Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné l’homme surnommé le « gros porc » à cinq ans de prison pour agression sexuelle sur mineur. Il n’était pas présent à son procès car il était « bloqué au niveau du dos par un lumbago », a justifié son avocat, toutefois sans produire de certificat médical. La présidente n’a pas jugé bon d’émettre un mandat d’amener à effet immédiat.
PROFIL DU PÉDOCRIMINEL
L’homme a 69 ans au moment de sa condamnation. II est originaire de Beaupréau-en-Mauges, dans le Maine-et-Loire et était impliqué localement en tant que responsable du comité des fêtes d’une autre commune du département. Il vit à seul depuis que sa femme, qui était assistante maternelle, a demandé le divorce, suite aux plaintes pour agressions sexuelles sur mineurs de la part des parents des enfants qu’elle avait en garde. Elle-même a été victime d’abus dans son jeune âge et elle avait déclaré aux gendarmes » Je ne pardonnerai jamais à mon mari s’il avait touché à des fillettes « . Les abus sexuels ont été commis dans les différentes communes où il a vécu : Chemillé-Melay, Regripprière ou Gesté.
LES FAITS :
L’homme est un récidiviste.
En 1992 : attentat à la pudeur commis devant une amie de leur fille et voisine, mineure à l’époque et aujourd’hui âgée de 42 ans. Il lui avait demandé de tenir son sexe, mais elle s’était enfuie en pleurant. Elle s’est retrouvée muselée par sa propre mère qui lui avait demandé de ne rien dire pour ne pas créer une réaction colérique et disproportionnée de la part de son père alcoolique.
Entre 2001 et 2005 : il s’était livré à des atteintes sexuelles sur mineur sur l’une des dernières petites filles gardées par sa femme à Gesté, dans le Maine-et-Loire. Il lui avait pris la main pour la mettre sur son sexe alors qu’elle regardait des dessins animés.
Et les faits pour lesquelles il a été condamné par contumace :
De 2017 à 2018 : Il a agressé sexuellement deux petites filles de ses voisins. Il vit à La Regrippière seul car il est récemment séparé de sa femme. Ils s’est lié d’amitié avec ses voisins et un climat de confiance s’était installé. Ils ne savent rien de son passé de pédocriminel. Il s’était proposé comme baby-sitter car les parents travaillent de bonne heure et à Nantes et ne trouvent pas de mode de garde. L’homme se propose et c’est sans crainte qu’ils acceptent son aide en échange d’une rétribution de 15 euros. Les deux fillettes avaient révélé à leur grand-mère les pratiques du criminel :
« Il s’allongeait à moitié nu dans leur lit et s’exhibait sans pantalon ni slip, juste avec un haut, prenait les mains des deux sœurs en même temps et les posait sur son zizi tout
gluant qui faisait pipi blanc, avant de leur demander d’essuyer ». Il avait fait de même à travers les barreaux du lit de leur petite sœur, avaient-elles révélé.
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