GABON : Edgard Kapone à la tête d’un réseau protégé ?



Edgard Kapone accusé d’inceste, viol sur mineur, diffusion de photos pédopornographiques et de non-assistance à personne en danger.

Cet homme est un italo-gabonais de 53 ans, à la réputation d’homme violent et sadomasochiste. Perquisition de son domicile lors de laquelle la police découvre des revues, disques durs et vidéos pornographiques le mettant en scène en pleins ébats sexuels avec des hommes et des enfants. Ces hommes ne sont pas des rencontres occasionnelles, ce sont ses collègues. Et ils ne sont pas les seuls exposés sur ces vidéos. Kapone est filmé en train de violer un enfant, deux enfants, dont les siens. Ses collègues les violent aussi. C’est même pire que ça. Kapone et ses collègues organisaient ce qui est appelé une “tontine” au Gabon, plus clairement une tournante. Chacun des pédos amenait à tour de rôle son enfant, ses enfants et les offrait au viol aux autres. Immonde. Kapone est père de 12 ou 16 enfants selon les sources, de quoi nourrir l’appétit de ces malades affamés. L’ainé, Prince, a aujourd’hui 16 ans et c’est lui qui est à l’origine de la mise en lumière de ce réseau. Kapone dit de lui : «On a commencé par des attouchements et puis c’est parti comme ça, … J’ai abusé de mon fils. Ça fait quand même longtemps… Il a 16 ans aujourd’hui. Je n’ai pas forcé l’enfant. Je lui faisais des attouchements, et quand je lui demandais, il se laissait faire quoi !». « Le c*l de mon fils est plus doux que le kpêtou de ma femme. ». Greta Clarielle Marat-Abyla Tchandi, la présidente du tribunal des mineurs de Port-Gentil, organise des interventions dans les établissements secondaires afin, notamment, d’informer les élèves sur leurs droits et leurs devoirs envers leurs encadreurs et leurs parents. Une initiative que l’ainé de Kapone aura eu le courage d’utiliser. «Après notre passage dans l’établissement où apprend l’enfant, il est allé lui-même se confier à l’assistante sociale du lycée comme nous le leur avions demandé. C’est cette dernière qui nous a remonté l’information. Nous avons ensuite convoqué le père de l’enfant, mais ce dernier ne s’est pas présenté. La femme quant à elle s’est rendue injoignable au prétexte qu’elle avait quitté la maison et que le petit avait été récupéré par sa grand-mère maternelle, sa maman étant décédée». La nouvelle femme de Kapone, c’est Carine Eyang arrêtée pour «non-assistance à personne en danger». Il lui est reproché de ne pas avoir signalé les agissements du père ce dont elle se défend, affirmant ne pas être au courant ni avoir été témoin de quoi que ce soit. Elle vivait avec le père, était tutrice de deux de ses enfants depuis que leurs mères respectives étaient décédées, mais ne se doutait de rien. Difficile de croire à cette version. Et cette affaire est encore plus glauque qu’il n’y parait déjà. Non seulement il donnait au viol ses enfants à ses collègues, mais il les aurait aussi loués à certains hommes influents de la région contre de l’argent. D’ailleurs, un médecin ira jusqu’à faire un faux certificat médical signifiant que l’enfant n’avait subi aucun viol. Les méthodes et les vendus sont finalement bien partout les mêmes.


Kapone travaillait en tant qu’agent dans la société pétrolière franco-britannique Perenco, dont le fondateur est Hubert Perrodo. Cette société est au cœur de nombreuses tensions dans le pays : accusée de détruire la forêt, la faune et la flore, elle préfère ne pas dévoiler sa structure de gouvernance. Deux de ses collègues ont donc été arrêtés et attendent leurs jugements : Oswald Eyang-Mboui et Wilfried Mbourou-Akendengue. Un autre est en liberté provisoire et le quatrième qui n’est pas gabonais a fui le pays. Autant dire qu’aucune information ne filtre sur ces fameux collègues et leurs accointances avec les hommes influents de la région. Ça n’est pas vraiment une surprise. La presse le souligne d’ailleurs, précisant que Kapone a construit ce réseau en s’appuyant sur ses « liens » avec les plus hautes autorités de la ville et qu’il est issu d’une famille influente. Revenons à ses enfants. (Rappelons que ce violeur proxénète a au moins douze enfants) Deux d’entre eux sont victimes, il n’y a aucun doute. Mais combien d’autres sont certainement passés entre ses sales mains et celles des monstres de son réseau ? Une de ses filles, âgée aujourd’hui de 32 ans, a subi une grossesse suite à l’un des viols infligés par son père. Quant à Prince, l’ainé qui a été violé dans le réseau, il est devenu lui-même un violeur dont la victime n’est autre que son petit frère de 10 ans, abusé aussi dans le réseau. Terrible, dramatique, insupportable …

Sources 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7

 

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