BAR ESPANA / Réseau de Valence [1990 – 2000]

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DES NOTABLES, DES JUGES, DES BOURGEOIS, DES FLICS, VOILÀ CEUX QUI COMPOSENT CET ÉNORME RÉSEAU PÉDO EUROPÉEN, SI CE N’EST MONDIAL. NON CE N’EST PAS UN DOSSIER RÉCENT MAIS C’EST UN DOSSIER QUI NE DOIT PAS ÊTRE OUBLIÉ.



EN BREF

  • Nom de l’affaire : Affaire Bar Espana / réseau de Valence.
  • Lieux : Espagne, France, Italie principalement. (Province de Castellon -Valence- : Benicarlo, Vinaros, Rossell)
  • Date : Début des années 90 jusqu’à la fermeture du bar début des années 2000.
  • Victimes : 80 enfants victimes connus âgés de 2 à 12 ans.
  • Meurtres : 5 enfants assassinés.
  • Procès : 16 enfants porteront plainte.
  • Crimes : Viols, meurtres, rituels sataniques, séquestration, torture physique et psychologique, distribution de matériel à caractère pédosexuel, trafic de drogue.
  • Pédophiles : 57 pédophiles dénoncés (politiques, juges, hommes d’affaires…)
  • Verdict : Classée sans suite, la justice a étouffé l’affaire.
  • Juge instruisant l’affaire : Sofia Diaz Garcia.
  • Sergent judiciaire principal chargé de l’enquête : M. Calvino.
  • Capitaine chargé de l’enquête : M. Santos.

NOMS DES PÉDOS DÉBUSQUÉS




  • Carlos Fabra Carreras : ancien président du conseil provincial de Castellón et chef de la mafia, pédocriminel et tueur d’enfants. Proche du 1er ministre de l’époque Mariano Rajoy. (Parti Populaire)
  • Francisco Camps : ancien président de la Generalitat Valencien. (PP)
  • Francisco José Sanchez Lopez : ancien directeur au ministère territorial de la protection sociale de Castellón. (PP)
  • Fondation O’Belen dirigée par des politiciens du Parti Populaire dont Ana Botella dénoncé par le médiateur Mujica, par Amnesty International et par d’anciens travailleurs.
  • Jaime Mundo Alberto : homme d’affaires et maire de Benicarló entre 1991 et 2005. (PP)
  • Carlos Yacoub Abu : docteur et candidat à la mairie de Benicarló pour Izquierda Unida.
  • Bernard Alapetite – Pédophile international, créateur de films porno gay et éditeur de magazines porno lié aux organisations d’extrême droite et aux affaires Toro Bravo et ADO71 en France. Membre du Grece. Propriétaire de la société Platypus gérée par son ami Patrick Morault. Il collabora à une revue dirigée par Caignet et éditera les revues Backside (83 à 85), Jean’s (1985), Eklat (1985), Beach Boys (85 à 86) et Photokid (1986). Arrêté à la Baule et accusé d’acheter des vidéos de Pologne et des pays de l’est, d’Espagne, d’Allemagne et de les dupliquer pour les revendre. Suspecté en 1982 d’abus sur personnes handicapées dans l’affaire du Coral. Ami de Jean-Manuel Vuillaume, photographe du réseau Zandvoort dont les photos seront également vendues via les sites Apollo et Wonderland qui avaient un studio photo situé à Berlaar en Belgique. Ils réalisaient des films à caractère pédosexuel dupliqués par Olivier Lechat et vendus par Michel Caignet. Fondateur de Gaie France Magazine, Gaie France nouvelle série, Alexandre, Sparte et Le Gay Pavois. Propriétaire de La Mouette, société d’édition.
  • Giuseppe Farina : homme d’affaires italien, ancien président de clubs de football dont l’AC Milan en tant qu’actionnaire principal jusqu’en 1986.
  • Carlo Bonfante : partenaire de Giuseppe Farina dans diverses entreprises, de son vrai nom Jean Pierre Ruffí, de Nationalité française, inculpée pour cas de pédophilie et d’abus sexuel sur mineur dans une école près du Portugal.
  • Sebastiano Ezzino : lié à l’activité de Giuseppe Farina.
  • Manolo Ricco Ferrer « El Cortijero » : chef d’entreprise, homme d’affaires et copropriétaire du restaurant “El Cortijo”.
  • Francisco Roca Boquera : homme d’affaires et membre du PP de Benicarló.
  • Miguel Roig Qui : assassiné, il possédait une vidéothèque où, selon des témoignages, des vidéos à caractère pédosexuel étaient vendues.
  • Demetrio Lopez Robles : assassin présumé de Miguel Roig.
  • Santos Fernandez Alvarez : capitaine de la garde civile dans la caserne de Vinaròs.
  • Paco Monllau : associé de Juan Mateu Caldés.
  • José Espana Minguez : propriétaire de Bar Espana.
  • Carlos Espana Montilla : fils de Teresa Montilla et José Espana.
  • Teresa Montilla Claramunt : propriétaire du bar Espana, ex-épouse de José Espana et ex-partenaire de Ramon Jovani Puig.
  • Rodolfo Bellès Castello : photographe, homme d’affaires et éminemment reconnu de la vie sociale à Benicarló. C’était un des principaux vidéastes des abus.
  • Juan Mateu Calde : entrepreneur dans la restauration et le secteur immobilier lié à un important réseau d’affaires au Panama.
  • Eduardo Wenley Palacios Carreras : avocat de Carlos Fabra et homme d’affaires.
  • Maribel Gil : ancienne concurrente de MasterChef, épouse de Juan Mteu Caldès. Nom complet : Maria Isabel Perez De Vargas Gil.
  • Diego Belmonte Morillo : lié à une entreprise de grues.
  • Juan Cano Cano : lié à l’organisation présumée criminelle.
  • Juan Bautista Almeida : construisait des scénarios pour les soirées au Mas del Coll.
  • Fidel Fabregat Folch : Propriétaire d’une ferme à lapins à Benicarló où, selon les témoignages, des viols auraient été commis.
  • Daniel Garcia Fernandez : pédocriminel ayant purgé une peine de prison pour maltraitance d’enfants. Surnommé Dani « The Clown ».
  • Manolito « Boum Boum » : propriétaire de la discothèque « Bum Bum ».
  • Maria Sauledad Gauchia Miravet : épouse Francisco Roqa Boquera.
  • José Molina Olms : ex-mari de Rosa Maria Vidal.
  • Felipe Esteve Sculpté : ancien avocat de Giuseppe Farina. (Décédé).
  • Toni Besalduch : administrateur de Bancaja.
  • Rosa Maria Vidal Pons : mère d’Eric Garcia Vidal et fille de Francisca Pons Amat. 

TRIBUNAUX DE VINAROS & CASTELLON

  • Sofia Diaz Garcia : juge pédophile de Vinaròs et actuellement doyenne à Castellón.
  • Maria Gracia Bouteille Espasa : secrétaire judiciaire pendant une période dans le même tribunal que Sofia Diaz Garcia.
  • Ramon Jovani Puig : juge. Aussi connu sous le nom de Ramon Grau. Ex-partenaire de l’infirmière Alicia Martinez qui fut assassinée. L’un des meurtriers d’enfants et pédophiles les plus sadiques.
  • Salvador Martinez : ancien juge de paix à Benicarló. 
  • Marcos Macian : tribunal du procureur de Castellón.
  • Javier Arias Ochoa : procureur général de Castellón.
  • Maria José : partenaire de Juan Mteu Caldes dans l’immobilier et épouse de José Abella.

RÉSIDENCE BAIX MAESTRAT POUR MINEURS

  • Wenley Palacios : avocat de Carlos Fabra.
  • Redo Ferrer, Gema Perfecta : ancien directeur de la résidence.
  • Alejandra, Alfonso, Amador, Amparo, Celia, Eloy, Enrique, Filomena, Jaime, Rosa et Vicente : tous sont des travailleurs à la résidence pour mineurs Baix Maestrat

LISTE DES TÉMOINS :

  • Antonio Peraire Edo : portier au bar d’Espagne et gardien de sécurité. Petit guetteur pour cette mafia pédophile et meurtrière. 
  • Antonio Toscano Marqués : journaliste et enquêteur. L’une des premières personnes à découvrir la mafia pédophile et meurtrière des mineurs. 
  • Teresa Lara Imaña. 
  • Pedro Rodríguez Canela. 
  • Francisca Pons Amat : grand-mère de Paquita. Elle a rapporté les événements subis par son petit-fils Eric aux tribunaux de Vinaròs et au parquet provincial de Castellón.
  • Natividad Jiménez Bel : témoin oculaire et mère de Mª Jesús, une des victimes.
  • Fina Jiménez Bel et Jésus Roberto Jiménez Bel.
  • Francisco Moreno Molina : il a déposé une plainte auprès du bureau du procureur de la province de Castellón.
  • María Jesús Moreno Jiménez : abusé par Farina mais également sa protégée, elle admettra connaître les 2 filles de Colas et les abus subis sur d’autres enfants. En 2006, elle rentre dans la perruqueria. Il a présenté des plaintes et des témoignages manuscrits des événements devant le tribunal pour mineurs de Castellón, devant les tribunaux de Vinaròs et devant la presse.
  • Joaquin Crespo Marqués. Ancien trafiquant de drogue pour cette foule. Témoin et plaignant impliqué et repenti.
  • Genova Cornelles Fores.
  • Lourdes Gelida Gonzalez.
  • Carmen Subirach Vizcarro.
  • Laura Campos Gargallo.
  • Pilar Ano Ferrer.
  • Lola Lapasio.
  • Ester Ramon Marques.
  • Lourdes Jovani.
  • Isabel Clara Bofill.
  • JosefinaIglesias Barrachina.
  • Ismael Colino Vega
  • Maria Jesus Moreno Jimenez
  • Natividad Bel Miralles.
  • Pitarche Teresa Rius.
  • Rosa Maria Vidal Pons.



LE RÉSEAU

Plus de 20 ans se sont écoulés depuis les allégations de viols et d’abus sexuels subis par des mineurs qui ont dénoncé à la justice avoir été victimes d’un complot de pédophiles établis dans la Communauté de Valence en Espagne. Tout y est : témoignages, preuves accablantes, dénonciations de repentis mais les coupables ne seront jamais inquiétés. Les médias enterreront comme à leur habitude l’affaire. C’est une fois de plus à peine croyable et pourtant cela est la dure réalité, celle qui fait perdre espoir en la justice de l’homme définitivement. Viol, réseau, film, meurtre, rituel satanique, un condensé des bas-fonds de l’espèce et du mal qui règne sur Terre. Carlos Fabra, Francisco Camps, Bernard Alapetite, Giuseppe Farina, Carlo Bofante, Francisco Roca, Rodolfo Bellés, Manolo Rico « El Cortijero », Juan Mateu Caldes, Maribel Gil, Sofía Díaz García, Immaculada Marco Macían… Ce ne sont que quelques-uns des noms de pédocriminels, tortionnaires et meurtriers de mineurs impliqués dans ce complot effrayant qui vous rappellera certainement l’affaire Dutroux. Les réseaux n’existent pas qu’ils disaient… 20 ans que des procédures pénales ont été ouvertes afin de clarifier les viols et abus sexuels signalés par les victimes, garçons et filles du nord de Castellon (Benicarlo, Vinaros, Rossell…). 20 ans que les victimes se sont senties sans défense et impuissantes face aux institutions, qui auraient dû assurer leur protection. Justice, procureurs, juges, département de la protection sociale, médias mainstream, police et garde civile, tous ont fermé les yeux sur l’horreur. C’est l’affaire du Bar Espana. En 1997, Reinaldo Colas propriétaire d’un salon de coiffure et papa de 2 fillettes (Aida Colas Adcock et Tamara Colas Adcock) découvre que ses enfants ont été exploités sexuellement par un groupe de personnes puissantes de la région de Valence. Entre autres, Giuseppe Farina qui n’est autre que le nouveau compagnon de la mère des enfants. Giuseppe Farina est un homme d’affaires italien, ancien directeur de clubs sportifs. Suite à des ennuis judiciaires pour blanchiment et corruption en Italie, il s’exilera à Benicarlo en 1996, 1 an avant le début de l’affaire et la plainte de Reinaldo. Les soirées où étaient abusés les enfants ont eu lieu dans divers endroits comme entre autres la ferme Mas del Coll et le Bar Espana à Benicarlo, 2 QG d’une organisation satanique et criminelle des plus abjectes. Les enfants qui étaient abusés provenaient généralement de foyers pour enfants placés dont celui de Baix Maestrat de Vinaros. Reinaldo Colas portera plainte sans succès, l’affaire sera étouffée par les enquêteurs en charge de l’enquête dont le Sergent Calvino qui reconnaîtra bien plus tard ne pas avoir suivi la procédure qui avait été ordonnée par le parquet. L’enquête des parties civiles démontrera qu’il a délibérément menti, ne se souvenant pas avoir reçu ni entendu les fillettes Colas. Il s’efforcera de faire taire les faits de pédocriminalité dénoncés car il en savait beaucoup plus que ce qu’il avait écrit dans le rapport d’enquête. Personne ne fut interrogé, aucun rapport d’enquête sur la résidence Baix Maestrat d’où provenait les enfants abusés, rien. La juge Sofia Garcia Diaz classera la plainte de Reinaldo Colas qui sera même condamné en 2006 à 1 an et 5 mois de prison pour fausses accusations contre la bande de Carlos Fabra et Giuseppe Farina. Oui vous avez bien lu, on condamnera le papa ayant accusé publiquement Fabra lors d’un meeting d’être un pédo.


En 1999, Reinaldo Colas enregistrera en caméra cachée les aveux d’un repenti nommé Antonio Peraire alors portier au Bar Espana. Il expliqua au papa des fillettes comment se passaient les soirées au Bar Espana où les enfants étaient emmenés pour y être abusés. Des films y étaient tournés à l’étage par Bernard Alapetite, un français déjà condamné pour des affaires de pédophilie qu’on retrouve dans les dossiers Toro Bravo et Ado71. Des français revendaient ensuite les vidéos en France et Giuseppe Farina s’occupait de la revente en Italie. Parmis ses déclarations, Peraire établira également un lien direct entre le Bar Espana et le triple meurtre d’Alcacer où 3 jeunes adolescentes furent massacrées dans de sombres circonstances en 1992. Il reconnaîtra Antonio Angles et Miguel Ricart, les 2 prétendus meurtriers qui étaient des habitués du Bar Espana, pur hasard sans doute. On retrouvera 7 types de cheveux différents sur les victimes qui n’appartenaient pas aux 2 présumés violeurs. Les médias comme le journal El Razon manipuleront l’opinion publique avec en couverture la photo de Miguel Ricart et en titre « Le visage du diable » afin de continuer à faire croire à la narration des violeurs isolés. Peraire affirmera également avoir vu la juge Sofia Diaz Garcia au Bar Espana avec l’ex-juge Ramon Grau. Selon Peraire toujours, Ramon Grau se serait un jour énervé au Bar Espana contre Alicia Martinez alors infirmière et en relation intime avec lui car elle ne souhaitait plus collaborer à leurs crimes. Lors d’une réunion de Carlos Espana, Juan Mateu, Giuseppe Farina, Francisco Rosca et Teresa Montilla, l’ordre d’assassiner l’infirmière fut donné. Elle fût retrouvé morte sur une plage en 1996. Toujours selon les dires de Peraire « La manipulation de l’information destinée aux médias était l’affaire de la juge Sofia Garcia Diaz et du capitaine Santos de Vineros qui s’organisaient au Bar Espana avec les autres sur ce qu’il fallait publier ou non ». La juge Diaz qui selon les enfants participaient aux orgies, contrôlait à l’époque toutes les affaires impliquant le réseau Fabra afin de manipuler les procédures. Elle contrôlait également les nominations à la Residencia de Menores Baix Maestrat de Vinaros d’où provenaient certains des enfants abusés. Les enfants étaient amenés par Giuseppe Farina mais aussi par la directrice du centre ou par une éducatrice. Peraire terminera ses déclarations en évoquant le meurtre de toute une famille qui en savait trop, le père devant témoigner à une audience contre Carlos Fabra pour un trafic de faux billets. 


En 2000, une des filles de Reinaldo alors âgée de 19 ans portera plainte également. Elle parlera de Farina son beau-père à l’époque qui l’aurait violée de ses 9 à 12 ans mais également de Carlos Fabra, d’un ex-juge Ramoni Jovani Puig alias Ramon Grau, d’un José Espana Minguez alors patron du Bar Espana à Benisarlo et de Carlos Bonfante alors trafiquant de cocaïne fréquentant le même bar. Par la suite, des plaintes et des preuves en masse. Domingo Maura Ferreres et son frère Miguel Angel Maura Ferreres porteront plainte. Miguel se fera analyser à sa sortie du centre Baix par un pédopsychiatre qui révèlera des terreurs nocturnes, mais les équipes de psychologues qui l’interrogeront ne trouveront bizarrement (ou volontairement) pas les causes de ses angoisses et son mal-être. Dennis et Svenja Bercknhawer, internes dans le même centre, porteront plainte devant les tribunaux de Vinaros, tout comme Alberto Hernandez Calvo et ses frères José et Antonio Dolores Calvo de Haro (mère des frères Hernandez Calvo) portera plainte devant le parquet provincial de Castellon. Elle expliquera dans une longue lettre qu’elle croyait ses enfants, mais que la justice leur avait ri au nez alors qu’elle pouvait prouver avec des documents judiciaires officiels les abus psychologiques exercés sur ses enfants par les tribunaux de Vinaros provoquant une impuissance et un mépris. Selon elle, la juge n’a pas voulu comprendre par intérêt politique ce qu’il se passait. Les amis de Carlos Fabra feront passer le mot que cette famille est folle dans la ville de Xilxes où ils vivent et feront tout pour que son mari et elle n’aient pas de travail. La maman se séparera de son mari dans la même période et attrapera un cancer car elle se sentait coupable du malheur que ses enfants avaient traversés. Santiago Moreno Rius, Francisco José Moreno Rius et Mari Carmen Moreno Rius porteront plainte auprès des tribunaux de Vinaros. David Moreno Fernandez et sa soeur Rosa Moreno Fernandez porteront également plainte. Enfin Felix Macho dénoncera également les faits qu’il a subi devant la garde civile de Vinaros. 3 ans après la 1ère plainte, Albert Castillon, journaliste de la chaîne Antena3 en collaboration avec un psychologue et avec l’aide d’Antonio Toscano également journaliste réaliseront une série d’entretiens filmés avec les enfants victimes d’abus. Ce reportage appelé « Pedophiles in the open » sera diffusé sur la chaîne Antena3. 


Les enfants victimes d’abus relateront les faits qu’ils ont subi avec détails et précisions. Ils nommeront leurs agresseurs, les lieux, les rituels, les meurtres et sévices subis. Tous les témoignages ont été fournis aux cours de l’instruction de Vinarès et le tribunal en est resté là. Toutes les procédures des victimes ont été endormies. Des pressions seront commises par la magistrature corrompue sur les parents et enfants afin de les faire taire. On suspendra même les examens médicolégaux des enfants. Tout sera archivé directement sans examen. Les organes d’enquête remettront des rapports partiels pour ne pas interroger les responsables de cette sordide affaire. Reinaldo Colas qui lança l’affaire créera également une association (AVICSIN) des victimes contre la corruption sexuelle des enfants. Un document rédigé par l’association montrera que Juan Fernando Aguilar Lopez, alors ministre de la justice de 2004 à 2007, dans le même parti que Carlos Fabra, était au courant de tout ce qu’il se passait au niveau du barreau d’Espagne. Reinaldo Colas et Nuria Carque Vera (présidente des mères en action de Castellon) remettront les documents accablants en main propre devant le ministère de la justice. Ils seront reçus par le secrétaire du ministre qui excusera l’absence de son chef pour ensuite mettre le dossier sous le tapis. En 2008, Valenti Figueres sortira un documentaire relatant l’affaire du Bar Espana « La manada ». Aujourd’hui, différents groupes et associations continuent à se battre pour faire la lumière sur cette histoire. Cette histoire, c’est un système malade, un mal qui sévit sur l’humanité depuis toujours. Il y a vous, nous, et il y a eux.

Sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8

 

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