Une affaire qui met encore en avant l’élite en place et la protection qui vient avec. L’homme, un ambassadeur hongrois au Pérou et dans d’autres pays où il semble très facile de violer des petits, se fait – ENCORE – tauper avec du contenu pédophile (source 1 article en Anglais source 2). Il avait en sa possession près de 20.000 fichiers pédo. Il est jugé et prend une peine – ENCORE – à vomir. 1500 euros et du sursis. Il faut croire que le gouvernement hongrois est aussi sale que tous les autres. Dans la série « grosse blague » liée à ce dossier, son avocat est membre du White Lily Association (Fehér Liliom Egyesület), une asso de protection contre les abus sexuels sur les enfants. Ne sortez pas votre riffle sniper, on n’est pas au bout de nos surprises avec ce dossier. L’avocat dira à la court de justice que Kaleta est un homme pieux, très religieux, tourmenté de remords pour ce qu’il a fait. S’il n’y avait pas le drame, l’horreur de la souffrance des enfants derrière cette énième histoire de pédocriminalité d’état, nous pourrions presque rire du contenu de l’enquête.
D’ailleurs, pourquoi ai-je dit « encore » à plusieurs reprises ? Parce que ce dossier sommeillait depuis 10 ans dans les tiroirs du gouvernement. Mais là encore, quelque chose n’est pas clair. La presse hongroise, après de multiples traductions d’articles et de blogs discutant de cette affaire offre deux versions. La première est que ce dossier fût enterré pendant 10 ans. Quand je dis enterré, je parle de mise sous scellé. Ce qui est bien, bien, pire. D’autres, entrant un peu plus en détail, suggèrent plutôt qu’il fut grillé il y a 10 ans, sans procès, sans enquête et qu’il s’est simplement refait prendre une seconde ou énième fois et que cette fois, ce fut rendu public. Sauf que public, oui et non. Il faut savoir qu’il fut ramené « en secret » du Pérou jusqu’en Hongrie et fut mis sous procédure judiciaire – encore – en secret. Nul doute que si l’info n’avait pas fuité, il serait encore blanchi. Quoique… du sursis et 1500 euros d’amende, c’est du pareil au même. Autre lien étrange que je préfère mentionner : Il avait des connexions avec le Vatican… Tiens tiens…
Dernier détail choc. La totalité de ces contenus pédo se trouvait dans deux appareils. Ordinateur et téléphone. Les deux étant connectés et hébergeant les contenus sur LE SERVEUR DES AMBASSADES HONGROISES ! Alors encore une fois, constatez par vous-même le ridicule de ce dossier grotesquement manié par la pédojustice et le pédogouvernement. Si les contenus étaient sur le serveur tout le monde a pu les voir et y accéder. De façon totalement libre puisqu’il n’y avait aucune protection par mot de passe ou autre sur les dossiers. A présent, l’avocat pleure pour son client qui aurait perdu 30 kilos dû au stress et au sentiment de culpabilité. Sauf qu’en réalité, il a peur car tout le monde le traque, l’appelle anonymement pour le menacer et subit une pression terriblement satisfaisante pour nous, gens normaux protecteurs des enfants. Là où nous pouvons un tant soit peu aussi nous réjouir, c’est de savoir que l’homme fera face à un appel en court de justice car la sentence et le scandale qui entourent cette histoire ont rendu malade la moitié du pays.
#Fsociety