AFFAIRE DE ST OUEN [1978]


AVANT PROPOS : QUI EST JACQUES DUGUE

Un pédophile – arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, qui publie ces horreurs dans “libération” où il y fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, et affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair », et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps ». Rien que ça. Oui. Petit tour d’horizon avec un screenshot de l’organigramme pour voir son entourage.



Ce qui a permis l’arrestation de Jacques Dugué à St Ouen : En juillet 1978, lors d’une perquisition chez un  américain,  Henry Johnson, soupçonné de pédophilie à  Los Angeles. Des enquêteurs du Sexually Exploited Child Unit trouvent une lettre de Jacques Dugué domicilié à St Ouen ( Seine St Denis ), dans laquelle le Français évoque ses efforts pour “pervertir les enfants afin qu’une nouvelle génération de pervers nous succède”. Il devait être ami avec Gates, Soros et compagnie.. Mais trêve d’humour, il avait des pratiques sexuelles de toutes sortes qu’il entretenait couramment avec des enfants mineurs des deux sexes, de sa ville. Les policiers américains avertissent la police Française et dès lors ils commencent la surveillance .Ils découvrent qu’il est représentant en “armes et articles de sport”. Depuis 1973, il entraînait aussi bénévolement, l’équipe de basket junior du Red Star audonien .


Il est arrêté le 27 septembre 1978 pour «  attentat à la pudeur sans violence sur mineur de moins de 15 ans. Selon l’enquête, les faits d’abus sur les jeunes joueurs de basket , datent de 1973 . Il est loin d’être le seul, ainsi, sept autres personnes sont incarcérées :

  • Alain Maillart, chauffeur-livreur, 23 ans, une ancienne victime mineure dans une affaire de mœurs pour laquelle Jacques Dugué a été précédemment condamné en 1971.9 Maillart a été condamné à 18 mois avec sursis dans l’affaire de Saint-Ouen.
  • Alain Leroy, ouvrier fraiseur, 32 ans, condamné à 3 ans avec sursis.
  • Monique Leroy, femme d’Alain remise en liberté, 29 ans, condamnée à 2 ans avec sursis, le couple a ouvert les portes de leur domicile et de leur lit aux frasques sexuelles de Jacques Dugué.
  • Jean-Marie Dhumé, inspecteur des douanes, 33 ans,10 condamné à 5 ans de prison.
  • Cevelod Sokolowski, ingénieur, 53 ans, condamné à 18 mois avec sursis.
  • Maurizio Sesse, imprimeur, mineur au moment des faits, 20 ans, le seul à n’avoir pas été incarcéré, il a été condamné à un an avec sursis.

Pour le 7ème : hypothèse, le jeune frère de Maurizio Sesse? Le seul dont l’identité n’apparaît nul part. Un détail qui favorise la piste d’un mineur, du petit frère de Maurizio Sesse, comme le témoignage de Jean-Marie Dhumé semble l’indiquer dans un numéro du PAN magazine.


Dans les médias , c’est Jacques Dugué qui fait la une avec comme surnom «  le pervers de St Ouen et les journalistes parlent de « ballets bleus »  ou « baby porno » . Par le biais de ses bénévolats , Jacques Dugué, rencontre de nombreux adolescents, à qui il propose de poser nus dans son pavillon. Le sous-sol de la maison, aménagé en salle de jeux avec table de ping-pong et télévision, attire les gamins de familles défavorisées. Les prises de vue ont lieu dans une pièce attenante. En plus des actes pédophiles ,  les rapports de police évoquent des centaines de photos de “relations sexuelles” entre ces enfants et Dugué  mais aussi des scènes collectives de sodomies, fellations, et scatologiques, filmées et quasiment “scénarisées” par Jacques Dugué. 

Ces contenus pédo pornographiques faisaient l’objet de partage avec  des “correspondants” étrangers avec qui il échangeait des clichés (le nom de Sokolovski a circulé). Egalement , les photos et films partent pour les Pays-Bas , la Belgique , Grande-Bretagne , la Suisse et le Danemark, où sont éditées des revues comme Lover Boys ou Lolita – cette dernière, sorte de “référence” en matière de pédophilie, sera plus tard interdite . Il a notamment  vendu la photo d’un petit garçon  au magazine “Pissing Lolita” via le réseau Zandvoort, mais il se retrouvera innocenté dans le non-lieu sur son appartenance à cette association de malfaiteurs. Pourtant , Jacques Dugué  ne sera jamais poursuivi pour proxénétisme ni pour trafic d’images. A priori , la justice ne parviendra jamais à établir que le pédophile réalisait un quelconque bénéfice financier avec ces activités. 

Durant les investigations  au domicile de Sokolowsky: la police découvre des cadavres d’enfants enterrés dans le jardin de son  pavillon à Saint-Ouen , ainsi qu’un carnet d’adresse. Ce dernier aurait notamment contenu le nom de Christian Ranucci, l’un des derniers condamnés à la peine de mort de l’Histoire de France. Pourtant il n’a eu que du sursis. Les enquêteurs mettront la main sur d’autres noms qui les conduiront à arrêter quatre nouvelles personnes, trois à Lyon, dont Paul Damon qui organisait des séances « spéciales » de photographie, et une autre personne à Chartres.


Le procès : à huis clos

Parmi les victimes de St Ouen de nombreux enfants ,  des garçons, à de rares exceptions près, ( dont certains n’ont pas plus de six ou sept ans ) et qui, pour la plupart, sont originaires de familles de travailleurs immigrés . Un des témoignages :”On était fauchés et il nous donnait 100 francs à chaque fois. On s’en foutait de poser à poil“, déclare alors l’un des jeunes. D’après lui les enfants étaient consentants. Parmi les dix-sept victimes du procès, la plus jeune avait trois ans, difficile de concevoir donc comment le consentement aurait pu être possible. 

Le cas de Jean-Michel une des victimes de St Ouen : Il dit ne se souvenir de rien  adulte , alors que les procès -verbaux de l’époque montrent  son témoignage disant le contraire. Au moment du procès , il a 40 ans et dit  ne jamais “s’être considéré comme une victime de Jacques Dugué “. Issu d’une famille nombreuse, “où on ne mangeait pas tous les jours à sa faim”, Jean-Michel dit devoir beaucoup à Jacques, qui l’héberge pendant presque quatre ans, le nourrit et partage son lit. “Il y avait entre nous une forme d’amour”, raconte aujourd’hui Jean-Michel.

Sa femme Dominique, au courant de l’histoire, confirme: “Jacques lui apportait de l’amour, de la chaleur et tout ce qu’il ne trouvait pas chez lui.” Jean-Michel dit: “J’étais consentant. Comme dans une relation sexuelle normale.” Jean-Michel L. ne s’était pas constitué partie civile: “Ma mère considérait Jacques comme un ami. Plus tard les enfants de Jean-Michel déclarent qu’ils ont été abusés par Jacques Dugué alors qu’il était logé chez eux à sa sortie de prison en 1994 . Chose incroyable que de laisser ses propres enfants à son agresseur .Les parents ont été choqués de lire les dépositions de leurs enfants. Puis Jacques Dugué mènera les forces de police au réseau Amaniera en 1981.

Article reconstitué et synthétisé grâce aux sources suivantes : Source MSMSource LibéSource LHQMAOSSource Pedopolis.


 

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