RÉSEAU BARBION – BOIRON [2012]



Tout commence en Octobre 2012, à Papeete (Tahiti – Polynésie française) période où l’affaire éclate au grand jour. Enfin… localement. En France, pas un mot ne sera chuchoté dans la presse. L’enquête part d’une investigation sur le trafic de drogue et la prostitution d’enfants suite à une lettre anonyme adressée à la police. Rapidement, suivant les commentaires sous les articles des journaux locaux online, on découvre que tout le monde savait ce qu’il se passait. Le lieu incriminé : Le bar Ute Ute, dirigé par Marc Ramel. L’étage, à en croire les nombreuses personnes s’exprimant à ce sujet, était bien connu des locaux comme abritant ce qu’ils décrivent comme « des parties fines » ou des mineurs « très mineurs »(pour reprendre les propos d’un habitant de Papeete) étaient prostitués. La population semble très très clairement indiquer que depuis très longtemps la police aurait dû intervenir. Par ces mêmes commentaires – avant de retourner à notre sujet principal – on apprend qu’une fois la nuit tombée, dans les rues de la capitale, ce sont des dizaines d’enfants qui sont prostitués et, ça aussi, tout le monde semble le savoir… Dans ces mêmes journaux locaux, un seul article stipulera la présence, au sein de ce réseau, d’une agence de mannequin. Fait pourtant très important. Il s’agit de « Bora Agency », dirigée par Sabine Boiron, une ancienne institutrice. Elle est la maîtresse d’un puissant homme d’affaire, à la tête de plusieurs grands hôtels de luxe, Thierry Barbion. Précision, elle est aussi la cousine de la femme de ce dernier… Son job est simple : recruter des filles, les droguer avec de la méthamphétamine, les rendre accros, les prostituer dans le bar VIP Ute Ute de Marc Ramel. Thierry Barbion est mêlé à ce trafic mais il semble, encore aujourd’hui, compliqué de comprendre son rôle exact au sein de ce réseau pédophile. Il est lui même pédophile, ayant abusé de jeunes filles ramenées par la traînée lui servant de maîtresse. Partant du principe qu’il est celui au carnet d’adresses le plus rempli, il reste fort probable que cette ordure servait de contact local pour touristes de luxe afin de savoir « où » se procurer des petites mineures.




L’AFFAIRE

  • OCTOBRE 2012
  • PROSTITUTION D’ENFANTS, TRAFIC DE DROGUE
  • POLYNÉSIE / TAHITI
  • 10 PERSONNES INCRIMINÉES
  • ILS DONNAIENT DE LA METH AUX ENFANTS…
  • BOIRON EST CENSÉ ÊTRE LE CHEF DU RÉSEAU MAIS… ELLE RESSEMBLE PLUS À UN PETIT MAÎTRE-CHIEN QU’À AUTRE CHOSE. C’est aussi la cousine de la femme de Barbion. Elle était sa maîtresse. Présidente de l’Agence Bora pour aider les filles à être modèles. Elle y travaillait en collaboration avec un certain Arnaud Anjou – fashion designer.
  • BARBION ÉTAIT DANS L’IMMOBILIER
  • MARC RAMEL EST LE PROPRIÉTAIRE D’UNE BOÎTE DE NUIT ACCUSÉ DE VIOLER DES JEUNES FILLES. UN JEUNE DE 13 ANS VIOLÉ EN ÉCHANGE DE DROGUE…

MODUS OPERANDI :

  • DROGUER DES ENFANTS, LES RENDRE ACCROS, LES PROSTITUER A DES ADULTES EN ÉCHANGE DE DROGUES…

LA LISTE DES ACCUSÉS ET LE VERDICT :

Les verdicts impliquent tous des peines de prison : 7 ans pour Sabine Boiron (réseau de prostitution de mineurs), 4 ans pour Thierry Barbion (prostitution de mineurs et corruption de mineurs), 4 ans pour Marc Ramel le patron du bar (prostitution de mineurs et corruption de mineurs), 6 ans pour Gerardo Lozano (prostitution et corruption de mineurs), 2 ans pour Stimson Aiho-Le Loch (dealer et abus sexuel de mineurs), 6 mois pour Albert Amaru (consommation de drogue), 3 ans pour Patrick Céran-Jerusalémy (dealer), 18 mois pour Dany Cuthers (dealer), 24 mois pour Gerry Faatau (dealer), 2 ans pour Henri Marin (dealer).



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