SOS Villages d’enfants – [1990 – 2021]



SOS Villages d’enfants, une énième ONG ne travaillant pas pour ces derniers mais semblant, elle aussi, servir de sas aux clients pédophiles pouvant, chez eux, venir se servir. Enquête sur les faits rapportés.



EN BREF

  • Date : 1990 – 2021 / 6 Mai 2021 dans la presse
  • Cible : SOS Villages d’enfants
  • Lieux : Mondial
  • Directrice : Elisabeth Hauser (Autrichienne)
  • Directrice international : Ingrid Maria Johansen (La PDG de la Fédération internationale)
  • Chiffres de l’ONG : Présence dans 137 pays, 550 structures, 40.000 employés, 1.2 million d’orphelins ou enfants
  • Crimes : Violences de toutes sortes et abus sexuels / trafic d’enfants / corruption
  • Victimes : Incalculable
  • Ramification autour de l’ONG : Queen Noor de Jordanie (présidente honoraire de l’ONG au Canada)


L’AFFAIRE

Dans l’article du Figaro, on apprend d’emblée que cette association reçut des plaintes en Autriche entre 2012 et 2014, révélant des faits qui se produisirent pendant des décennies (étalés sur 40 ans). Bien entendu, cela s’étale sur la longue liste de pays dans laquelle elle opère. Cette fois, c’est particulièrement – et sans grand étonnement – en Asie et en Afrique que les abus furent rapportés. Sans que l’on ne sache réellement pourquoi, après des dizaines d’années de plaintes, les médias se mettent à parler d’eux et des crimes commis au sein de leurs établissements. Le nombre de victimes, probablement faramineux, n’est pas divulgué. La directrice s’offusque, jouant l’innocente qui n’était au courant de rien et met en place une cellule d’enquête et un fond d’aide aux victimes de plusieurs millions d’euros. L’article du Figaro, après quelques recherches, n’est en réalité qu’une traduction vulgaire d’un article anglais portant sur le sujet. Nous qui pensions que le journalisme était basé sur une enquête rapportée par la suite dans un article, nous rions un instant… (voir source 2). Nous apprenons rapidement que les lanceurs d’alerte furent – ce qu’ils qualifient – « d’écartés » et que la parole des enfants fut systématiquement remise en question. Hauser qualifiera les faits en ces termes « nos structures ont, semblerait-il, quelques faiblesses ». Si des trafics d’enfants étalés sur des décennies dans ces centres ne sont que des « faiblesses » à ses yeux, il n’y a pas tant de questions à se poser sur le fait que rien ne fut entrepris durant toutes ces années… Révoltant… Nous découvrons ensuite qu’un bouquin répertoriant tout ce qu’il se passe au sein de cette pseudo-ONG fut publié il y a quelques années de cela. Le livre en question, originalement écrit en Allemand par Horst Schreiber, sorti en Décembre 2016 – « dem schweigen verpflichtet: erfahrungen mit sos-kinderdorf » – est qualifié d’accablant pour l’ONG. Nous avons tenté – en vain – de trouver des petits extraits de ce dernier pour mettre en exergue les passages importants. Impossible.. Quoi qu’il en soit, l’enquête est en cours et nous essayerons d’apporter d’autres infos lorsque ce sera possible.

Sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6

 

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