ILE PITCAIRN : réseau pédo [1999]

Le scandale a éclaté en 1999 lorsqu’une habitante de Pitcairn, une petite île d’une cinquantaine d’habitants en Océanie, s’est plainte d’abus sexuels à un policier britannique en visite dans l’île. L’enquête devait révéler que l’étendue des abus dépassait de très loin le cas de cette femme. Le 30 septembre 2004 , sept hommes devaient répondre devant la justice de 55 accusations relatives à des crimes sexuels. Les faits remontent pour certains à une trentaine d’années, les victimes étant mineures à l’époque. Cette île, il faut le préciser, est habitée par une petite communauté, des descendants des révoltés du Bounty, qui vit selon ses propres règles. Michael Warren, qui a été le maire de Pitcairn entre 2008 et 2013, pourrait devenir le seul détenu de la prison de cette île, suite à sa condamnation à une peine de 20 mois de prison par une cour néo-zélandaise, pour détention d’images pédopornographiques, de vidéos et de documents impliquant des enfants. Précisons que Warren travaillait à la protection des mineurs sur cette île lorsqu’il a téléchargé ces images. (source)


Les personnes condamnées étaient:


En haut à gauche: Dennis Christian, Randy Christian, Steve Christian. En bas à gauche : Terry Young, Dave Brown, Len Brown.

Jay Warren a été innocenté. Les autres seront condamnés à des travaux d’intérêt général ou de la prison ferme (entre 3 et 6 ans). En quittant le tribunal après le procès, le maire de l’île Pitcairn, Steve ChristianSource a reçu le soutien de son avocat, Tony Ellis qui a affirmé que les images que possédait Warren étaient « relativement modérées ». Lors de leur procès, les prévenus ont souligné que les rapports sexuels entre hommes adultes et jeunes filles avaient des origines ancestrales sur l’île, des traditions culturelles héritées des Polynésiens — qui comptent parmi les premiers colons de cette île. Une étude des archives de l’île et des témoignages ont montré que la plupart des femmes sur cette île avaient eu leur premier enfant entre 12 et 15 ans. «Les filles sont traitées comme de simples objets sexuels. Les hommes pouvaient en faire tout ce que bon leur semblait», a ajouté cette femme, qui vit aujourd’hui en Nouvelle-Zélande (témoignage anonyme d’une victime violée dans son enfance sur l’île). (source)


Ce qui est confirmé par des femmes vivant toujours à Pitcairn : Elles affirment que leurs hommes ne font que perpétuer une tradition datant du XVIIIe siècle, héritée des mutins du Bounty, ce bâtiment de la marine royale britannique dont l’équipe se révolta en 1789 au large des îles Tonga sous le commandement du second, Fletcher Christian. Les neuf marins du Bounty, accompagnés de six Polynésiens et de 12 Polynésiennes ainsi que d’une fillette, accostèrent à Pitcairn. Les descendants de cette petite colonie sous administration britannique ne furent retrouvés qu’en 1808. L’histoire de cette communauté, explique certainement que plusieurs femmes de Pitcairn ont déclaré à la presse australienne que les relations entre les jeunes filles et les femmes avec les hommes de l’île étaient toujours consenties. Elles ont accusé la justice britannique de vouloir dépeupler entièrement Pitcairn. Sans oublier que les habitants de l’île fréquentent pour la plupart, l’Eglise Adventiste du 7è jour, implantée dans l’île depuis plus d’un siècle. Le pasteur du ministère et la communauté resteront muets quant à ces agissements. Les 96 chefs d’inculpation concernent sept prévenus, cela représente près de la moitié de la population mâle actuelle de l’île… Livre de Robert MERLE. Source. Encore une bon gros réseau bien étouffé…


Melva Warren Evans descendant de bounty

Enric Sala, ancien professeur d’université qui s’est vu écrire la nécrologie de la vie océanique et a quitté le milieu universitaire pour devenir un écologiste à plein temps en tant qu’explorateur en résidence du National Geographic. Enric en lien avec :
2015 Peter Benchley Ocean Awards – Ceremony avec prince Albert Monaco


BURBANK, CA – 18 OCTOBRE: (LR) le philathropiste Ted Waitt, le président de l’EMA Debbie Levin, et le Dr Enric Sala, honoré, assistent au 24e Annual Environmental Media Awards présenté par Toyota et Lexus au Warner Bros Studios le 18 octobre 2014 à Burbank, Californie. (Photo de Michael Buckner / Getty Images pour les prix des médias environnementaux)

 

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