LEON BLACK, JEFFREY EPSTEIN et la DEUTSCHE BANK

Leon Black Jeffrey Epstein Pepe Fanjul 01 01

Leon Black, qui apparaît dans le Black Book, fait reparler de lui dans l’affaire Epstein. Qui est-il ? Après avoir obtenu un MBA à Harvard Business School en 1975, il est d’abord banquier d’affaire puis fonde en 1990 une société de capital-­investissement Apollo Global Management et une filiale spécialisée dans l’immobilier Area Property Partners. Considéré aujourd’hui comme un des plus redoutables financiers de la bourse, un véritable requin, il est à la tête d’une fortune de près de 9 milliards de dollars. Quand on regarde en quoi consiste son job, on se dit que c’est une belle pourriture. “Acheter à bas prix, par le biais d’emprunts, des sociétés en difficulté, et leur imposer des mesures drastiques d’austérité, avant de les revendre avec un gros profit.” Aucun état d’âme ni de scrupule pour Leon Black, le but est de se faire un maximum d’argent. On comprend mieux comment lui et Epstein ont pu “travailler” ensemble. Sa porte-parole, Stephanie Pillersdorf, tentera de justifier et minimiser la nature de leur relation en disant “Monsieur. Black a reçu des conseils en fiducie personnelle et en planification successorale ainsi que des services de philanthropie et d’investissement de la part de plusieurs conseillers financiers et juridiques, dont M. Epstein, pendant une période de six ans, entre 2012 et 2017”. “La relation d’affaires a pris fin en 2018 en raison d’un “différend d’honoraires“. Bof … pas sûre qu’elle ait convaincu grand monde.



Comment se sont-ils rencontrés ? C’est Epstein qui a usé de ses multiples relations dont les Rockefeller et les Rothschild pour être présenté à Leon Black. Pourquoi quelqu’un comme Black se tournerait-il vers Epstein, qui n’a aucune formation et aucune base pour revendiquer une expertise ? Pourtant, dès ce moment, Epstein et Black s’associent. En 1997, Epstein sera nommé directeur de l’association caritative de Black, la Debra and Leon Black Family Foundation, il le restera jusqu’en 2012. Black ne pouvait donc pas ignorer les accusations d’abus sexuels d’Epstein sur des mineures en 2008 mais pourtant il nie encore à ce jour avoir eu quelque contact que ce soit avec lui, arguant même que le nom d’Epstein apparaissant sur les formulaires de la fondation entre 2008 et 2012, était une erreur d’enregistrement ! Bouffon !! Mais encore plus minable, il reconnaîtra dans un mail à ses collaborateurs que la Debra and Leon Black Family Foundation avait été créée avec sept administrateurs, dont Epstein. Lorsque les accusations contre Epstein ont été diffusées, bon nombre de magnats de Wall Street ont cessé leurs affaires avec lui. Pourquoi Leon Black a-t-il pris la décision de poursuivre sa relation commerciale avec Epstein ?


En 2011, la Financial Trust Company d’Epstein a investi dans une entreprise, Environmental Solutions Worldwide (ESW), soutenue par Leon Black. Ce minable a également fait un don, par l’intermédiaire de son association caritative Black’s «BV70 LLC» une société qui possède le yacht de Black, de 10 millions à Gratitude America, une des organisations caritatives d’Epstein en 2015. La même association qui donna 60 000 euros environ à la pseudo-association sur la culture dirigée par les copains de Lang en France. Black était aussi un grand collectionneur d’art et plusieurs de ses sociétés sont également liées à Epstein : Black Family Partners, Elysium Management, des sociétés sur lesquelles le gouvernement américain des îles Vierges enquête; il était aussi président du Museum of Modern Art (MoMA). Quand on se penche sur ses investissements et donations, il y a quelque chose de frappant, beaucoup de ses relations sont elles aussi dans le Black Book ou bien sont impliquées dans des affaires pédocriminelles : Les Clintons, le MIT, Trump, Dozoretz, Pigozzi, Jacques Grange, Elton John … Ce n’est certainement pas un hasard, on sait très bien que tout ce “beau” monde trempe dans la même lie. Ce qui pose beaucoup de questions quant à la crédibilité et la prétendue naïveté de Leon Black…


Autre connexion intéressante : en 2016, Apollo achète BLACKWATER. Rappelons que la CIA sous traite BW, une société militaire privée qui appartient à Constellis Group ( une société militaire passée en 2016 sous le contrôle du fonds d’investissement Apollo Global Management). D’ailleurs, Alvin Bernard alias « Buzzy » Krongard, qui est l’ancien directeur exécutif de la CIA et directement lié à travers plusieurs scandales à BLACKWATER, est aussi au conseil d’administration d’Apollo Global Management LLC. Pas de hasard non plus …

Notez quelque chose d’extrêmement important. Juste après la première condamnation d’Epstein, Black lui a envoyé + 50.000.000 $ et savez-vous comment cela a été découvert ? Grâce à ces fameux papiers de la DEUTSCHE BANK. Ces papiers qui ont fait tuer le fils de la juge devant sa maison en guise d’avertissement pour ne pas trop creuser sur le trafic de la mafia bancaire de la Deutsche Bank et de tous les criminels (Epstein inclus.) Surprenant, hein ? On continue de creuser ? C’est parti. On parlait plus tôt de BV70 LLC, il en existe une autre : Un paiement de 22,5 millions de dollars de BV70 LLC, encore une fois, à une société appelée Plan D qui gérait le jet privé d’Epstein. Jet privé ! Lolita Express ! Dernier point et pas des moindres, cette ordure semblait lui aussi apprécier l’hospitalité de son grand ami Epstein. Black prétend n’être allé qu’une fois sur l’île St James pour pique-niquer en famille (suite à cette escapade, Black versera 50 petits millions de dollars à Epstein), mais avoue lui avoir rendu visite plusieurs fois dans sa maison de Manhattan (Ils habitaient seulement à 5 minutes à pieds l’un de l’autre). C’est plus que clair, c’est limpide ! Black/Epstein, un duo assoiffé de fric, encore et toujours plus de fric pour contrôler, corrompre, trafiquer. Un plan dans lequel l’un tient l’autre par les …

GAME OVER !

Sources 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8, 9, 10

 

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