DES JEUX DE VIOLS ET D’INCESTE SUR LA PLATEFORME « STEAM »



Le sujet de cet article ne concerne pas la pédocriminalité, mais toutefois, la TEAM FS est attentive à la violence et la sexualité de plus en plus accessible et banalisée, mise à la disposition des jeunes, mineurs et majeurs. Nous le savons tous, cela participe activement à la transgression psychique des mineurs, voulue par ceux qui mettent en place les séances EVARS. Grâce aux travaux d’analyses d’Ariane Bilheran, nous en connaissons les origines et ce qui se joue. Nous avons été très choqué par le contenu de ce jeu qui est le viol incestueux, jeu rendu accessible aux mineurs car malgré la classification « Interdit aux moins de 18 ans », la plateforme « STEAM » qui est ouverte aux enfants à partir de 12 ans, n’avait pas bloqué le jeu via une sécurité.



Le jeu « NO MERCY » ( traduire comme «  sans pitié » )faisant la promotion du viol et de l’inceste avait été mis en ligne le 22 mars 2025 sur la plateforme « Steam». Un scénario sordide où le joueur était dans la peau d’un personnage qui violait sa mère pour la punir de son infidélité, ainsi que punir les autres femmes de sa famille. Nous citons la notice du développeur « Tu deviendras le pire cauchemar de chaque femme et tu n’accepteras jamais le non comme réponse de ces femmes ». Il a été développé par Zeta Games et était rendu accessible aux plus de 12 ans.

Steam 2

En Angleterre, les utilisateurs de « STEAM » avaient alerté sur le caractère choquant du jeu. C’est le journal « LBC » qui avait été le relai de ces signalements sur son site internet. La ministre de l’intérieur, Yvette Cooper, et le secrétaire d’état à la technologie, Peter Kyle, ont rappelé que la législation sur la sécurité en ligne n’autorise pas les contenus promouvant des actes illégaux. Pepe Dilasio, secrétaire général de l’association des directeurs d’écoles de collèges et ancien chef d’établissement à Rotherham, avait déclaré « Il faut prendre les décisions adéquates afin de préserver les enfants de ces contenus, car nous le savons, même avec une interdiction, ils peuvent y avoir accès. Nous assistons à un jeu de tennis entre l’OFCOM et l’entreprise hébergeur ». Le jeu avait été retiré le 10 avril 2025.

En Australie, c’est le groupe « Collective Shout » qui avait lancé l’alerte en organisant une pétition en ligne qui avait récolté plus de 70 000 signatures en quelques jours. Celle-ci avait permis de faire connaitre le problème à l’opinion publique et de faire réagir les autorités ministérielles. La mobilisation citoyenne a été un succès : plus de 3 000 courriels ont été adressés à Gabe Newell, le PDG de Steam. Le ministre des Infrastructures régional, des Communications et des Arts avait fait retirer le jeu étant « non classifié ».

Steam

C’est ensuite au Canada, que les autorités avaient fait les démarches nécessaires pour que ce jeu ne soit plus accessible à la vente.

Le développeur, Zerat Game, s’était expliqué de façon inadaptée en avril 2025 dans un communiqué :
« Nous comprenons parfaitement que pour beaucoup de gens, de telles choses peuvent être dégoutantes. Nous aimerions que vous soyez un peu plus ouvert aux fétiches humains qui ne font du mal à personne ». Malgré son positionnement favorable, il a retiré le jeu de ses plateformes.

Ces mobilisations n’ont pas été suffisantes car nous avons pu retrouver le jeu sur un autre site hébergeur. Pour ne pas inciter la curiosité malsaine nous ne communiquerons pas le lien.



RÉCIDIVE POUR « STEAM » :

Une erreur de parcours ? Non.
L’attitude de la société propriétaire de « STEAM », qui porte le pseudo « Valve » ne nous surprend pas car il a déjà démontré que ses choix éditoriaux sont immondes.

En mai 2018, avant la sortie du jeu « Active Shooter » sur « STEAM », une association caritative de lutte contre les armes « Infer Trust » avaient organisé une pétition en ligne signée par plus de 180 000 personnes permettant de faire interdire le jeu. Il s’agissait d’un jeu mettant le joueur dans le rôle d’un tueur qui commettait une fusillade dans une école. Les autorités concernées avaient permis le retrait du jeu « Active shooter ».
Le commentaire du créateur était « S’il vous plaît, ne prenez rien de tout cela au sérieux, ceci est sensé n’être qu’une simulation et rien d’autre ». Un porte-parole de « Infer Trust » avait déclaré « c’est de très mauvais goût. Il y a eu 22 fusillades dans les écoles aux état-unis, depuis le début de l’année ».

En mars 2019, « Valve » avait mis en ligne le jeu nommé « Rape Day », littéralement « jour de viol » qui permettait aux utilisateurs d’être un violeur et un tueur. Le synopsis était : « Contrôler les choix d’un tueur et violeur en série qui rôde pendant une apocalypse de zombies » et « Harcelez verbalement, tuez et violez des femmes pour progresser dans l’histoire ».  Une scène particulièrement choquante avait été signalée, celle où le joueur pouvait noyer un bébé et ensuite le réduire en purée.
Ce sont les affiches annonçant la distribution du jeu, qui ont permis des levées de boucliers.
Une pétition avait été mise en ligne à l’initiative de Cecilia Cardwell, recueillant plus de 7800 signatures. La députée britannique Hannah Bardell avait qualifié ce jeu de tordu et déclarait : « il est temps que le gouvernement britannique regarde de près la façon dont les entreprises technologiques et les plateformes de jeux, Steam en particulier, parviennent à diffuser sans problème ce genre de stupidité ». Quant au développeur, qui se fait appeler « Desk Plant », il affirme que « il s’agit d’une comédie noire destinée aux 4 % de sociopathes et que les gens sont en mesure de distinguer la fiction de la réalité » . Il avait déclaré qu’il trouverait une autre plateforme de diffusion pour satisfaire « ses clients frustrés ». Heureusement que le jeu avait été banni de la plateforme.





 

#Fsociety