasteur, mais un certain J.S., un individu déjà impliqué dans une affaire de pédophilie et qui fréquentait les lieux« . Les acronymes peuvent faire penser à John Stamford du guide Spartacus.
Le meurtre du pasteur est réapparu dans les médias en 1995, dans le cadre de l’enquête sur les écoutes téléphoniques de l’Élysée.

LES LIENS ENTRE NICOLAS GLENCROSS ET L’AFFAIRE SPARTACUS :

Nicolas Glencross était l’oncle de Peter Glencross, celui qui a été arrêté dans le cadre de l’affaire Spartacus à Brighton en Angleterre.

Le magazine :
Pour répondre à la demande des touristes gays, principalement issus des classes moyennes et supérieures, un pasteur Anglican britannique originaire de Brighton, John D. Stamford a fondé « Spartacus » en 1968 et a commencé à publier le Spartacus Gay Guide en 1970. Il sera rejoint par Frank Torey puis par Peter Glencross, un prêtre. Ce magazine avait pour but d’informer les lecteurs où trouver des bars, hôtels, saunas, plages ou des groupes de soutiens gays, ainsi que des mises en garde et indications légales dans les pays où ils n’étaient pas autorisé à s’afficher comme gays dans les lieux publics. Ces informations provenaient de voyageurs gays qui renseignaient John D. Stamford via des courriers de retour de leurs périples.
Sous la pression judiciaire Britannique, Stamford et ses deux associés, déménagent en Hollande où les moeurs pédophiles étaient plus acceptées.

À partir de 1975, le magazine est traduit en plusieurs langues et ainsi couvrira 150 pays. En 1981, l’ONG « Terre des Hommes » avait dénoncé leurs activités pro-pédophiles car un des membres de l’organisation installé au Sri Lanka, Timothy Bond, avait remarqué qu’énormément de touristes qui venaient pour exploiter sexuellement des mineurs avaient comme point commun qu’ils avaient le magazine « Spartacus » sur eux. L’ONG avait alerté les autorités Sri Lankaise et la presse internationale. Cela a amenée l’ONU à relayer l’alerte. Le magazine était discrètement codé, par un jeu d’initiales, à destination des lecteurs pédophiles qui comprenaient les messages et la ligne éditoriale de Spartacus ne cachait pas ses positions en faveur des relations sexuelles entre adultes et enfants. Des articles concernant les pays d’Asie étaient très explicites et l’on pouvait y trouver des photos d’adolescents dénudés.
Spartacus a continué de croître tout au long des années 1980 et, le 1er décembre 1986, il a été racheté par la plus grande maison d’édition gay d’Allemagne de l’Ouest, celle de Bruno Gmünder Verlag. Frank Torey, Stamford et Peter Glencross avaient créé « le Club Spartacus » qui fournissait à ses adhérents le Holidays Help Portfolios« , une liste précise des endroits pour les pédocriminels. Par exemple, dans le numéro de 1991 sur les Philippines se trouvait un chapitre « jeune clientèle » donnant des adresses où des relations sexuelles tarifées avec de jeunes garçons étaient possibles. Stamford lui même avait ajouté ces propres annotations dégoutantes stipulant qu’il avait testé ces lieux.


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BRUNO GMÜNDER VERLAG ET JOHN D. STAMFORD

En 1979, John D. STAMFORD décide de diversifier l’activité de son entreprise en créant une maison d’édition pour la littérature pédophile, en publiant le magazine Paedo Alert News (PAN) et en rachetant, en 1982, la Coltsfoot Press Inc. un éditeur spécialisé dans les livres pédophiles.

L’affaire :
Le 20 septembre 1993, John Stamford a été arrêté à Geel en Belgique pour possession de matériel pédopornographique. La perquisition a permis de trouver des carnets contenants plus de 30 000 adresses de clients du monde entier.
Le procès a débuté le 23 novembre 1994 devant le tribunal correctionnel de Turnhout en Belgique. Procès interrompu en l’absence du prévenu.
Le 19 avril 1995, John D STAMFORD a été renvoyé devant une cour d’assise. Les investigations avaient révélé un véritable réseau pédocriminel et des faits encore plus graves avec le témoignage d’un britannique accusant John Stamford d’avoir réalisé un film où un enfant philippin fût torturé, mis à mort et son cadavre aurait été enterré sous une maison en construction. Malgré cela, les clients n’ont jamais été inquiétés et aucune condamnation n’a été prononcée.
John D. STAMFORD est décédé le 30 décembre 1995, à l’hôpital de Geel, officiellement de mort naturelle, à l’âge de 56 ans.


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LES AVOCATS DE NICOLAS GLENCROSS :

  • L’avocat choisi par l’évêché : Maître Jean-François ROY
  • L’avocat choisi par Nicolas Glencross : Maître Jean-Pierre MIGNARD du barreau de Paris


QUI EST JEAN-PIERRE MIGNARD :

  • En 1989 élu conseiller municipal de Cosne Cours Sur Loire en 1990
  • Militant du parti socialiste
  • Plusieurs ministres en exercice comme clients jusqu’en 2001
  • Avocat de la Mairie de Paris
  • Proche du maire de Paris Bertrand Delanoé
  • Connaît très bien la Nièvre : il est né à St Cloud mais vis à Cosnes Cours Sur Loire à partir de ses 5 ans. Ses parents y sont originaires.
  • Très proche de François HOLLANDE, il est le parrain de 2 des enfants de François HOLLANDE et Ségolène ROYAL.


LES LIENS POLITIQUES DE NICOLAS GLENCROSS :

Durant la seconde guerre mondiale, Nicolas Glencross s’était lié d’amitié avec Robert Mitterrand (le père de Frédéric Mitterrand et frère François Mitterrand) qui lui avait fait la connaissance de Jean Védrine (le père de Hubert Védrine) au sein du Commissariat de Reclassement des Réfugiés de Guerre, sous le régime de Vichy. Ils formaient un quatuor, tous Pétinistes. Après la guerre, le prêtre reprend ses fonctions sacerdotales et sera affecté dans la Nièvre à Saint Léger Des Vignes et les trois autres commenceront leur carrière politique respective.

En 1976, quand Hubert Védrine souhaite suivre les pas de son père et s’essayer à la candidature, c’est tout naturellement que Jean Védrine fait jouer ses relations amicales en demandant à son ami, François Mitterrand, alors président de du conseil général de la Nièvre (il a eu plusieurs mandats de 1964 à 1981, jusqu’à ce qu’il soit élu président de la République Française), de lui trouver une commune dans son périmètre. Quoi de mieux que Saint Léger des Vignes où se trouve le presbytère de l’Abbé Nicolas Glencross qui servi d’adresse fiscale à Hubert Védrine, élu conseiller municipal de la commune de 1977 à 1995.

NOTE IMPORTANTE :

Hubert Védrine était conseiller municipal et avait comme adresse le lieu des productions de photos pédopornographiques au moment de l’arrestation de l’Abbée Nicolas Glencross.





 

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