ENTRETIEN D’ALEXANDRE LEBRETON POUR RIVAROL PAR MONIKA BERCHVOK
Paru dans le Rivarol numéro 3636 du 13 novembre 2024.
Alexandre Lebreton est un autodidacte qui travaille à la diffusion d’informations concernant le pédo-satanisme, les groupes sectaires pratiquant les abus rituels traumatiques et le contrôle mental fondé sur les traumatismes. Il est l’auteur du best-seller:
« MK,Abus Rituels et Contrôle Mental, outils de domination de la religion sans nom » En 2011, Alexandre Lebreton participait à la création du site Pedopolis.com, entièrement consacré à l’étude et à la sauvegarde d’archives concernant la pédocriminalité de réseau. En 2013, le site Pédopolis sera piraté et deviendra inaccessible, il renaîtra quelques temps plus tard de ses cendres. C’est à cette occasion que Alexandre Lebreton créera son propre site : MK-Polis, spécialisé sur la question des abus rituels traumatiques et du contrôle mental de type MK-Ultra en lien avec le trouble dissociatif de l’identité (trouble de la personnalité multiple).
En 2020, c’est l’ouvrage « Franc-Maçonnerie & Schizophrénie — Comprendre les arcanes du pouvoir » qui verra le jour… Une synthèse du livre MK dans laquelle Alexandre Lebreton se focalise sur la question des Sociétés Secrètes initiatiques et des abus rituels maçonniques visant le contrôle mental.
En 2022, MK traverse les frontières avec ses traductions en anglais, allemand, espagnol et italien.
RIVAROL : Comment avez-vous débuté vos recherches sur les réseaux pédophiles ?
Alexandre LEBRETON : Mes recherches ont débuté il y a une quinzaine d’années, en découvrant ce que je considère être depuis lors une véritable boîte de Pandore tant cette pédocriminalité semble être institutionnalisée. C’est un sujet de premier ordre qui ne peut être balayé d’un revers de main. C’est notamment le désormais célèbre reportage de Pascale Justice « Viols d’enfants, la fin du silence » qui m’a grandement motivé à comprendre les tenants et aboutissants de ces abominables pratiques. C’est tout un chacun qui devrait sérieusement étudier ce sujet essentiel car plus les esprits seront alertés, plus la dissimulation et les rhétoriques perverses visant à nier cette réalité deviendront vaines. Certes le sujet est difficile et repoussant mais le silence du peuple relève d’une lâcheté et d’une complicité passive. Les alerteurs travaillent donc à faire en sorte qu’un maximum d’informations soit disponible afin qu’on ne puisse plus dire : « nous ne savions pas ! ».
R: Que cachent, pour vous, les nombreuses affaires liées à cette criminalité organisée ?
A. L. : Tout d’abord, ce sont les affaires en elles-mêmes qui sont cachées et étouffées autant que possible, mais il y a effectivement différentes sous-couches à découvrir car pédocriminalité et occultisme font parfois la paire, pour le pire. La pédocriminalité, en particulier dite de réseau, cache selon moi tout d’abord une complicité active de l’appareil judiciaire, très bien rôdé pour retourner et refermer les dossiers sensibles. C’est pourquoi il est grandement déconseillé aux parents protecteurs de passer par le circuit classique du dépôt de plainte, faisant alors office de signalement mettant en branle l’appareil occulte de « pédoland » au grand détriment de l’enfant et de son parent protecteur. Les nombreux dossiers tendent à prouver qu’il s’agit de protocoles visant à systématiquement protéger les agresseurs et conserver l’enfant dans les cycles de violence. Voilà pourquoi nous parlons aujourd’hui d’une pédocriminalité institutionnalisée, qui, en sous-couches, révèle parfois des pratiques sectaires relevant de l’occultisme. Les crimes rituels perpétrés sur l’innocence même qu’est l’enfant, font partie des strates les plus obscures qu’il est primordial de mettre en lumière ; qui dit « criminalité organisée » dit bien souvent « sociétés secrètes ». Mes recherches m’ont amené à comprendre que les loges ne sont pas étrangères à cette pédocriminalité institutionnelle et à ce que l’on nomme aujourd’hui « pédo-satanisme ». La pédocriminalité de réseau cache la loge, ou, devrait-on dire, la loge cache les exactions pédocriminelles de type abus rituels et contrôle mental basé sur les traumatismes et les états dissociatifs.
R : Vous avez fait rapidement le lien avec les programmes secrets américains liés au projetMK-Ultra. Que recouvrent ces expériences et quel était le but de la CIA lors de leur création ?
A. L. : Le programme MK-Ultra visait le contrôle de l’esprit humain ; cela par l’utilisation de drogues, d’électrochocs, d’hypnose, de sur-stimulations ou privations sensorielles et divers traumatismes extrêmes visant à induire une dissociation et une tabula rasa chez les victimes, pour la plupart non consentantes. Le principal objectif était d’induire rapidement une transe hypnotique chez l’individu, d’implanter des suggestions post-hypnotiques exploitables, le tout cloisonné par une amnésie durable. La CIA visait entre autres à créer le Candidat Mandchou, un individu ayant subi un lavage de cerveau, programmé à tuer et amnésique suite à l’opération. Il s’agissait notamment de créer délibérément des troubles dissociatifs, allant jusqu’au fractionnement de la personnalité en diverses parties isolées par des murs amnésiques. Il y a eu de nombreux enfants. Nous savons aujourd’hui que ce type de programmation basé sur la dissociation traumatique est susceptible d’être la plus efficace lorsqu’elle est pratiquée sur de jeunes enfants avant l’âge de 6 ans. Notons que les pères du MK-Ultra, les Dr Jekyll & Mr Hide, étaient pour beaucoup de hauts initiés francs-maçons…
R : Quelle conséquence peut avoir sur sa personnalité l’utilisation des traumatismes psychologiques et de la violence physique en vue de « reprogrammer » le cerveau d’un individu ?
A. L. : Poussée à l’extrême, la combinaison d’une violence physique et psychologique a pour conséquence de fractionner la personnalité de l’individu, généralement d’un enfant. C’est-à-dire qu’un système de protection se mettra en place pour préserver sa vie. C’est ce que l’on nomme les états dissociatifs. Ils sont provoqués par une décharge massive d’endorphines qui déconnectent l’humain de son système nerveux et de son système limbique de sorte qu’il ne ressent plus la douleur et les émotions, il devient spectateur objectif de la scène ; à tel point que ce phénomène est parfois décrit comme une véritable sortie hors du corps physique, phénomène rejoignant les témoignages d’expérience de mort imminente. Le degré le plus extrême de dissociation et sa multiplication aboutira à un Trouble Dissociatif de l’Identité. C’est un grave trouble psychiatrique, anciennement nommé trouble de la personnalité multiple, longtemps décrédibilisé et mis en scène par l’industrie du divertissement, telle une légende urbaine. Il est aujourd’hui validé par les médias mainstream. De pars mes recherches sur le sujet, je peux affirmer que certains individus et groupes sectaires provoquent délibérément ce trouble dissociatif de l’identité chez de jeunes enfants, via les pratiques incestueuses et les sévices rituels, cela à des fins de programmation et de contrôle à long terme. La programmation pouvant s’effectuer à des fins d’esclavage sexuel ou pour des projets beaucoup plus sophistiqués dirons-nous…
R : Ce que vous décrivez au niveau des individus n’est-il pas au final aussi la méthode collective utilisée par l’oligarchie pour dominer les masses ?
A. L. : Effectivement, les méthodes de programmation basées sur les traumatismes s’appliquent également à grande échelle, à commencer par l’infusion de la peur, de la confusion mentale et de l’infantilisation. C’est un outil de contrôle politique global, à la fois par la programmation d’individus propulsés aux postes clés, verrouillant le système, et à la fois par l’ingénierie sociale visant à programmer et canaliser les masses dans ce même système. Ceux que j’appelle les sorciers-contrôleurs ont bien compris que les méthodes coercitives de contrôle mental utilisant les traumatismes et la dissociation s’appliquent également à l’échelle de la société. Le psychiatre britannique William Sargant a écrit : « Divers types de croyances peuvent être implantés après que le fonctionnement du cerveau a été suffisamment troublé par l’induction délibérée de la crainte, de la colère ou de l’excitation. » L’administration d’une série de chocs traumatiques successifs sur une société a pour effet de la déstabiliser. Organiser volontairement ce chaos social permet d’obtenir la « fluidité » nécessaire pour remodeler la cité, pour générer un nouveau paradigme collectif. Nous pouvons dire que le contrôle mental des masses passe par le déclenchement d’une « dissociation » (chaos social) où l’individu ne s’identifie plus à lui-même et devient soluble pour intégrer un nouvel ordre, une nouvelle structure sociétale.
Ce sont les principes de l’Ordo ab Chao (l’ordre par le chaos) ou encore de l’œuvre alchimique visant à dissoudre puis à coaguler : d’abord la décomposition (le chaos), puis la recomposition (l’ordre). La devise qui consiste à créer du chaos pour pouvoir établir un nouvel ordre est donc appliquée autant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle des masses. Un esclave MK aura fatalement besoin du programmeur pour pouvoir fonctionner suite au chaos psychique délibérément provoqué par les traumatismes, de même, pour pouvoir à nouveau fonctionner suite au chaos, la société aura besoin des sorciers-contrôleurs, à la fois pompiers et pyromanes, pour se rétablir et à nouveau fonctionner dans un nouvel ordre mondial, où les cultures traditionnelles (l’ancien monde) devront avoir été totalement dissoutes. La propulsion du wokisme, par exemple, participe de cette tentative de dissolution massive.
R : Comment définissez-vous les diverses forces occultes qui utilisent les initiations traumatiques dans leurs rituels ? Quelle est l’origine de ces groupes secrets ?
A. L. : Il est difficile de définir exactement ces cultes et d’en établir une origine exacte et commune ; étant donné qu’ils sont par nature occultes et couverts par la loi du silence. Les initiations traumatiques ritualisées seraient un outil utilisé par ces différentes sectes pouvant se trouver en opposition sur le plan politique et profane, mais ayant pour point commun d’adhérer à une même spiritualité ésotérique assimilable à du « satanisme ». Nous parlons là plus précisément d’une gnose luciférienne, polythéiste, continuité des religions antiques et primitives. La descendance des cultes à mystères qui pratiquaient effectivement les rites initiatiques basés sur la Loi de la Dissociation.
Je regroupe ces sectes diverses et variées sous l’appellation de la « Religion sans Nom », religion ésotérique transmettant ses mystères de génération en génération via les sociétés secrètes dites initiatiques. C’est une gnose transhistorique (pour reprendre le terme employé par Jean-Claude Lozac’hmeur), rampante et occulte, qui s’adapte aux époques mais qui reste une dans ce qu’elle vise au niveau spirituel. Mgr Gaume parlait du Culte du Serpent, bouleversant systématiquement les valeurs traditionnelles, particulièrement chrétiennes. La débauche extrême allant jusqu’à faire couler le sang dans des crimes rituels identifie et relie ces sectes par une idéologie commune : la relativisation absolue de toute notion de bien et de mal, faisant ainsi sauter tous les tabous et verrous de la morale « Fais ce que tu voudras sera le tout de la loi ». Il en découle les abominables pratiques de pédo-« satanisme ».
R : Aux Etats-Unis, les diverses sociétés secrètes satanistes ont fait l’objet de nombreuses études. Comment expliquer leur développement ancien et leur importance dans l’Etat profond (je pense notamment aux liens entre les Skull and Bones et la famille Bush) ?
A. L. : Comme écrit précédemment, cette souche « satanique » de fond traversant les époques depuis l’antique Babylone, explique cette politique destructrice appliquant l’Ordo Ab Chao afin de dissoudre les peuples et les nations. Nimrod, constructeur de la Tour de Babel, a été le premier homme à vouloir établir un nouvel ordre mondial avec une religion universelle. Il va sans dire que cette « religion sans n.o.m. », culte de l’Etat profond, travaille ardemment à mettre en place cette utopie maçonnique mondialiste. Le franc-maçon Albert Mackey a écrit à propos de Nimrod, honoré comme « Premier Grand Maître » pour son projet mondialiste : « La légende attribue à Nimrod la création des Maçons sous la forme d’un corps organisé et il a été le premier à leur avoir donné une constitution ou des lois pour un gouvernement. La Maçonnerie, selon ce que rapporte la légende, a été fondée à Babylone, d’où elle s’est transmise dans le monde entier. »
Nimrod, ayant épousé sa mère Sémiramis, reine babylonienne dont certaines sources affirment qu’elle est immortalisée dans la Statue de la Liberté, un symbole d’illuminisme (La Liberté éclairant le monde) pensé et conçu par le franc-maçon Auguste Bartholdi.
Concernant les Skull & Bones, le magazine américain Esquire rapportait en 1977 que leur initiation passe notamment par l’utilisation d’un cercueil dans lequel l’initié est placé pour un voyage symbolique à travers les enfers. Le serment alors prononcé lors de ce rituel de renaissance jure une allégeance totale à l’Ordre Secret qui surpasse tout ce qui concerne le monde profane. L’initié devient alors chevalier « nouveau-né ». La cérémonie de mort et de renaissance initiatique est une chose commune aux religions dites à mystères, au druidisme, à l’odinisme, etc. Que ce soit dans un cercueil, un caveau, une grotte ou même une carcasse d’animal, cette symbolique se retrouve dans la plupart des rituels de loges. Ce rituel pouvant aller jusqu’à provoquer une dissociation extrême aboutissant à l’expérience de mort imminente : le feu mystique, le flamboiement de lumière…
R : Les divers symboles sataniques présents dans la culture de masse mondialiste (clips, dessins animés…) ont-ils un rôle dans la programmation des masses ?
A. L. : Nous sommes abreuvés de symboles occultes, devenant en ces temps dits “apocalyptiques” de plus en plus explicites. Cela vi- serait à disséminer l’idéologie satanique, luciférienne, dans la culture populaire profane afin de l’ancrer dans les consciences (ou plutôt dans l’inconscient collectif) et de faire adhérer les peuples à cette révolution permanente, les éloignant ainsi toujours plus du Bon Dieu.
« N’en parlez pas, Montrez-le », une devise luciférienne particulièrement et vicieusement appliquée dans l’industrie du divertissement brassant des milliards d’individus. Le contrôle mental basé sur les traumatismes est symboliquement représenté dans certains clips de l’industrie musicale ; à savoir qu’une des pires pratiques criminelles de cette terre est affichée devant les yeux grands fermés des consommateurs. Aujourd’hui beaucoup de gens réalisent l’ampleur de cette culture de mort étalée sous leurs yeux, tandis que, parallèlement, la majorité relativisera toujours plus les intentions derrière la diffusion massive de tels visuels, ignorant leur impact mais le subissant de plein fouet, préférant parler d’une simple mode ou d’une provocation mercantile.
Plus profondément, certains symboles visuels assénés tels des mantras, renforcent la programmation des sujets MK dans un continuum stimulant les commandes implantées chez ces individus, les confortant ainsi dans leur matrice babylonienne. Le « déclencheur générique » le plus récurrent étant l’œil unique généralement représenté par un individu qui a, d’une manière ou d’une autre, un œil masqué.
R : Vous avez consacré un livre à la franc-maçonnerie. Les francs-maçons sont-ils toujours conscients du caractère occultiste et satanique de leur obédience ?
A. L. : De par sa structure pyramidale et sélective très particulière, la haute-maçonnerie se couvre derrière une resplendissante vitrine réputée humaniste dont la bienveillance œuvre à l’amélioration de la société. La grande majorité des frères constituent cette vitrine, une fraternité visible totalement ignorante de la fraternité invisible. Effectivement, ils ne peuvent nier qu’ils mettent les pieds dans une structure dont ils ignorent tout, cela en prêtant une allégeance à l’aveugle derrière leur bandeau. Le franc maçon Manly P. Hall a parfaitement décrit cela en ces termes : « La Franc-maçonnerie est une fraternité cachée dans une autre fraternité : une organisation visible cachant une fraternité invisible des élus. »
Pour être un peu taquin, nous pourrions dire que les gentils ne connaissent pas les méchants, mais les méchants connaissent les gentils. Les gentils formant cette façade « discrète », tandis que paradoxalement le sommet de la pyramide illuminé est l’aspect le plus secret, occulte et invisible, dont l’accès est restreint à une minorité de hauts initiés. Ce sont les deux faces d’une même pièce, la fraternité visible ignorante du schéma maçonnique global versus la fraternité invisible, parfaitement consciente de chaque membre et de son statut au sein du système, et pouvant effectivement contrôler et diriger les « idiots utiles » de surface appliquant les directives visant à la bonification sociétale selon l’idéologie de leurs maîtres invisibles.
R : Que vous inspire la libération de la parole dans le domaine de la pédophilie ? Internet a-t-il ouvert une brèche impossible à colmater par le système ?
A. L. : Travaillant sur le sujet depuis plus d’une quinzaine d’années, je constate une avancée remarquable de cette triste thématique dans l’opinion publique, cela depuis maintenant quelques années. Bien sûr, l’effet réseaux sociaux peut donner cette impression que le peuple se réveille sur le sujet de la pédocriminalité, alors que les gens de la rue ne s’en préoccupent guère. Nous constatons cependant que ce qui, en 2011, lors de la création du site pedopolis.com, relevait d’un sujet de niche repoussoir en raison des contenus, est devenu en 2024 un sujet de premier ordre de plus en plus traité sur les médias dits alternatifs. Les résultats se font encore attendre, car l’institution pédocriminelle est dominante, mais le travail d’information et de sensibilisation ouvre de plus en plus de brèches dans ce mur du silence. Cette chape de plomb est effectivement en train de se briser et nous attendons avec confiance que la parole se délie également dans les rangs des initiés, parfaitement au courant de ces abominations pratiquées sur la pureté incarnée.
R : Quelle est pour vous la signification de la symbolique de la célébration d’ouverture des JO de Paris ?
A. L. : Jacques Attali l’a dit : « soit ça passe, soit ça casse »… rendez-vous dans 10 ans . Il s’agit d’une opération visant à bousculer la fenêtre d’Overton. Une sorte de psyop à gros sabots (de bouc) testant l’acceptation globale d’une idéologie transgressive non représentative du peuple français et encore moins représentative de l’esprit sportif des jeux olympiques. Confusion, désorganisation et distraction, modus operandi des sorciers-contrôleurs poussant l’agenda révolutionnaire par tous les moyens. Soyons contre-révolutionnaires.
Merci à Alexandre Lebreton et à Rivarol pour l’autorisation de publication
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