New York Times : L’Article Immonde

L’affaire fait le focus sur un article écrit par le New York Times Magazine il y a quelques jours. Cela fit le tour de pas mal de médias et beaucoup de personnes à travers le monde, à juste titre, s’insurgèrent de son contenu. L’article est clair, un positionnement sans ambiguïté pro-pédo, tentant de défendre, à travers le torchon écrit , l’indéfendable. Avant de rentrer dans les détails, notez que le NYT n’en est pas à son coup d’essai. En 2014, Margo Kaplan, professeur en droit, tentait de justifier et de défendre les pédophiles, avec son article « Pedophilia : a disorder, not a crime » traduction « Pédophilie : une maladie, pas un crime ». Aujourd’hui c’est Michael Winerip qui écrivit cet article bien actuel, en date du 26 Août 2020. Le titre est éloquent « Condamné pour crime sexuel mais sans victimes ». Il fait ici référence aux arrestations qui ont lieu un peu partout dans le monde suite aux pièges tendus par la police ou des citoyens engagés contre des pédos sur internet. La loi est claire, que ce soit pour les USA ou ailleurs. Des propositions sexuelles à des enfants, ou des personnes se faisant passer en tant que tels, est un crime. Pas à ses yeux. Pour lui, un pédo doit être condamné seulement et uniquement si ce dernier eut violé/agressé un enfant. Sans l’acte en lui même, il considère que ça ne peut être considéré comme un crime. Relevons donc quelques passages de l’article en question.



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Extrait 1

« Encore une fois, elle prétend avoir 13 ans. La photo pourtant semble raconter une toute autre histoire et le fauteuil de gamer sur lequel elle est assise semble valoir trop cher pour appartenir à une enfant . »

Il décrit une rencontre virtuelle qu’un pédo du nom de « Jace Hambrick«  fit sur le site « Craigs List ». Il tombe sur une fille de 13 ans, gameuse, qui lui répète qu’elle a 13 ans, ayant pour pseudonyme « Gamer Gurl ». Michael suggère immédiatement que le pédo peut avoir des doutes légitimes car la photo de la fille ne semble pas être celle d’une enfant de 13 ans. Il tente ici de légitimer ce qui se passera plus tard. N’argumentons même pas sur l’excuse du prix du fauteuil… La seule importance ici est le fait que la fille répéta à plusieurs reprises n’avoir que 13 ans, rien d’autre ne peut être légitimement pris en compte. Point barre. La fille était en fait un agent de police sous couverture, pour l’opération « Net Nanny » destinée à attraper des pédos en ligne. L’homme lui donna rendez-vous, la police l’accueillit et l’envoya à sa juste place, c’est à dire, en prison.


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Extrait 2

« Une analyse des dossiers judiciaires dans les dossiers de l’État de Washington, ainsi que des entretiens avec la police et les procureurs, révèle que la plupart des hommes arrêtés n’ont aucun casier judiciaire. »

Ici, tentant de faire croire qu’il ne sont donc pas des criminels puisqu’ils n’ont jamais été attrapés avant. Non, cela veut juste dire qu’ils n’ont pas été grillés plus tôt ! Voyez le vice de cette ordure, prenant clairement les gens pour des imbéciles avec cette petite phrase que l’on pourrait croire innocente. Il sous entend purement et simplement qu’ils n’auraient probablement jamais eu de problèmes avec la justice s’ils ne s’étaient pas fait coincer par la police via les opérations du style « Net Nanny » et de facto, remet en question l’existence même de ces opérations, au combien utiles pour protéger les enfants. Attraper un pédophile avant qu’il ne passe à l’acte et n’engendre de victime. Voila le résultat magnifique de ces arrestations. Sauf pour Michael Winerip. A la suite de l’article, il mentionnera que les pédos qui se font attraper se font « avoir » par les astuces de la police à faire des choses qu’ils ne feraient pas en temps normal. Il suggère ainsi et très bêtement que c’est la police, en gros, qui fait naître un pédo dans la tête du pédo. Plus loin, il ajoute que la police se vantant de leurs arrestations par le biais de pièges comme ceux-ci ne sont pas, contrairement à ce que dit la police, des arrestations d’hommes ayant l’intention de violer des enfants mais des arrestations d’hommes ayant l’intention de violer des faux enfants provenant d’un scénario de la police. Je ne saurais dire où s’arrête la folie de cette ordure puisque cet article est écrit au fur et à mesure que je lis celui du New York Times dans le but de vous écrire un contenu « à chaud » tel que j’aime à le faire.


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Extrait 3

« Actuellement, environ 150 hommes condamnés dans l’État de Washington sont toujours incarcérés. Si les estimations des psychologues sont correctes, pas moins de 125 d’entre eux peuvent ne pas être des déviants sexuels et présentent un faible risque pour la communauté. »

Grandiose. Il s’apprête à écrire une énormité et, pour s’en dédouaner rapidement, se cache derrière la petite phrase « si les estimations des psychologues sont correctes ». Magistrale. Déjà, ils sont en prison pour des crimes sexuels mais ne sont pas des déviants sexuels ? Les gens, et il le sait pertinemment car c’est le but de son article, de manière totalement automatique et inconsciente, éluderont le « si les estimations sont correctes ». Le lecteur crédule ou stupide lui, ne lira qu’une seule chose : 125 pédophiles ne représentent pas de risque pour la société et ne sont pas des déviants sexuels mais sont pourtant en prison. Ceci est, certes, une manipulation psychologique de bas étage mais reste cependant, face à la léthargie cérébrale grandissante de la grande majorité de la population, un acte grave de manipulation.


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Extrait 4

« Dans l’État de Washington, les nouveaux détenus portent sur eux des papiers les identifiant par leurs crimes. Ils sont évités, menacés, battus, agressés sexuellement. Les chefs de gangs ne font aucune distinction entre «tentative de viol» et «viol». »

Et là réside bien la seule consolation, la seule justice lorsque la prison n’est rien, face aux crimes les plus graves que sont les viols (ou les tentatives de viols) d’enfants ! Le fait de savoir que dans certaines prisons, la plupart des délinquants méprisent les pédos et agissent en conséquence, joie cérébrale maximale ! D’accord, on est pas tous OK avec ça, mais personnellement, j’aurais davantage tendance à sourire plutôt qu’à pleurer lorsque j’entends qu’un détenu a réglé son compte à un pédo. Chacun sa position. Quoi qu’il en soit, encore une fois, ce journaliste nous balance en pleine figure la distinction, la différence entre la tentative et le viol en lui même en des proportions absolument affligeantes. Entre les deux, il n’y a qu’un pas. Ou, en l’occurrence, un flic/citoyen sous couverture, déguisé derrière un profil d’enfant. Une énième fois, il tente vainement de suggérer que la planification d’un viol d’enfant est considérablement moins grave qu’un viol en lui même. Pas pour moi.


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CONCLUSION

MICHAEL WINERIP va loin lorsqu’on digère son article. Tout le long, il semble suggérer, lorsque l’on prend en compte l’entièreté du torchon que représente son article, qu’une tentative de viol, ce n’est rien, ce n’est pas grand chose. Que ce ne devrait même pas être un crime. Car je vous rappelle le titre « condamné mais sans victime« … Bien entendu qu’il y a une différence entre la tentative inachevée et le viol en lui même. Je ne remets pas cela en question. Cependant, nous parlons ici de pédos. De violeurs d’enfants qui ont, qui vont ou qui espèrent s’en prendre à des petits. Un pédo vertueux, malgré les histoires ridicules que la presse tente de vous faire avaler, ça n’existe pas. Ainsi, à mes yeux et dans mon cœur, la planification ou l’action portant atteinte à un petit, doit être jugée exactement de la même manière car dans les deux cas, le crime était prévu et nous parlons là D’ENFANTS ! Ce genre de chose est devenue courante. Entre TEDX qui met la pédophilie dans la même case que l’hétérosexualité et l’homosexualité. Les justices Européennes offrant des peines misérables aux pédos violeurs ou « tentativeurs ». Les séries et films mettant en avant le sexe dans un contexte où se trouvent pourtant non pas des adultes mais pire parfois, des adolescent(e)s. Ils accélèrent la tentative d’acceptation de cette dégénérescence, par tous les moyens qu’ils ont sous la main. Articles de presse y compris. Alors, « condamné sans victimes », pour le titre de ce torchon, je l’habillerais de ma propre conclusion en ces termes « Condamné sans victimes, car fantasmer sur un enfant EST déjà un crime ! »

*Expression américaine mixant « liberals » (politique) et « retarded » signifiant « libéraux » et « retardés mentaux »

 

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