CHILD FOCUS : Le mensonge



L’ASSO DÉFENDANT LES ENFANTS DÉNONCE LES CHASSEURS DE PÉDO

Début mai, trois femmes, choquées par le nombre d’images pédopornographiques disponibles sur Instagram, prennent l’initiative de créer un compte qui aura pour vocation de signaler tous les comptes diffusant ces contenus. Un lien renvoie directement le signalement des images pédo à Child Focus, une fondation pour enfants disparus et sexuellement exploités. Seulement, Child Focus dit ne pas être à l’origine de cette démarche et considère que les administratrices du compte sont en infraction ; ils signalent ce fait à la police. Donc une asso dont la mission est la lutte contre la pédocriminalité s’oppose à ce que des personnes signalent des comptes pédos ? Y a pas un soucis là ? Pour comprendre pourquoi Child Focus se positionne de cette manière, voyons qui se cache derrière cette fondation.



QUI EST DERRIÈRE CHILD FOCUS

Il s’agit d’une fondation belge qui aide à retrouver les enfants disparus et à lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs en ligne et hors ligne depuis 1998. A l’origine de sa création, on retrouve Jean-Denis Lejeune, le papa de la petite Julie qui est l’une des victimes de Dutroux, avec le soutien de nombreux politiques et celui de l’ICMEC. Le conseil d’administration sera alors confié à la direction de Daniël Cardon de Lichtbuer, un banquier belge impliqué dans des affaires bien sales liées à la pédophilie. Rien que ça, ça plante le décor !! Continuons … La collaboration entre l’ICMEC et Child Focus est telle que Child Focus est considéré comme le centre d’opérations européen de l’ICMEC. Il suffit de regarder dans l’organigramme à quelles affaires et personnes est lié cet institut pour comprendre que leur collaboration n’est pas anodine.



Child Focus a également collaboré avec Oxfam, un organisme de bienfaisance qui avait couvert des cas d’abus sexuels sur des enfants à Haïti lors du tremblement de terre en 2010. Une autre figure de la fondation mérite tout notre intérêt, Heidi De Pauw qui est la directrice générale de Child Focus depuis 2011. Elle aura travaillé dans de nombreuses sociétés, associations liées à l’enfance en difficulté, notamment le MCE (petite sœur de l’ICMEC), Oxfam et Queen Paola Foundation, et des personnes dont les noms reviennent dans plusieurs affaires d’abus sexuels sur enfants (Hilde Demarre, Maud de Boer-Buquicchio). Child Focus fera aussi parler d’elle lorsqu’elle s’attribuera la découverte des fichiers pédopornographiques au domicile de Delbouille suite à une dénonciation anonyme alors que cela résulte d’une longue enquête du Werkgroep Morkhoven. Lors d’une campagne de sensibilisation, Stop it now, Child Focus utilise des stars de la pornographie pour dénoncer la pédopornographie : on voit dans le clip un homme violer une femme à qui il a donné une poupée, une représentation du viol d’une fillette de 8 ans. Des esprits tordus et malades ont accepté de proposer la pornographie en alternative à la pédopornographie ! Heidi de Pauw dira qu’il fallait choquer le public pour le sensibiliser et dira même : ” Nous espérons les amener à une prise de conscience et à les encourager à chercher de l’aide. Même les personnes qui remarquent qu’elles passent du porno ordinaire à du porno plus extrême avec des personnes de plus en plus jeunes, peuvent aller sur www.stopitnow.be pour obtenir de l’aide, même de façon anonyme.” Ce n’est pas de l’aide qu’il faut leur proposer, c’est une solution plus radicale ! Elle s’excusera plus tard, disant avoir sous-estimé la souffrance des victimes.



Autre posture de Heidi De Pauw qui dérange et questionne sur la véritable intention de son travail avec Child Focus. Tout le monde se rappelle de l’opération Azraël (appelée parfois Gargamel) qui avait exposé un réseau énorme diffusant près de 12 millions d’images pédopornographiques en Belgique. Child Focus s’était constituée partie civile au nom des victimes. Heidi De Pauw minimisera l’ampleur en évoquant 9 millions de fichiers alors que le véritable chiffre est de 11.776.954. Elle dira que les accusés étaient exclusivement intéressés par les photos de très jeunes garçons et qu’ils possédaient des images de filles uniquement dans le but de les échanger contre celles de garçons… Elle ajoutera que ces pédos étaient des hommes lambdas, selon elle “Ce sont des papas qui pourraient être nos voisins”. Ce ne sont pas des hommes ordinaires ! Multi récidivistes, ayant créé un réseau online énorme avec des clients aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe, svp, si l’affaire vous est inconnue, lisez notre article. Le nom De Pauw est un nom récurent dans les histoires sales d’abus sexuels, de corruption. Faisons un petit tour d’horizon de ces noms.

  • Charly De Pauw est impliqué dans l’affaire Pinon (Ballets roses). Charles, son petit-fils est dans des magouilles financières et a été condamné.
  • Bart De Pauw, réalisateur, a été récemment accusé de harcèlement sexuel.
  • N’oublions pas les studios DePauw cités dans l’affaire des CD-Roms de Zandvoort où les vidéos pédopornographiques étaient tournées. Tous de la même famille ? En tout cas, tous des individus immondes qui trempent dans des affaires bien sales.


Vous savez ce qu’il y a aussi derrière Child ProPédoFocus ? Le 116 000. Ainsi, vous pouvez être assurés que si vous signalez la disparition de votre enfant, si ce dernier fut kidnappé par une ordure du réseau pédo, Child Focus avec son 116 000 pourra facilement ralentir la recherche puisque faisant le proxy avec la police. Ceci est terrifiant ! C’est exactement ce qu’ils font tous dans le monde entier. Mettre en place des assos de signalement de disparition et/ou de protection de l’enfance, un faux bouclier en quelque sorte, là pour aider les réseaux à ne pas avoir de problème. Autrement dit, tous des ordures, tous au service de l’élite pédophile et vous donnez encore de l’argent à ces organismes. C’est beau hein ?

Concluons là dessus : vous avez une soi-disant association de protection des enfants dénonçant ceux qui vraiment se bougent, en rapportant leurs actions à la police nationale. Dans quel but ? On voit très clair dans le jeu de cette association et s’il y a une chose que nous pouvons garantir, c’est que Child Focus et sa directrice Heidi de Paw sont de près et parfois de loin clairement mêlés au trafic lui-même qu’ils nous disent combattre. On ne vous oubliera pas.



 

#Fsociety