Eva Ionesco avait poursuivi sa mère pour avoir réalisé des photos, parfois très crues, qui la représentent de façon très sexualisée, alors qu’elle est âgée de 4 à 12 ans.Dès l’âge de 4 ans, sa mère Irina, photographe, l’a fétichisée à travers des clichés sexualisés, grimée en petite femme fatale, fard aux joues, porte-jarretelles et montée sur des talons de 10 centimètres. Des mises en scène immondes avec des gros plans sur ses parties intimes, teintées de relents incestueux et sur fond d’années 1970 à la permissivité décomplexée.
Nous ne montrerons pas ces clichés.
Le 17 décembre 2012, a photographe française Irina Ionesco a été condamnée à verser 10 000 euros de dommages et intérêts pour atteinte au droit à l’image et à la vie privée à sa fille Eva, qui la poursuivait devant le tribunal au sujet de photographies sulfureuses réalisées pendant son enfance. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a également ordonné la restitution d’un certain nombre de négatifs, mais a rejeté les autres demandes d’Eva Ionesco, qui demandait que la justice interdise à sa mère d’exploiter les photos litigieuses. Eva Ionesco demandait 200 000 euros de dommages et intérêts à sa mère.
L’avocat d’Eva IONESCO : Maitre Jacques-Georges Bitoun
L’avocat d’Irina IONESCO : Maitre René-Jean Ullmann
Durant son enfance, Eva était souvent rejetée par ses camarades, à cause de ces photos et des accoutrements que sa mère lui fait porter quotidiennement. Elle pensa au suicide plusieurs fois. Sa mère l’avait fait jouer dans deux films érotiques :
- Spermula – film érotique de Charles Matton sortie en 1976 avec Dayle HADDON, Udo KIER et François DUNOYER- Eva avait 11 ans quand sa mère l’a fait jouer dans ce film. Dont les scènes érotiques dans laquelle elle apparaît sont par la suite censurées dans les VHS mais dont les collectionneurs recherchent les versions
- Jeux interdits de l’adolescence – film érotique italo-allemand réalisé par Pier Giuseppe Murgia, sorti en 1977. Tournée du 17 août au 16 septembre 1976. Dans ce film, Eva a l’un des rôles principaux. Le résumé : Laura, une jeune fille de presque 12 ans, Fabrizio, un adolescent traumatisé de 17 ans, et Silvia, une fille de 11 ans, font leur apprentissage de l’amour et de la sexualité. Eva avait le rôle de Silvia, 11 ans.

Eva Ionesco, actrice et réalisatrice, a transposé son enfance maltraitée dans le film My little princess en juin 2011. Elle y avait mis en scène son enfance volée et sacrifiés au nom d’un art pédophile qui germait dans l’esprit déviant de certaines mères. Lors de la sortie de son film elle avait expliqué qu’elle avait édulcoré les choses car : « la vérité est trop trash« . Elle réalise en 2019 « Une jeunesse dorée » un film sur les années 1980 et l’effervescence décadente du club Le Palace au travers des histoires d’amour d’une bande d’adolescents. Ce rendez-vous nocturne de la jeunesse bourgeoises où s’organisaient des soirées à thèmes photographiées à l’époque par Michel Saloff. Eva fait partie de ses clichés avec sa bande d’amis » les castors juniors » qui frôlaient souvent les limites.
Le Palace, lieu que connait bien Eva. Elle fréquentait ce club de nuit où d’autres adolescents sous drogues se rencontraient, comme Christian Louboutin qui avait le même âge et là où, en 1979, elle rencontra Simon Liberati, alors qu’elle avait 13 ans et lui 19 ans. Rien ne se passe et c’est 35 ans après qu’ils se retrouvent car Eva souhaitait demander de l’aide de Simon Liberati pour l’écriture de son film. Ils ont un coup de foudre.
Il est un ami de Frédéric Beigbeider avec qui ils se fait arrêter pour détention de stupéfiants. En 2015, Simon Liberati écrit « Eva » en s’inspirant de l’enfance de son épouse. Entraînant une plainte pour atteinte à la vie privée , en juillet 2015, devant la justice de la part d’Irina Ionesco, mère de son épouse. Cette dernière a été déboutée par la justice, en aout 2015, qui a estimé notamment que la photographe avait elle-même ouvertement abordé certains détails de sa vie dans un roman autobiographique « L’Œil de la poupée« , paru en 2004.

PORTRAIT D’IRINA IONESCO :
Irina Ionesco a vécu une enfance chaotique. Ses parents, immigrés venus de Constanța, en Roumanie, s’installent à Paris où Irène Ionesco naît le 3 septembre 1930. Son père est violoniste et sa mère trapéziste l’abandonnent à quatre ans, elle est donc renvoyée en Roumanie où elle est élevée dans le monde du cirque par sa grand-mère et ses oncles. C’est en 1964 qu’elle touche son premier appareil photo. L’érotisme l’inspire et prend sa fille comme modèle. Remarquée lors de son exposition à la Nikon Gallery en 1974, elle est publiée dans de nombreux magazines, puis exposée à l’international, et tire notamment le portrait de Sylvia Kristel, héroïne du film Emmanuelle. Entre 2000 et 2012, elle a été photographe pour Vogue, Givenchy et Stiletto.
Information importante ! En 1977, sort le livre « Temple aux miroirs » aux édition Seghers avec l’auteur pédo Alain Robbe-Grillet ! L’écrivain décédé au Centre hospitalier universitaire
de Caen en 2010 avait ouvertement expliqué son attirance pour les petites filles et les adolescentes.

En 2025, alors qu’Eva Ionesco a gagné le procès qu’elle a intenté contre sa mère qui l’interdît de faire commerce et de diffuser les photos sexualisées immondes d’elle, nous constatons que des rapaces profitent encore de la photographie pédocriminelles, ignorant les conséquences pour la victime, Eva.
Le livre « Temple aux miroirs » devenu un livre très rare, du fait de sa non réédition, est vendu à qui mieux mieux jusqu’à 20 000 euros et les photo d’Eva sont vendues aux enchères par Pierre Bergé & Associés ! A noter qu’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’économie entre autre, prend la présidence de la maison de ventes aux enchères en 2023.

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